
Série: Sekai-ichi Hatsukoi
Auteurs: Nakamura Shungiku et Fujisaki Miyako
Rating: Tout public
Langage: Français
Résumé: Yokozawa rencontre la dernière personne au monde qu'il a envie de voir dans l'ascenseur, et s’apprête à recevoir une invitation quelque peu surprenante.
La tempête de la veille s'était visiblement calmée ce matin-là.
Le ciel était d'un bleu azur, un temps radieux qui contrastait ironiquement avec l'état de Yokozawa qui se tordait de douleur, assailli par de violentes nausées.
Kirishima l'avait certes invité à se reposer jusqu'à l'échéance de la réservation de leur chambre d'hôtel, mais impossible, il était au plus mal.
Il avait tout de suite sauté dans la douche pour se débarrasser de la fatigue, et à peine une heure après le départ de Kirishima, il avait décidé lui aussi de quitter l'hôtel.
Le costume qu'il avait trouvé accroché dans le placard avait été soigneusement nettoyé à sec pour une raison inconnue. Qu'allaient penser les gens au bureau quand ils le verraient arriver avec le même costume que la veille ? Étant donné qu'il devait nourrir son chat, il décida de faire un crochet par chez lui avant de s'y rendre.
Sur le chemin, il s'arrêta dans une pharmacie afin de se procurer quelques boissons énergétiques. Il les engloutit d'une traite, tout en sachant qu’il devrait attendre qu’ils fassent effet.
-ATCHOOM !
L'homme qui marchait devant lui éternuait depuis un certain temps déjà ; il avait visiblement attrapé froid. La grippe circulerait encore ?
Son état pitoyable ne venait peut-être pas de la gueule de bois après tout. Peut être couvait-il simplement un gros rhume ?
Heureusement, il avait toujours des médicaments contre la fièvre dans un tiroir de son bureau, au cas où. Les portes de l’ascenseur se refermaient déjà devant lui ; il tendit le bras pour les empêcher de se refermer.
- Attendez s'il vous plaît, je monte aussi !
- Ah … Bon- bonjour …!
- !!
Celui qui venait de le saluer n'était autre que le petit nouveau du département Emerald, Onodera Ritsu. C'était vraiment la dernière personne au monde que Yokozawa avait envie de croiser ce matin-là.
Yokozawa grimaça en lui crachant :
- Oh, c'est toi. Pourquoi c'est les gens qu'on ne veut pas voir qu'on croise toujours en premier le matin ?
- … Je suis désolé…
Onodera n'avait guère envie de le voir, lui non plus, car c'est rarement avec plaisir qu'on affronte son rival amoureux. Incapable de supporter le silence pesant qui s’installait, Yokozawa prit l’initiative de le rompre :
- Tu es bien matinal pour un éditeur. Tu ne serais pas un peu lent dans ton boulot ?
Mais Onodera ne répondit pas aux sarcasmes de Yokozawa avec son ardeur habituelle :
- En fait, je dois finir ma présentation pour le projet sur lequel je suis en train de travailler. J'ai pensé que venir ici plus tôt ne serait pas une mauvaise idée.
- Tu sais, tu n’as pas besoin de te donner tant de mal pour un travail que tu n’aimes même pas. Tu ne devrais pas plutôt écrire une demande de transfert vers le département de littérature ?
Ses mots n’avaient pas le ton du sarcasme ni de la plaisanterie ; il pensait sincèrement qu’il n’y avait aucun intérêt à faire un travail que l’on détestait.
Certes, tout le monde n’a pas la chance d’avoir un travail qu’il aime. Mais il croyait toujours possible de trouver un sens et d’accorder de la valeur à un travail que l’on n’a pas choisi. Ils n’avaient pas besoin d’être protégés comme des enfants, alors s’il lui était impossible d’arriver à apprécier la carrière professionnelle qui lui avait été imposée, la poursuivre serait manquer de respect à la fois envers son travail et ses collègues.
- Euh … c'est que … je souhaiterais plus que tout pouvoir devenir un véritable éditeur de manga …, Onodera répondit brutalement.
Yokozawa en resta coi. Onodera reprit avec hésitation, haletant :
- Je sais que j'ai encore beaucoup à apprendre, alors je vous serais infiniment reconnaissant si vous vouliez bien m’enseigner ce que vous savez…et … euh … même si on ne s’entend pas très bien. Takano-san m'a confié que vous étiez quelqu'un de brillant dans votre travail.
Avant ce jour, il croyait que les poules auraient des dents avant qu’Onodera lui propose une telle chose.
Quand ce type avait intégré l'entreprise, il avait paru mépriser la section manga, mais peut-être que ces jours passés dans les bureaux d'Emerald lui avaient fait changer d’avis.
… Et sans aucun doute Takano y était-il pour quelque chose.
Alors qu’une douleur familière le lançait à nouveau dans la poitrine, il se rendit compte qu’il l’avait minimisée en l’associant à tort à une gueule de bois ; elle était à présent plus vive que jamais. La cicatrice à demie refermée de son cœur le torturait de ses pulsations lancinantes.
Pour couper court à sa souffrance, il rétorqua avec arrogance :
- Brillant, bien sûr que je le suis ! Mais je ne donne pas de conseils à des débutants maladroits.
La violence soudaine de ses mots souffla Onodera. Yokozawa réalisa douloureusement qu'il venait de lui parler comme Kirishima l'avait fait avec lui ce matin même. Mais faire face à Onodera alors qu’il était au plus mal avait durci ses mots.
Il réalisa qu’il n’aurait pas dû anéantir avec une telle violence l’enthousiasme d’Onodera qui avait alors effectué un mouvement de recul, alors qu’il avait pris sur lui pour lui faire une telle demande.
Il choisit donc d’adoucir ses mots quand il s’adressa à lui :
- Mais – et j’ai du mal de l'admettre – tu fais réellement du bon travail.
- !!
Les mots de Yokozawa laissèrent Onodera interdit. L'ascenseur s'arrêta alors au 3ème étage et les portes s'ouvrirent doucement.
Tandis qu’il descendait à son étage, Yokozawa jeta un coup d'œil derrière lui vers Onodera. Et bien que les bureaux d'Emerald soient au 4ème étage, ce dernier le suivit.
- Ton rapport est bon, tu peux être content de toi et le présenter sans problème.
- Hein ?
- Mais si tu abandonnes, ça ne servira à rien. J’ai des doutes sur tes capacités à le réussir mais je vais coopérer. Parce qu'après tout, c'est mon travail.
Onodera écarquilla les yeux de surprise avant de s’incliner, troublé :
- J'ai hâte que l'on puisse travailler ensemble.
- Encore une chose …
Il voulait savoir juste une chose, la seule dont il voulait avoir confirmation. S’il ne le faisait pas maintenant, il n'aurait probablement jamais plus l'occasion de lui poser cette ultime question.
Il inspira profondément et essaya de conserver une voix aussi neutre et calme que possible.
- Es-tu amoureux de Masamune ?
- !gg
Takano lui avait avoué ses sentiments pour Onodera la veille, pour lui faire enfin comprendre que rien n'était possible entre eux. Mais il ne savait pas encore ce qu’Onodera ressentait.
Il voyait bien qu’il avait peut-être un faible pour Takano, mais il voulait avoir la certitude que l'amour intense que Takano ressentait pour lui était sincèrement partagé.
Après un long silence empreint de gêne, Onodera inclina son visage rouge vif vers l'avant en lui répondant un simple : « Oui … »
Alors Yokozawa ferma les yeux, puis les rouvrit lentement.
- Peu importe ce que tu ressens pour lui, si tu lui fais du mal, je n'hésiterai pas à te le reprendre. Garde bien ça en tête.
Il laissa un Onodera totalement bouche bée, pour rejoindre le département des ventes. Il entendit au loin les portes de l'ascenseur s'ouvrir puis se refermer. Il pénétra dans le bureau désert, et se laissa tomber sur sa chaise. Il posa les mains sur son front et murmura faiblement :
- Mais qu’est-ce que je fous …?
Ça n'avait rien eu d’une déclaration de guerre, bien au contraire. Il avait simplement voulu donner à Onodera un petit encouragement. S’il avait réellement voulu lui reprendre Takano, ces mots se seraient retournés contre lui.
Peut être qu'il avait eu envie d’aider Onodera, parce qu'il avait bien senti que ce type était véritablement et sincèrement sérieux. L'expression défaillante et hésitante d'Onodera avait totalement disparu.
Il s'était donc bien passé quelque chose entre eux la nuit dernière … il en était certain.
- Peut être qu'une personne comme ça lui convient mieux finalement.
Pour quelqu'un qui avait une tendance à se prendre la tête et à déprimer plus que de raison, sortir avec un type comme Onodera, qui avait l’air d’être une frêle petite chose, mais dont les sentiments étaient purs et limpides à son égard… n'était pas une si mauvaise chose.
Il ne désirait que le bonheur de Takano. Justement parce qu'il savait tout ce qu'il avait traversé, Yokozawa souhaitait son bonheur plus que quiconque. Il avait voulu être celui qui le rendrait heureux mais en vain, car Takano n'était pas heureux.
- Il est temps de se mettre au travail.
Ce n'était pas son genre de se lamenter pour toujours sur son cœur brisé. Il allait se plonger dans son travail et alors la douleur dans sa poitrine finirait certainement par disparaître. Il se redressa d'un coup, faisant grincer sa chaise, ouvrit son ordinateur et l’alluma.
Pas un seul collègue de Yokozawa ne voulut s'approcher de lui plus que nécessaire compte tenu de son rythme de travail effréné depuis le matin.
Néanmoins, puisqu’il n'avait de toute façon nullement envie de tailler le bout de gras avec les autres, cela l’arrangerait, et il décida, après avoir terminé son travail, de se plonger dans la paperasse pour le reste de la journée.
- Putain …
A chaque fois qu'il bougeait les bras, il sentait les coutures de sa chemise sangler ses articulations douloureuses et lui rappeler l'épisode de ce matin qu'il avait désespérément essayé d'oublier.
Étant donné qu'il ne pouvait raconter à personne qu’il avait vu son supérieur hiérarchique en peignoir, il restait seul, en proie à son angoisse.
Pour essayer d'effacer toutes ces images de son esprit, il se replongeait alors de plus belle dans le travail, en passant chaque chose en revue, l’une après l’autre.
Il avait déjà terminé de collecter les documents et de rédiger les détails pour la réunion de la fin de la semaine et sachant qu'il désirait demander une réimpression d'une série déjà commercialisée, il fallait se préparer à d'éventuelles ruptures de stocks.
- Il ne me reste plus que ce dossier à boucler … hm …
Dans les grandes lignes, le département de Yokozawa était chargé de promouvoir les mangas et le projet le plus important du moment était le manga Za Kan.
Non seulement il était question d'une adaptation du manga en film, mais aussi du bon déroulement des ventes du dernier volume paru.
La vente des ouvrages était principalement du ressort du département des ventes.
Une grosse somme d'argent avait été investie dans la production du film, et l’arrivée de nouveaux employés avait permis plus de travail mais des coûts supplémentaires.
Et s’ils n'arrivaient pas à amasser des profits nets supérieurs aux coûts de production, alors l’investissement de départ serait perdu et n’aurait eu aucun intérêt.
Pour conserver la popularité d'une série auprès des fans, il fallait sans cesse savoir la renouveler.
Qu’une série se vende bien ou non, le département des ventes a pour mission de toujours vendre plus. Et pour vendre toujours plus, il fallait travailler comme un esclave jour et nuit.
Et même s’il n'avait plus aucune minute à lui, Yokozawa trouvait que ce travail lui convenait parfaitement.
Il avait fait le choix de travailler dans une maison d'édition pour la simple raison qu’il avait toujours aimé les livres.
Mais comme il n’avait jamais eu l’intention de prendre part à la réalisation d’un livre, comme les auteurs et les éditeurs, il voulait au départ travailler pour une entreprise commerciale quelconque.
Cependant, il avait vu un jour un reportage à la télévision qui évoquait le métier de commercial dans une maison d'édition, et il avait décidé de tenter sa chance.
Après tout, il n'y avait rien de difficile à sortir et à rencontrer des gens. Et s’il devait vendre quelque chose, autant que ce soit un produit que lui-même appréciait.
C'était comme ça qu'il s'était imaginé ce métier.
Même si c'était une voie qu'il avait choisie un peu sur un coup de tête, il avait aujourd'hui la certitude d'avoir pris la bonne décision. Il avait l'impression de faire un travail utile. Et travailler ici, aux éditions Marukawa, avec tous ces gens aux caractères bien tranchés, était agréable, même pour une personne aussi têtue que lui.
- Mmh ?
En réunissant tous les documents provenant des différents départements, Yokozawa se rendit compte qu'il manquait les plaquettes promotionnelles de la campagne qui devait débuter le mois prochain.
Le département des ventes est non seulement responsable des aspects commerciaux des œuvres, mais aussi de tout ce qui est lié à leur communication, comme les affiches et l'ensemble des documents publicitaires. Or, sans les données du département éditorial, aucune commande ne pouvait être envoyée. Yokozawa interpella l'homme qui était assis en face de lui, légèrement de biais, un de ses subordonnés qui venait tout juste de raccrocher son téléphone.
- Hé, Henmi ! Avons-nous récupéré les plaquettes promotionnelles des gars de chez Japun ?
- Non pas encore. Ils étaient censés nous les remettre cette semaine, mais …
- Cette semaine ? Ils sont au courant qu'on est déjà vendredi ? Ils ne comptent pas nous les apporter dimanche soir, non ? Va tout de suite leur mettre la pression, on n'en tirera rien si on leur passe un simple coup de fil.
- Oui-Oui monsieur !
Les réprimandes de Yokozawa firent immédiatement sauter Henmi de sa chaise.
Peut-être à cause de son état, Yokozawa était décidément plus sévère que d'habitude aujourd'hui. En le regardant déguerpir, il se dit qu'il aurait peut-être mieux valu l'encourager au lieu de le gronder.
Yokozawa, le regard perdu dans le vide, sursauta soudain à la vue de Kirishima debout à l'entrée du bureau.
- Geh !
Henmi qui s'apprêtait à prendre le chemin des locaux de Japun, arrêta net sa course, paniqué, pour se hâter de le saluer correctement :
- Kirishima-san ! Quelle surprise ! C'est rare de vous voir ici ! J’allais justement dans votre département.
Les gens autour d'eux semblaient tout aussi curieux de savoir ce que Kirishima, le rédacteur en chef de Japun, était venu faire dans leur bureau.
- Je suis juste passé vous déposer les informations promotionnelles que vous nous aviez demandées. Désolé que ça ait pris tant de temps. Ça fait déjà un moment qu'on aurait dû vous les remettre, mais elles se sont retrouvées ensevelies sous une pile de documents… Bref, on ne les a retrouvées qu'aujourd'hui.
Il remit un CD à Henmi.
- Je vous remercie infiniment. Je m’excuse d’avoir contraint le rédacteur-en-chef de Japun lui-même à se déplacer pour nous les remettre en personne.
- Pas de souci, je devais passer ici de toute façon.
- Passer ici ?
Une expression perplexe se peignit sur le visage d’Henmi.
C'était bien naturel car il n’aurait pas pu deviner les véritables raisons de la présence de Kirishima dans leur bureau.
Yokozawa avait un mauvais pressentiment, aussi tourna-t-il le dos à la scène pour ne pas croiser le regard de Kirishima ; il fit semblant de se concentrer sur l'écran de son ordinateur.
Évidemment, Kirishima ne pouvait pas manquer de le repérer et il le trouva facilement:
- Ah, il est là ! Yokozawa, tu viens ? On va boire un verre.
- ?!
L'invitation retentissante de Kirishima plongea l'étage entier dans des bavardages et des chuchotements fiévreux.
C'était impensable que Kirishima ait fait tout ce chemin juste pour inviter Yokozawa à sortir boire un verre, alors qu’ils n’étaient visiblement pas très proches en dehors du travail.
Effectivement, la rumeur disait qu'ils ne se portaient pas vraiment dans leurs cœurs après de virulents désaccords qu'ils avaient eus au cours de diverses réunions.
Kirishima se dirigea alors vers le bureau de Yokozawa en réitérant son invitation :
- Tu ne m'as pas entendu ? Je t'ai dit qu'on allait boire un verre.
- J'ai encore du travail.
Petite tentative de résistance qui amusa beaucoup Kirishima.
- Hein ? Mais tu n'as pas encore fini le boulot à cette heure ? Qu'est-ce que tu as branlé toute la journée ?
- Tais-toi ! C'est mon travail de la semaine prochaine dont je m'occupe.
Lorsque Yokozawa s'entendit prononcer ces mots que son agacement avait fait surgir, il eut la vague impression qu'il était tombé dans le panneau comme un idiot.
Le visage de Kirishima, un sourire carnassier aux lèvres, l'irritait au plus haut point.
- Eh bien, tu n'as qu'à t'en occuper la semaine prochaine. Ces pauvres gens devraient avoir le droit de bosser sans avoir une grande gueule comme toi sur leur dos après tout. Pas vrai ?
Henmi qui les avait écoutés avec beaucoup de curiosité, lui répondit avec quelque difficulté, quand Kirishima se tourna vers lui :
- Hein ? Ah ben … c'est que –
Le fait qu'il n'essaie même pas de protester contre la remarque de Kirishima... prouvait qu'il partageait son avis, du moins en partie. Yokozawa, hors de lui, darda un regard noir sur Henmi.
Alors Kirishima tendit la main et lui ébouriffa ses cheveux.
- Mais bordel … Qu'est ce que tu fous ?!!
- Arrête de torturer tes sous-fifres ! Ce regard horrible est pénible à la longue ! Lâche-leur un peu la grappe. Maintenant magne-toi, range tes conneries, et on se tire d'ici.
- Et pourquoi est-ce que je devrais te suivre ?
Las de jouer à ce petit jeu devant tant de témoins, il laissa inconsciemment s’échapper ce qu’il pensait au fond de lui. Mais son expression agressive ne suffit pas à faire voler en éclats le calme de Kirishima ; il conservait un visage impassible.
- Tu n'es pas un peu jeune pour perdre la mémoire ? Ne me dis pas que tu as déjà oublié ce qu'il s'est passé ce mat… ?
- …!
D'un coup sec, Yokozawa fit grincer sa chaise pour couvrir les paroles de Kirishima. Il ne s'était jamais imaginé qu'il viendrait le menacer au beau milieu de son bureau et aux yeux de tous.
Pour couper court, et éviter qu'il n'en rajoute, Yokozawa éleva tout à coup la voix :
- Aaah ! Ça me revient ! On devait discuter de cette campagne !
- Exactement, je suis ravi que tu t'en souviennes.
Yokozawa bouillonnait face au grand sourire collé sur le visage de ce type. Pourtant, il restait calme afin d'éviter que toute rumeur ne se répande à son sujet.
- Bon, on y va ?
Il n'avait jamais eu un tel comportement depuis qu'il travaillait ici. S’il avait su qu'un jour il serait obligé de se forcer à sourire comme ça, il se serait probablement entraîné.
Yokozawa poussa Kirishima vers la porte pour quitter le bureau, fuyant ainsi les regards curieux de ses collègues.
À suivre …
Note de fin de chapitre :
J'ai un petit soucis de mise en forme du texte ... donc excusez-moi pour ces points disgracieux. Ce sont des tirets de dialogue en vérité.
Je vous rappelle que le passage du début du chapitre, la conversation avec Onodera dans l’ascenseur, est visible dans l'épisode 11 de la saison 1 de l'anime Sekaiichi Hatsukoi et aussi à la fin du chapitre 10.
En ce qui concerne l'adaptation animée de Yokozawa Takafumi no baai, les fans ont eu confirmation de la mise en route du projet en décembre de l'année dernière grâce à l'intervention du seiyu ( du doubleur japonais ) de Yokozawa, Kenyu Horiuchi lors de l'event Junjou Romantica 10 eme anniversaire, qui a eu lieu à Tokyo avant Noël.
Les fan présentes ont alors demandé à Horiuchi san qui sera son partenaire ( qui sera la voix de Kirishima ) mais le seiyu n'a pas voulu répondre aux questions prétextant que la production voulait garder la surprise.
Mais le public qui assistait à l'event a pourtant remarqué un étrange manège entre Horiuchi et
Inoue Kazuhiko, le seiyu de Miyagi You de Junjou Romantica.
Inoue Kazuhiko, le seiyu de Miyagi You de Junjou Romantica.
Les deux hommes avaient visiblement l'air très proches, et Horiuchi aurait même ajouté " Je serai ravi que ce soit toi mon partenaire ".
Inoue Kazuhiko avait l'air assez amusé par cette petite remarque. Seiyu confirmé, habitué au yaoi, il a notamment interprété la voix de Klaus dans Maiden Rose. Même si ce n'est qu'une simple supposition, il serait l'acteur idéal pour le rôle Kirishima !
Oh que oui que ça m'a plus ^^
RépondreSupprimerCa fait plaisir de revoir Onodera aussi!!! ^_^
RépondreSupprimerMerci pour ce super chapitre que j'ai plaisir à relire <3
Pauvre Ritchan ... il a été un peu embarqué dans cette histoire malgré lui ...
SupprimerHeureusement que Yokozawa n'est pas si méchant que ça finalement ^^
Merci pour ton commentaire Amy <3
Décidément ce roman est vraiment passionnant < < <
RépondreSupprimerMerci encore :)
C'est tout à fait passionnant ! Et puis bon travail de traduction, y'a pas à dire c'est impeccable.
RépondreSupprimerMerci & très bonne continuation !
Merci à toi ! Heureuse que l'histoire te plaise ^^
SupprimerFaut dire qu'on se prend la tête sur cette trad XD
J'espere que le résultat vous plais !
Ah ça oui, il plaît 8)
SupprimerBien sure que ça me plais !!
RépondreSupprimerHa! On a vu Ri-chan
Une adaptation animée?? J'ai hate ^^
Merci pour cette super traduction ^^
Super ! Il sera adapté en animé, les fans telles que moi vont se jeter dessus dès sa sortie !
RépondreSupprimerSinon, j'ai repéré une faute pas jolie jolie. C'est au moment, où Yokozawa et Ritsu s'apprêtent à sortir de l'ascenseur.
"L'ascenseur s'arrêta alors au 3ème étage et les portent s'ouvrirent doucement."
C'est "et les portes". Sinon on pourrait confondre avec le verbe porter.
Mais après, rien à redire, magnifique !
Merci de l'avoir relever !!
SupprimerN'hésitez pas à relever les fautes si vous en trouvez d'autres ! ^^
Comptez sur moi. ;)
SupprimerSuper :3 bon.. un peu perturbé par les
RépondreSupprimer!!
ça m'a fait penser à pokemon :'( un pikachu caché dans une herbe !!
Brrefff merchii :3
et pour les fautes :
un réimpression> une
à sortit boire un verre> sortir
Beaucoup de "!!" dans le VO, alors fidélité quoi ...
SupprimerMerci pour les fautes ^^
C'est rien D: tu sais bien que...
SupprimerJe seraiiii lààà toujouuurs pour toiiii n'importe où quannnd tu vouudraaas (enfin... faudra me laisser arriver parce que t'es pas la porte à coté !)
Je serai toujours la même un peu bohème, prête à faire des folies :3
Supprimeraaaaaaaaaa j'adore franchement j'aime de plus en plus Yokozawa
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