mardi 25 juin 2013

SIH - Yokozawa no Baai - HistoiresCourtes II


Titre: Yokozawa Takafumi no Baai
Série: Sekai-ichi Hatsukoi
Auteurs: Nakamura Shungiku et Fujisaki Miyako
Rating: Tout Public
Langage: Français
Résumé: Voici la seconde histoire courte. Comme la première, elle fait partie intégrante de l'histoire. Initialement elle était publiée dans le magazine Ciel, mais elle a été intégrée, par la suite, au début du volume 2.
L'histoire se déroule donc juste avant le premier chapitre du volume 2
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Après avoir bouclé un dossier particulièrement difficile, Yokozawa décida de se diriger vers l'espace fumeur pour une pause cigarette. Mais il surprit une conversation.
Il n'avait pas eu initialement l'intention d'épier leur discussion, mais le nom d'une certaine personne qu’on venait de prononcer attira sa curiosité. Il tendit alors l'oreille.

-Au fait, j'ai entendu dire l'autre jour que l'anniversaire de Kirishima-san était vendredi prochain !

-Où as-tu entendu ça ?

Lorsqu'il prit la peine d'examiner les deux commères, il se rendit compte qu'il s’agissait de deux éditrices travaillant à la rédaction d'un magazine TV. L'une d'elles avait pris l'habitude de beaucoup traîner autour de Kirishima récemment, alors qu'elle ne travaillait ni à son étage, ni dans son équipe. Elle prétextait souvent vouloir partager les produits dérivés des publications avec les employés de l'étage de Japun pour pouvoir lui parler.
Ses tentatives d'approche maladroites étaient tellement récurrentes, que même lui, un employé du service commercial, l’avait remarqué.

C’était l’effervescence au bureau chez la gent féminine depuis que Kirishima avait retiré son alliance. Bon nombre de rumeurs avaient couru à ce sujet, avant que les gens n’apprennent que Kirishima avait été marié et était papa d'une petite fille mais qu'il avait perdu sa femme quelques années auparavant. Dès lors, les femmes ne s'étaient plus gênées pour l'inviter.
Certaines avaient même eu le culot d'utiliser Yokozawa comme intermédiaire, lui que tout le monde évitait car il était l’ours sauvage de Marukawa. Les femmes pleines d’ambition étaient vraiment incroyables !

Si dans un premier temps, Kirishima avait accepté gentiment certaines invitations, il les refusait à présent presque toutes. Mais certaines n'avaient pas peur de revenir à la charge, même si le type prétextait que sa fille allait se sentir seule s’il sortait tous les soirs. En réalité, tout ce petit manège commençait un peu à l’excéder.

C'est alors que quelqu'un émit une théorie sur ce récent changement de comportement : il avait à nouveau quelqu'un dans sa vie, c'est pourquoi il avait retiré son alliance et ne voulait plus autant sortir boire le soir. La première fois que cette théorie était arrivée aux oreilles de Yokozawa, il s’était presque étouffé dans son café. Les femmes avaient vraiment un sixième sens pour ce genre de choses…

-C'est notre rédacteur-en-chef qui me l'a dit. Il a mentionné que parmi les gens de son âge, c’était l’anniversaire de Kirishima qui était le plus proche. Alors j'ai fait ma petite enquête…

-Quoi ?! Tu vas sérieusement essayer de lui mettre le grappin dessus ?

-Hé ! Je l'ai dans mon viseur depuis un bon bout de temps déjà. J'avais abandonné tout espoir parce que je croyais qu'il était marié. Mais s'il est célibataire, où est le mal ?

-Tu vas vraiment le faire, hein ? Mais il n'a pas un enfant qui va encore à l'école primaire ? Même s’il est célibataire, ça ne va pas être une mince affaire.

-Il a une petite fille, non ? Je suis sûre que je m'entendrai avec elle à merveille ! Peut-être que je pourrais même me rapprocher d'elle… pour mieux me rapprocher du papa, si tu vois ce que je veux dire…

Yokozawa sentit la moutarde lui monter au nez. C'était une chose de s'amouracher de Kirishima, mais c'était indigne de vouloir utiliser sa fille pour se rapprocher de lui. Il trouvait cela parfaitement intolérable !

-Hmmm… alors tu penses que ça sera aussi simple que ça ?

-Ben regarde, son anniversaire tombe en même temps que le dernier jour du cycle ! Je pourrais l'inviter en prétextant de fêter la parution du magazine, puis, sur le chemin du retour, je lui offrirais un petit cadeau ! Ce serait un bon moyen de marquer des points ! A ton avis, qu'est-ce que je pourrais lui offrir ?

Écouter derrière les portes n’était pas très convenable et Yokozawa commençait à être exaspéré par la tournure que prenait cette conversation de toute façon. Il décida donc de s’éclipser discrètement.

-Alors c'est bientôt son anniversaire…

Depuis que Kirishima lui avait confié une clef de son appartement, il était devenu presque un membre à part entière de la famille. Mais aujourd'hui, c’était la première fois qu’il apprenait la date de son anniversaire. Leurs conversations tournaient pratiquement toujours autour d’Hiyori ou Sorata. En y repensant, ils ne se parlaient presque jamais d'eux-mêmes… Parfois, ils parlaient du travail, ou du succès d'une parution d'un des auteurs de Kirishima. Leurs conversations n’allaient jamais vraiment plus loin.

Mais maintenant qu'il connaissait la date d'anniversaire de Kirishima, il ne pouvait pas l’ignorer. Alors qu'allait-il bien pouvoir lui offrir ?

-J’aurais préféré ne pas avoir entendu cette conversation…marmonna-t-il.

S’il n'avait pas épié les commères, il n’aurait pas été aussi inquiet.
Il savait qu'il appréciait le vin, mais il n’en était pas un gros consommateur. Yokozawa ne l'avait jamais entendu parler d’un objet qu'il désirerait en particulier, comme si les choses matérielles ne l’intéressaient pas vraiment. La dernière chose qu’il avait dit vouloir acheter avait été des bouteilles de détergeant ou des rouleaux de papier toilette.
S’il avait l’habitude de porter des costumes, il aurait pu lui acheter une cravate, mais il n’en portait certainement que pour les soirées habillées.

Il n'avait nullement l'intention de laisser Kirishima le voir se prendre la tête pour lui trouver un cadeau, mais en même temps, il ne pouvait pas se résoudre à lui demander directement ce qu'il voudrait pour son anniversaire.

-Pas le choix, je vais être obligé de demander à Hiyo…

Ce n’était pas la peine de se rendre malade pour ça, il était préférable qu'il demande conseil à une personne avisée. Il sortit alors rapidement son téléphone portable et pianota son adresse mail.

***

Kirishima souleva sa tasse de café.

-C’est bien d’être sur la même longueur d'onde pour une fois !

-Nous avons toujours proposé des chiffres raisonnables. Ce sont les gens de ton département qui ne sont jamais d'accord à chaque fois.

La réunion s’était achevée sans encombre. Vu qu’elle n’avait concerné, pour la plus grande partie, que des réimpressions, ils s’étaient rapidement entendus sur le nombre de tirages. Mais cela n’avait rien de si étonnant puisqu’en dehors des réunions, ils débattaient souvent de leurs opinions entre eux et il leur était devenu plus facile de tomber d’accord sur n’importe quel sujet.

-C'est sûr que c'est bien plus reposant quand les réunions se terminent de cette façon.

Même Henmi, qui avait mené la réunion, ne cessait de manifester sa surprise quant à son incroyable déroulement.

-De toute façon, le milieu de l’édition n’est au final qu’un gigantesque pari : personne ne peut prédire parfaitement comment un livre se vendra. Alors n’est-ce pas prodigieux de réussir à trouver un terrain d'entente ?

Il n’était pas exactement du même avis que Kirishima. Ce n’était pas comme si le nombre de tirages qu'ils avaient convenu lui posait problème. De plus, quelque chose de bien plus crucial que les tirages de mangas lui trottait à l'esprit à cet instant même.

Il ne savait pas encore quel cadeau offrir à Kirishima pour son anniversaire. Depuis qu’il avait pris connaissance de cet événement trois jours plus tôt, il n’avait toujours pas eu la moindre idée de ce qu'il devait lui acheter.
Lorsqu'il avait demandé à Hiyori, elle lui avait simplement expliqué qu'elle avait offert à son père un bouquet de fleurs, une carte de vœux et un cadre photo l'année précédente. Autant dire qu'aucune de ces alternatives ne convenait à Yokozawa.

-...

Tout en sirotant son café, il observa timidement Kirishima en se demandant s'il pourrait découvrir le moindre indice.
Il n’était pas vraiment coquet, ni du genre à porter un accessoire en particulier et son seul passe-temps se résumait à la lecture. Certes, il était passionné de littérature, mais bien plus que Yokozawa, qui n’avait guère d'espoir de pouvoir trouver un livre que Kirishima trouverait digne d’intérêt.
Kirishima sentit son regard peser sur lui, alors il leva les yeux de l’écran de son téléphone portable.

-Quelque chose te tracasse ?

-Non, pas vraiment.

Il tressaillit à l’air sceptique de Kirishima. Espérant échapper à son regard qui semblait lire en lui avec une facilité déconcertante, il jeta un coup d’œil par la fenêtre.

Kirishima choisit de ne pas insister et referma le clapet de son téléphone.

-Si tu le dis… Mais si quelque chose t’inquiète, ne le garde pour toi.

-O-ouais…

Il se retint de lui crier «  mais c'est à cause de toi si je pète un plomb, là ! ». Il préféra reprendre une gorgée de café pour détourner son attention. Il ne pouvait pas décemment lui dire…
Alors qu'il ravalait un profond soupir, un cliquetis métallique retentit sur le sol, suivi d'un juron.

-Merde… on dirait bien que c’est la fin…

-Qu'est-ce qui ne va pas ?

-La boucle de mon étui porte-clés est en miettes… Mais après tout, ça fait une éternité que je l'ai.

Il se pencha vers le sol et ramassa son étui en cuir et le petit morceau de métal brisé sur lequel ses clés avaient été attachées. Il avait dû tomber de sa poche lorsqu'il avait voulu en retirer quelque chose.

-Tu y étais attaché ?

-Je l'avais acheté avec ma première prime, un an après avoir rejoint l'entreprise. C’était vraiment bien pratique et simple à utiliser. J'en avais bien pris soin mais maintenant, j'ai l'impression qu'il est foutu… Je pense qu'il est grand temps d'en racheter un autre.

Tout en expliquant cela à Yokozawa, Kirishima tenta de ré-assembler les morceaux de métal brisés sur l'étui en cuir, dans l’espoir de pouvoir encore s'en servir.

-Tu devrais retirer tes clés. Ça serait embêtant de les paumer si elles tombent.

-Je pense que ça devrait pouvoir tenir encore un peu si je réussis à fermer ce truc-là. C'est pas non plus comme si j'avais le temps de faire les boutiques pour en racheter un autre.

-C'est sûr.

Kirishima n'aurait probablement pas de temps libre avant la fin de ce cycle. Peu importe à quelle heure il finirait, il n'aurait jamais la possibilité de trouver un magasin ouvert à l'heure où il quitterait le travail.

-... Ah !

-Quoi ?

-Non, non, rien. Je viens juste de me souvenir que j'avais un truc à faire, marmonna Yokozawa en guise d'excuse, avant de quitter à toute allure la salle de pause.

Une fois hors du champ de vision de Kirishima, il pressa le pas : il avait trouvé !
Il allait lui offrir un étui porte-clés pour son anniversaire. S’il pouvait en trouver un qui soit similaire à celui qu'il possédait, il ne devrait pas y avoir de problème.

Heureusement, les commerciaux travaillaient souvent en extérieur, alors il décida d'utiliser sa pause déjeuner pour faire un peu de shopping.

***

Après avoir terminé de répondre à tous ses messages, Yokozawa referma son ordinateur et commença à ranger son bureau avant de pouvoir quitter les lieux. Alors qu'il s’apprêtait à glisser son dossier dans son attaché-case, il suspendit son geste. Il fallait faire attention à ne pas froisser le paquet qui était installé bien au chaud à l’intérieur. Il déposa donc précautionneusement le cadeau sur son bureau pour introduire le dossier dans son sac.

Ce présent était contre toute attente pour Kirishima. Il avait assidûment parcouru un centre commercial entre deux visites de librairies et avait finalement trouvé la marque que Kirishima préférait. Il avait choisi un étui qui ressemblait par sa forme et sa couleur à celui qu’il possédait déjà.
Quand Yokozawa avait tiqué devant le prix, il s’était dit que ça allait servir longtemps et s’était donc convaincu que son prix n’était pas si déraisonnable que ça.
Maintenant, tout ce qu'il espérait c'était que Kirishima l’apprécie.

-Yokozawa-san, Kirishima à l'appareil, c'est pour vous.

-Ah ? Bien.

Il hésita un instant, mais il se reprit en peu de temps pour ne pas se trahir. Il prit une profonde inspiration, décrocha le combiné et appuya sur le bouton :
-Oui, c'est Yokozawa.

-Ah, Yokozawa ? Désolé, je pense que je vais finir tard ce soir. Tu pourrais aller chez moi? J'ai déjà appelé Hiyo pour la prévenir.

Ce n’était pas si étonnant : une fois encore, il semblerait que la finalisation du magazine ne se déroulerait pas sans encombre.

-Sérieux !? Encore ! Est-ce qu’au moins une fois tu pourrais respecter tes délais !?

-Si je pouvais faire ça, je ne serais pas resté rédacteur-en-chef bien longtemps… Oh, oui oui, je regarde ça dans une minute. Posez ça ici… Alors, tu peux y aller, Yokozawa?

Il était évident que même au téléphone, il n'avait pas une minute à lui – même pas une seule pour passer un coup de fil. Il devait ressembler à un zombie à l'autre bout du fil.

-Ouais, ouais, t’inquiète pas.

-Génial ! A tout à l'heure alors.

D'un autre côté, ça l’arrangeait qu'ils ne rentrent pas ensemble ce soir-là. Avec Hiyori, ils avaient prévu une petite fête surprise pour son anniversaire et sa mission était d'aller acheter le gâteau sans que Kirishima ne s'en aperçoive. Quant à Hiyori, elle avait concocté pour son père son fameux curry…

***

-Alors c'est ça que vous avez manigancé tous les deux ces derniers jours…

Malgré l'heure tardive à laquelle il était rentré, le sourire de Kirishima était plus grand et lumineux qu'à son habitude, attendri par la table festive qu’Hiyori avait dressée pour lui.

-Haha ! C'est dur d'essayer de garder un secret avec toi !

-Merci Hiyo ! J'adore !

-De rien !

Même si elle était généralement toujours embarrassée de se faire ébouriffer les cheveux par son père, aujourd'hui ce geste allumait la joie dans son regard. Elle était tellement fière que le plan qu'elle avait élaboré avec Yokozawa ait fonctionné, qu'elle ne pouvait cacher son bonheur.

-Et Oniichan a acheté le gâteau !

-Je vois ça… Merci à toi aussi, Yokozawa.

-C'est ton anniversaire après tout. A quoi ça aurait rimé sans gâteau ? Oh… et il y a ça aussi.

Il avait dans un premier temps pensé le lui donner après qu'Hiyori fut partie se coucher, mais il s’était rendu compte que lui donner son cadeau seul à seul serait encore plus embarrassant. Alors il s'arma de courage et tendit son présent à Kirishima.

-Hein ?

-Prends-le !

-Tu… tu m'as trouvé un cadeau ? s’exclama Kirishima, les yeux grands ouverts.

-D’après toi ?

-C'est juste que… je n'aurais jamais imaginé que tu m’offrirais quelque chose alors… je suis un peu surpris. Je peux l'ouvrir ?

Yokozawa détourna son regard, gêné, incapable de répondre à la joie de Kirishima.

-Fais ce que tu veux. C'est juste que… tu m'avais dit que celui que tu avais était cassé alors…

-Et merde.

-Quoi ?

-Hier, j'ai… comme qui dirait… acheté la même chose, marmonna Kirishima amèrement, en tirant de sa poche un étui porte-clés tout neuf. Il était d’une couleur différente, mais c’était bien le même modèle que celui que Yokozawa venait de lui offrir.

Sous le choc, Yokozawa répliqua subitement :
-Qu'est-ce que c'est que ce bordel ?! Tu m'as dit que tu n'aurais pas le temps de faire du shopping pour t'en racheter un !

-J'ai dû aller chercher un manuscrit hier et quand je me suis arrêté pour acheter un truc à boire, j'ai jeté un coup d’œil sur les vitrines des boutiques aux alentours. Je suis tombé sur un étui que je trouvais sympa, donc je l'ai tout de suite acheté.

Kirishima se grattait la tête, l’air gêné.
S’il avait su la tournure que prendrait toute cette histoire, Yokozawa aurait demandé directement à Kirishima ce qu'il désirait dès le départ. Tout ça, c’était juste à cause de lui, parce qu’il avait voulu lui faire une surprise !

-Zut… pourquoi c'est toujours à moi que ça arrive ?

C’était vraiment pas de chance pour lui. Qui aurait pu penser qu'ils achèteraient tous les deux le même objet ? Étant donné qu'il ne l'avait pas encore utilisé, il pourrait aisément le retourner au magasin pour se le faire rembourser ou au moins l'échanger. Alors que Yokozawa s’apprêtait à proposer à Kirishima qu’ils aillent ensemble au magasin pour échanger son cadeau, le visage de ce dernier s'illumina :
-Et pourquoi ce ne serait pas toi qui utiliserais celui que j'ai acheté hier ? Je pourrais alors me servir de celui que tu viens de m'offrir !

-Quoi ?



-Ce sera comme un échange de cadeaux. Comme ça, l'affaire est réglée, pas vrai ?

Il détacha ses clés de l’étui et le donna à Yokozawa.

-Un échange… mais donne-moi une bonne raison de recevoir un cadeau alors que ce n’est pas mon anniversaire !

-Dis-toi que c’est notre façon de te remercier, à Hiyo et à moi, pour avoir autant pris soin de nous pendant tout ce temps. Allez, donne-moi tes clés.

Sans attendre la réponse de Yokozawa, Kirishima s'empara de son sac et fouilla à l'intérieur pour y chercher son trousseau de clés.

-Hé ! Ne fouille pas dans mes affaires sans me demander la permission !

Mais avant même qu'il n’atteigne son sac, Kirishima avait déjà trouvé ce qu'il cherchait.

-Les voilà !

Il détacha les clés de Yokozawa de leur support et les attacha une par une à l'étui.

-Voilà qui est fait. Et pendant qu'on y est, donne-moi un double des clés de chez toi.

-Et pourquoi je devrais te donner la clé ?

-Parce que ça peut être utile, juste au cas où.

Il aurait voulu lui demander « Au cas où quoi ? », mais il n'avait pas tellement envie de commencer à se chamailler avec lui devant Hiyori.
Comme il ravalait ses protestations, Hiyori porta le coup fatal :

-Eh ben dis donc… Maintenant vous êtes assortis !

-Assort --- ?!

Peut-être que pour deux petites filles, c’était une chose commune que d’acheter les mêmes choses pour avoir des affaires assorties, mais pour deux hommes adultes, c’était plutôt pathétique.
Ils avaient simplement acheté la même chose, par pur hasard, il n'y avait pas de quoi en faire toute une histoire…

-Et tu as prévu de dire quoi si quelqu'un s'aperçoit qu'on a le même étui au boulot ?

-On n’aura qu'à dire qu'on est ~follement amoureux~ !

-Follement amou… Mais bordel, comme si je pouvais dire une chose pareille !

La voix de Yokozawa se brisa sur une note aiguë à la suggestion plus qu’embarrassante de Kirishima. Évidemment, ce dernier pourrait aisément faire passer cette remarque pour une blague, mais si Yokozawa s'amusait à dire des choses pareilles, pour sûr les gens le prendraient pour un fou.

-C'est bon, pas la peine de rougir comme ça.

-Je ne rougis pas !

Mais Kirishima et Hiyori éclatèrent de rire devant son visage rouge comme une tomate.


FIN

14 commentaires:

  1. Merci beaucoup pour ce bonus!!!!!!

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  2. Merci beaucoup pour ce merveilleux bonus :D

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  3. Mercciiiiii !
    (mais il est moins bien que le bonus d'avant, oui je fais ma chieuse mais j'ai trouvé l'autre tellement plus romantique)

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  4. Ya pas à dire, sous ses airs bourru Yokozawa est vraiment trop chou ! J'adore ! <3

    Merci pour ce bonus, c'est vraiment génial de pouvoir le lire vous faites un super taf ! \(^o^)/

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  5. J'ai adoré cette mini histoire! J'adore le couple Yokozawa/Kirishima! ♥
    Vous faites un super travail et j'ai hâte de lire la suite de votre travail! Bonne continuation et à bientôt!

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  6. Je le trouve aussi bien que le précédent, et en plus il y a une image ^w^ !
    Wohh... Ils sont vraiment trop mignons tout les 3...

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  7. @GoldSoul//17 Ah, enfin quelqu'un qui apprécie ce chapitre à sa juste valeur lol
    Perso, j'adore les scènes de famille comme celle ci ^^

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  8. Merci beaucoup pour votre travail

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  9. Merci beaucoup pour votre travail!
    Sinon j'ai entendu dire que yokozawa no baai ne sera pas en forme d'oav ou d'anime mais un film! J'ai hâte :)

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  10. merci beaucoup pour la traduction !!
    c'est juste troooop kawaii ^^ le couple et cette petite famille sont toujours aussi géniaux *w*
    j'ai hate de pouvoir lire le tome 2 !! Et j'espere aussi beaucoup que le projet d'un anime sur cette histoire soit possible !!
    ces deux histoire étaient vraiment mignonnes ^^ bon courage pour la suite !!

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  11. Comment c'est touchant la manière dont Yokozawa se démène pour trouver 'le' cadeau.

    Au fil de la lecture, on en vient à sourire devant sa surprise quand Kirishima lui avoue s'être pris un nouvel étui.

    A cette allure, je vais rattraper mon retard o.o.

    Encore une fois, merci pour cette petite histoire.

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