jeudi 11 septembre 2014

SIH - Yokozawa no Baai vol.4 - Chapitre 1

Titre: Yokozawa Takafumi no Baai vol.4
Série: Sekai-ichi Hatsukoi
Auteurs: Nakamura Shungiku et Fujisaki Miyako
Rating: Tout public
Langage:
Français
Résumé:  ----------
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 Yokozawa Takafumi verrouilla la serrure de sa porte d'entrée, puis ôta ses chaussures à l'aide de ses pieds.

-Tadaima ! lança-t-il à l'appartement vide, tout en cherchant à tâtons l'interrupteur sur le mur.

C’était la même routine à chaque fois qu'il rentrait du travail ces derniers soirs.
Il s’était habitué à une certaine solitude par le passé, mais à présent, un élément changeait son quotidien : le tableau qu'Hiyori lui avait offert lui tenait compagnie. C’était un montage de photos qu'elle avait prises lors de leur voyage d'été et de quelques photos de Sorata.

Un coup d’œil sur le cadre, décoré de strass et d'adorables petits autocollants, suffit à remplir de tendresse les yeux de Yokozawa. Même s’il était certes un peu gênant que des photos de lui-même décorent sa chambre, ce tableau faisait de la pièce un endroit plus chaleureux.
L’air si digne qu’arborait Sorata lorsqu'il posait pour Hiyori était pour le moins incroyable, lui qui était toujours si blasé avec Yokozawa.
Amusé par ce fait, il dénoua sa cravate puis déboutonna le col de sa chemise tout en fouillant dans son sac avec son autre main. Il avait l'intention de régler tous les préparatifs pour le lendemain avant de filer dans la salle de bain. Mais quand il vérifia le contenu de son sac, il réalisa brusquement :
-Je... l'ai oublié...

Il voulait mettre la main sur son téléphone portable afin de le charger cette nuit, mais visiblement, il n’était pas rangé dans son emplacement habituel. Yokozawa était rentré chez lui après avoir dîné chez Kirishima, donc il avait dû oublier son téléphone là-bas.
Alors que quelques secondes auparavant, il n'avait eu aucune conscience de son oubli, à présent, il ne pouvait s’empêcher de ressentir un étrange sentiment d’angoisse.

S'il l'avait remarqué plus tôt, il aurait pu rebrousser chemin pour aller le récupérer chez Kirishima, mais une fois rentré chez lui, il ne pouvait décemment plus y retourner. Certes, il était très rare qu'il reçoive des appels ou des textos au beau milieu de la nuit un soir de semaine et tous les appels urgents de sa famille passeraient par son téléphone fixe. Il pouvait tout de même passer la nuit sans son téléphone portable sans s'en rendre malade ! Alors il se dit que le plus simple serait de demander à Kirishima de le lui rapporter demain matin au travail.

Il feuilleta les pages de son carnet d’adresses pour trouver le numéro de téléphone fixe de Kirishima. Puis, tout en le composant, il se dit qu'il serait préférable à l'avenir de garder les coordonnées du type quelque part en évidence, en cas d’imprévus comme celui-ci.

-Allô !
-Ah, Hiyo ? C'est moi, Yokozawa.

Hiyori avait décroché le téléphone, mais Yokozawa avait tellement l’habitude d’appeler depuis un téléphone portable qu’il oublia presque de se présenter. Il lui précisa donc immédiatement qui il était.

-Oniichan ? Qu'est-ce qui ne va pas ? Tu n'appelles jamais sur le téléphone de la maison, d’habitude !

Il ne pouvait pas lui reprocher d’être surprise, car il venait de lui souhaiter « bonne nuit » avant de s'en aller seulement quelques minutes auparavant.

-Désolé, je crois que j'ai oublié mon téléphone portable chez vous. Tu le vois quelque part ?
-Hum... il n'est pas sur la table... Je vais chercher ! Je te passe Papa en attendant ! Hé, Papa… C'est Oniichan sur le téléphone fixe !
-Sur le téléphone fixe ?
-Ouais, il a oublié son téléphone portable ici. Tiens !

Kirishima prit le téléphone tendu par sa fille :
-Alors t’as oublié ton portable ? C’est pas malin.
-Ouais ouais, ça va ! Je pensais qu'il était dans mon sac.

Il repassa dans son esprit l’enchaînement des événements de la soirée : il avait rangé son téléphone dans son sac, mais en entendant la sonnerie qui indiquait un nouveau message, il l'avait sorti à nouveau.

-Je ne le vois pas ici. Où l'as-tu laissé ?
-Je pense qu'il doit être sur le canapé. Il ne serait pas sous un coussin ?

Yokozawa se rappelait avoir vérifié sa boîte mail dans le séjour. Quand il avait commencé à rédiger une réponse, Kirishima avait surgi en lui rabâchant une fois de plus de ne pas travailler en dehors des heures de bureau :
-C'est parce que tu réponds toujours qu'ils te sollicitent comme ça à toute heure du jour et de la nuit.

Même si Yokozawa admettait qu'il n'avait pas tort, il ne parvenait pas à s’empêcher de penser à son travail 24h sur 24. Il se disait qu'il serait bien pratique d’avoir un interrupteur « marche-arrêt » comme Kirishima. Mais c’était beaucoup plus facile à dire qu'à faire, sinon il aurait suivi les conseils du type depuis longtemps.
Leur conversation avait effacé son téléphone portable de son esprit et il avait dû le poser quelque part où il l'avait totalement oublié.

-Il n'est pas sous les coussins, ni dans les interstices du canapé non plus. Hiyo, fais sonner le téléphone de Yokozawa pour moi, s’il te plaît.
-Tu veux juste que je compose son numéro ? demanda-t-elle.

L'instant d’après, Yokozawa entendit résonner la sonnerie de son portable du côté de Kirishima. Comme il l'avait soupçonné, il était bien quelque part dans l'appartement de Kirishima.

-Hiyo, tu peux me dire d'où ça vient ?
-Ça vient du canapé... Je peux l'entendre d’ici… Qu’est-ce que t’en penses, Papa ?
-Ah ! Trouvé ! Pourquoi est-ce que Sorata était allongé dessus ... ?

Yokozawa put entendre Kirishima rire en présentant des excuses à Sorata, pour rassurer le chat qui venait d'être réveillé au milieu de sa sieste.

-Merci.
-Je te l'apporterai à ton bureau à la première heure demain matin. Tu seras probablement arrivé plus tôt que moi, non ?
-Appelle-moi sur mon poste dès que tu arrives, je viendrai le chercher à ton bureau.

C’était impoli de demander à Kirishima de lui ramener quelque chose qu'il avait lui-même oublié. Yokozawa ne voulait pas abuser de lui, non plus.

-Pourquoi perdre du temps à s'appeler pour ça ? Ça serait plus rapide si c'est moi qui passe te voir quand j'arrive.
-Ce n'est pas comme si ça faisait une énorme différence, en même temps.
-Ah oui ? A moins que tu n’aie pas envie que je vienne faire un tour dans ton service, c'est ça ?
-Ce n'est pas ce que...

Il aurait beau essayer de le nier, le type n'avait pas tort. Pratiquement tout le monde dans l’entreprise savait que Kirishima et Yokozawa étaient proches, mais il y avait encore des détails de leur relation qui restaient secrets et Yokozawa n'avait pas l’intention de les divulguer de si tôt.
De plus, certains collègues de Yokozawa qui semblaient insouciants et naïfs, faisaient souvent des remarques très perspicaces et tombaient dans le mile. Il ne pouvait pas nier qu'il préférait qu’on ne le voie pas interagir avec Kirishima. On risquerait de les percer à jour.

-Tu peux juste vérifier si je n'ai pas reçu de nouveaux messages ?
-Aïe aïe aïe, c'est un peu dangereux de demander à quelqu’un ce genre de choses. Qui sait, je pourrais fourrer mon nez dans quelque chose qui pourrait attirer mon intention.
-Ce n’est pas comme si j'avais quelque chose à cacher.

La plupart des paramètres de son téléphone portable étaient réglés par défaut. Il n'avait pratiquement jamais utilisé l'appareil photo et il n'avait pas de sonnerie spéciale ou d’option personnalisée sur son appareil. Tout ce qu'il attendait d'un téléphone était qu'il soit en mesure de recevoir et d’émettre des appels et des messages. Même toutes les photos du dossier d’images lui avaient été envoyées par Hiyori.

-...Rah, ton fond d'écran est si ennuyeux. Tu ne voudrais pas que je le change pour une superbe photo de moi ?

Il pouvait déceler le brin de malice dans la voix de Kirishima qui suggérait que le type était en train de le taquiner, alors il choisit de ne pas y prêter attention.

-Fais ce que tu veux. Je le changerai plus tard de toute façon.
-Tu es beaucoup moins mignon que d'habitude, ce soir !
-Tant mieux.

Ce type avait définitivement un grain pour penser de telles choses à propos de Yokozawa. Kirishima était probablement la seule personne au monde à penser qu'il était mignon. Ce serait vraiment un soulagement pour Yokozawa s'il pouvait se rendre compte à quel point il avait des goûts bizarres.

-Non, ne dis pas ça. Mais je dois admettre que ton esprit de contradiction est tout aussi adorable, à sa façon.
-Je n'ai pas l'esprit de contradiction. Je dis exactement ce que je pense, nuance !

Yokozawa combattait désespérément l'envie de se masser le crâne pendant cet échange téléphonique avec Kirishima. C’était dans des moments comme ça qu'il se demandait ce qu'il avait pu faire pour mériter ça. Mais alors il se passait toujours quelque chose qui lui rappelait qu’il y avait toujours des avantages et des inconvénients à tomber amoureux de quelqu'un comme lui.

-Allez, ne monte pas sur tes grands chevaux. Je ne faisais que te taquiner un peu.
-Espèce de...

Le visage de Yokozawa se crispa à la réponse sans gêne de Kirishima. Il ne faisait que le taquiner un peu ?

Ne voulant pas s'attirer les foudres de Yokozawa, Kirishima préféra changer de sujet :
-Oh oui, tu m'as demandé de vérifier tes appels... Je ne vois pas de nouveaux messages ni de nouveaux appels. Mais ça serait bizarre si quelqu'un t'envoyait un message à cette heure de la nuit.
-Je reçois des demandes de confirmation en urgence, parfois.
-Tu régleras ça demain, alors. T’as réussi à paumer ton téléphone pour une nuit, c'est l'occasion pour toi de te reposer convenablement.
-Je suis comme ça, je n'y peux rien !

Yokozawa était toujours enclin à angoisser pour tout et n'importe quoi, alors il préférait passer son temps libre à régler les problèmes tout de suite, dès qu’il les apprenait, plutôt que d’attendre et de se dire « Si seulement j’avais fait ceci » ou « Si seulement j'avais fait cela ». Ce n’était qu’une façon pour lui de préserver sa santé mentale.

-Ben alors essaye d'atténuer un peu ton côté « bourreau de travail », d'accord ? Tu vas très vite te retrouver six pieds sous terre si tu continues comme ça.

Yokozawa était à présent habitué à être la cible des taquineries de Kirishima, mais parfois, le type lui exprimait maladroitement ses craintes, comme maintenant. Alors dans ces moments-là, Yokozawa cachait son embarras en mettant fin immédiatement à la conversation :
-Arrête de dramatiser. Apporte-moi le téléphone demain, ok ?
-Oui oui, d'accord.
-Alors... Bonne nuit.
-Bonne nuit. À demain.

C’était un peu étrange et difficile de se dire au revoir au téléphone, alors c'est avec un pincement au cœur que Yokozawa raccrocha le combiné.


***

-Yokozawa est-il arrivé ?

Il était environ 9h du matin quand Kirishima fit son apparition dans les bureaux du service commercial.

-Un problème, Kirishima-san ? Puis-je vous aider ?

Dès les premières heures de la matinée, la plupart des employés du service commercial étaient déjà affairés à leur travail, puisqu’ils avaient des horaires de bureau. Mais ce n’était pas le cas dans tous les services, car certains employés (notamment les éditeurs) avaient des horaires plus souples. Kirishima était toujours l'un des premiers éditeurs à arriver le matin afin de s'avancer dans son travail, mais aujourd'hui, il était particulièrement matinal. C’est pourquoi Henmi paniquait, s’imaginant tout de suite que quelque chose de grave était arrivé.

-Je suis ici pour faire une livraison, sur ordre de Yokozawa.

Henmi ouvrit les yeux en grand à la réponse de Kirishima.
-Sur ordre... ?
-... Kirishima-san, pourrais-tu, s'il te plaît, te retenir de proférer de telles bêtises susceptibles d'être mal interprétées ! Je ne t'ai rien ordonné, je t'ai juste demandé gentiment.

Yokozawa luttait contre l'envie de déchaîner sa colère sur lui pour employer un ton courtois. Pour tous ceux qui les observaient, il paraîtrait puéril de perdre son sang-froid maintenant.
Il avait conscience qu'il adoptait une attitude plutôt fière et arrogante quand il parlait à Kirishima en privé, mais c’était en grande partie dû aux provocations incessantes que Kirishima lui lançait.

-Et ? Quelle est la différence ? Tiens, voilà ton téléphone portable. Essaye de ne pas l'oublier la prochaine fois.
-M-merci...

La douceur avec laquelle Kirishima venait de lui remettre négligemment son téléphone déstabilisa Yokozawa, qui s’était préparé à une joute verbale acharnée. Mais ce matin-là, Kirishima semblait avoir jeté l'éponge très rapidement.

-Bon, à plus tard ! Je t’appellerai pour discuter de la vente promotionnelle tout à l'heure.

Après un geste de la main, Kirishima prit congé.

-Ouah, ça m'a fait un choc de le voir ici ! J’avais peur d'avoir à nouveau foiré un truc! soupira Henmi soulagé, lui qui avait cru avoir fait une énorme bêtise sans s'en rendre compte.

-ça veut dire que tu foires très souvent des trucs ?
-Bien sûr que non ! Mais je ne peux pas dire que ça ne m’arrive jamais de faire des erreurs sans m'en rendre compte... Comme la dernière fois, vous voyez ?

Yokozawa se souvint que l'ensemble de ses collègues avaient dû travailler sans relâche pour rattraper une erreur commise par un employé qui venait de se faire transférer dans une autre branche de la société. Même s'ils avaient été en partie fautifs (ils auraient pu détecter son erreur bien plus tôt), ils avaient tous été accablés et tout tremblants, à l'époque. Cependant, ils étaient parvenus à régler cette histoire, mais au prix de bien des sacrifices.

-Il faut que tu aies un peu plus confiance en ton travail. Je suis là pour te soutenir, alors je ne laisserai plus jamais une erreur comme ça se reproduire.

Yokozawa disait cela pour se persuader que ça ne se reproduirait plus, en vérité. Il était lui-même humain, après tout. Il n’était pas infaillible à cent pour cent. Pourtant, Yokozawa avait raison : ils avaient tous besoin de plus de confiance en eux, dans le cadre de leur travail. La plupart des catastrophes surviennent pour cause de négligence, c'est pourquoi il est si difficile de séparer vie privée et travail. Un bon employé doit maintenir un niveau constant de vigilance pour s'assurer d'éviter d'éventuelles erreurs d'inattention.

-Mais dites-moi, Yokozawa-san, où avez-vous oublié votre téléphone portable ? Égarer vos affaires, ça ne vous ressemble pas !
-Ça t'apporterait quoi de le savoir ?

Yokozawa réalisa qu’Henmi mettait, une fois de plus, le doigt sur une question gênante. Comme il grommelait intérieurement, il baissa les yeux. Mais comme à son habitude, Henmi sauta sur l'occasion pour lui faire une démonstration de sa perspicacité.

-Ah ! Vous étiez encore chez Kirishima-san ? Je suis trop jaloux ! Invitez-moi à l'occasion !

Henmi ressentait une sorte d’admiration pour Kirishima et avouait parfois qu'il aurait envie de lui ressembler lorsqu’il serait plus « grand ». Même si Yokozawa avait envie de se moquer de lui en lui rétorquant qu'il était déjà « grand », il ne pouvait se résoudre à anéantir les espoirs d'Henmi, alors il le laissait radoter à sa guise.

Après tout, Henmi admirait Kirishima sans connaître sa véritable nature. Depuis que Kirishima et Yokozawa étaient devenus proches, ce dernier avait bien souvent été désarçonné par l'aspect puéril de la personnalité du type qui prenait toujours autant de plaisir à le persécuter.

-Alors pourquoi ne pas lui demander toi-même ?
-Je ne me permettrais jamais un tel manque de respect ! Je suis déjà nerveux quand je le vois.

Henmi n’avait pas tort. Tant que Kirishima se taisait, il émanait de lui un charisme impressionnant qui suscitait l'admiration générale. C'était peut-être pour ça que le type mettait un point d'honneur à adopter au bureau cette attitude si nonchalante.

-C'est bête pour toi, alors.
-Hein !? Mais vous êtes censé me dire plutôt quelque chose comme : « laisse-moi m’en occuper ».
-C'est hors de question. Maintenant, arrête de divaguer et remets-toi au travail !

Les épaules d'Henmi s'affaissèrent au rejet de Yokozawa et, la mine penaude, il regagna son bureau.

En vérité, Yokozawa s’efforçait d’éloigner le plus possible Kirishima du service commercial, à part en cas d'urgence. C’était vraiment trop pénible à la longue de rattraper les bourdes du type après son passage.

Il se replongea alors dans le dossier sur lequel il était en train de travailler, dans l'intention de recueillir des informations pour la réunion qui se tiendrait plus tard. Pourtant, sa concentration lui faisait défaut et son esprit dériva sur l'attitude curieuse de Kirishima ce matin. Il avait été beaucoup plus docile qu'à son habitude, même si on mettait de côté qu’il était en public.

Avait-il fait quelque chose sur le téléphone portable de Yokozawa ? Il se souvint alors de leur conversation de la veille et les moqueries de Kirishima à propos du fond d'écran de son téléphone. Il fouilla dans sa poche pour s'emparer de son portable.

S'il avait remplacé son fond d'écran par une photo compromettante, il courrait le risque d'attirer les suspicions des gens. Alors, juste par précaution, il ouvrit le clapet de son téléphone et vérifia l'écran d’accueil. Mais à sa grande surprise, rien n'avait été modifié.

-...je suppose que je me fais des films.

Kirishima ne passait pas non plus son temps à mettre la pagaille dans la vie de Yokozawa. C’était plutôt Yokozawa qui devenait paranoïaque, à force d’agir comme si le type lui faisait des blagues en permanence.

Après s’être calmé, il se concentra à nouveau sur l'écran de son ordinateur pour se remettre au travail.


-Ugh...

Toute la journée, Yokozawa avait enchaîné les réunions et n'avait pas eu une seconde à lui pour s'occuper des dossiers qui s’étaient accumulés sur son bureau. Il n'avait pas d'autre alternative que de faire des heures supplémentaires afin de boucler ces dossiers en suspens. Même s'il avait la possibilité de reporter ce travail au lendemain, il préférait s’y atteler au plus vite pour ménager ses nerfs. Il désirait boucler toutes ces affaires le plus vite possible pour être en mesure de quitter le bureau au plus tôt vendredi.

Mais au moment de se plonger dans le travail, il réalisa que son corps raide souffrait d'un trop-plein de tensions, alors il préféra se dégourdir un peu les jambes pour être d’attaque par la suite.

-Je fais une pause, annonça Yokozawa en glissant son téléphone portable et quelques pièces de monnaie dans sa poche.
-Hein ? Vous voulez dire que vous allez faire des heures supplémentaires ? demanda Henmi, visiblement surpris.

Il était peut être difficile pour Henmi de se résoudre à rentrer chez lui tant que Yokozawa restait au bureau, mais en regardant autour d'eux, il réalisa que la plupart de leurs collègues avaient déjà quitté le travail.

-Je dois encore m'occuper d’un peu de paperasse avant de rentrer à la maison. Tu peux partir avant moi, si tu veux.

C’était de sa faute s'il était encore coincé ici, il ne pouvait donc pas demander à ses subordonnés de rester travailler. Bien sûr, certaines personnes au bureau obligeaient leurs subalternes à suivre leur rythme, mais Yokozawa désapprouvait ces méthodes. Même s’il privilégiait le travail d'équipe, il aimait à penser que trop de pression sur les employés était contreproductif.

-Dans ce cas, je m'en irai quand je jugerai qu'il est temps de partir.
-Compris. Mais n'en fais pas trop, quand même !

Henmi sourit à la mise en garde de Yokozawa :
-Je pourrais vous dire la même chose ! Ne vous tuez pas à la tâche, Yokozawa-san !

Yokozawa ne put retenir un sourire ironique à sa remarque :
-Je n'aurais jamais pensé entendre ça de toi, un jour ! Je suppose qu’il vaudrait mieux que je fasse plus attention, alors.

Il ne s'attendait pas à entendre de la bouche de l’un de ses subordonnés ce que Kirishima avait l'habitude de lui dire.
Yokozawa semblait sans doute de l’extérieur trop exigeant avec lui-même… Peut-être que quelques changements dans son mode de vie ne lui feraient pas de mal ? Il poussa un profond soupir et se dirigea vers la salle de pause.

***

Quand il revint à lui, il remarqua qu’il que son angle de vision était étrangement incliné et que sa tête reposait sur quelque chose de plus ferme et de plus massif qu'un oreiller. Encore un peu confus, il avait du mal à dire où il se trouvait et quelle heure il était, de fait il ne saisissait pas vraiment ce qu'il faisait là. En fouillant dans son esprit, il se rappela s’être dirigé vers la salle de pause pour se reposer un peu avant de se remettre au travail.

Il était certain qu'il s’était acheté un café en pensant qu'un peu de caféine et de sucre lui permettrait de réveiller sa carcasse fatiguée. Mais une fois assis, une vague de fatigue l'avait soudainement submergé et il avait posé la tête contre le mur pour se reposer un peu. Après, tout était flou, ce qui suggérait qu'il avait dû succomber aux bras de Morphée.

Il savait bien qu'il ne devait pas traîner, qu’il devait se remettre au plus vite au travail, mais la fatigue était bien trop forte et comme il luttait pour garder les yeux ouverts, une voix qui provenait du dessus lui dit :
-Tu peux dormir un peu plus si tu veux. Je te réveillerai dans 10 minutes.
-Ah... ok... pensa-t-il mollement, résolu à se rendormir à nouveau.



Mais la sensation d'une main qui lui caressait les cheveux lui fit reprendre conscience en un éclair. Quand il ouvrit à nouveau les yeux, il se retrouva face à face avec Kirishima qui le fixait. Avant qu'il puisse se demander pourquoi Kirishima était ici, il se releva presque par réflexe :
-Bordel de m… !!

Son sursaut propulsa sa tête contre le menton de Kirishima. Ils firent un bruit sourd en se cognant. Ils se retrouvèrent tous les deux à masser leur zone blessée.

-Aaaaaïe... Bordel, ça fait mal, imbécile !
-Je pourrais te dire la même chose ! Qu'est-ce que tu fais là !?

Son ton marquait sa panique de se retrouver dans une telle posture. En plus, il venait de se réveiller en sursaut, alors il n'avait pas les idées encore très claires.

-Comment ça? Je te laissais dormir sur mes genoux, évidemment ! Pff, si tu avais vu la position dans laquelle je t'ai trouvé. Moi je te prête mes jambes pour ta sieste, et voilà comment tu me remercies ?
-Ne prends pas ce ton condescendant avec moi !

Ce n’était pas comme s'il avait demandé à Kirishima de faire une telle chose ! Même si leurs collègues de travail étaient déjà pratiquement tous rentrés chez eux, ils devaient se conduire prudemment, sachant que quelques éditeurs traînaient habituellement dans les parages à cette heure-là.

-Tu insinues que ce n'était pas confortable ?
-Déjà, ce n'est pas la question, et puis comment quelqu'un pourrait être « confortable » !?
-Allons, ne joue pas avec les mots ! C’est toujours mieux que rien, non ? Monsieur « je suis sur le point de tomber de la chaise sur laquelle je roupille » !
-Alors tu aurais pu me réveiller !
-Pourquoi est-ce que j’aurais fait une chose pareille ? Ce n’est pas comme si j'avais souvent l'occasion de te regarder dormir, après tout. Tu veux voir ?

Kirishima sortit son portable de sa poche pour montrer à Yokozawa la photo qu'il avait prise. C’était effectivement une sacrée surprise de le voir ainsi, mais rien qui ne justifiait de prendre une photo et de la mettre ensuite sous le nez du principal intéressé.

- Je te le répète une fois de plus: ne prends pas de photo de moi comme ça ! Quand est-ce que tu vas te le rentrer dans le crâne !?

Sa colère soudaine éclata, tandis que la honte et le dégoût l’envahissaient. L'épuisement auquel il avait succombé tout à l'heure s'était à présent entièrement envolé.

-Allez, il n’y a pas de quoi en faire un drame ! Tu serais infiniment plus populaire si tu apprenais à rester calme et impassible face à ce genre de choses.
-C'est bien la dernière chose que j'ai envie d'entendre de toi...

Les veines de sa tempe commençaient à palpiter du fait de son énervement. Mais en se rappelant qu’il ne devait pas rentrer dans le petit jeu de Kirishima, il avala le reste de son café froid en une seule gorgée. Il était initialement venu là pour se reposer, mais être tombé sur Kirishima avait sapé ses dernières forces. La seule chose qu'il espérait, c’était que le type grandisse et arrête enfin de le taquiner sans cesse.

-Au fait, je n'ai rien contre le fait d'utiliser des bras pour une petite sieste, en contrepartie, maintenant.

Le ton détaché que Kirishima venait d'employer incita Yokozawa à répondre sans réfléchir :
-... Les bras de qui ?
-Tes bras à toi.
-...pour qui ?
-Pour moi.

Yokozawa sembla ne l’envisager pas plus d’une seconde avant de rétorquer :
-Bordel, qui a dit que je te laisserais... ?!

L'image de cette scène venait subitement d’apparaître sans son esprit et lui avait instantanément donné la nausée. Comment Kirishima pouvait-il lui demander une telle chose avec autant de désinvolture ? Faire une sieste sur les genoux ou dans les bras de quelqu'un ? Bon sang, ce n’était pas le genre de choses que peuvent faire entre eux des types de plus d'1m80 !

-Allez, juste un petit peu. C'est pas juste que Sorata soit le seul à en profiter. Moi aussi j'en ai le droit !
-Ne sois pas jaloux d'un chat !

Il était difficile de dire à quel point Kirishima était sérieux : il pouvait très bien ne pas plaisanter du tout, aussi Yokozawa fit-il un pas en arrière face à l’air renfrogné et sérieux du type.

-Je ne suis pas jaloux, mais envieux, c'est tout. Si c'est non pour les bras, alors les genoux feront l'affaire.

Essayer de discuter avec quelqu'un comme Kirishima, qui ferait sans aucun doute la sourde oreille, reviendrait à parler à un mur. Il était donc préférable de ne pas insister inutilement :
-Arrête de traîner au bureau et rentre à la maison ! Hiyo est en train de t'attendre, non ?
-Aucun souci, ma maman reste avec elle, ce soir. J'ai dû assister à une tonne de réunions aujourd'hui, donc j'ai pris un gros retard dans mon travail. Comme je veux tout boucler avant vendredi, j'essaye de m'avancer le plus possible.
-Raison de plus pour ne pas s'attarder ici.
-Hé ! Tout le monde a besoin de faire une pause, non ?
-Quoi ? C'est une pause, ça... ?
-Quoi qu'il en soit, j'ai pu au moins te voir et ça suffit à recharger mes batteries. Je vais me reposer sur ton épaule, alors ne bouge pas.
-Mon épaule ?

À lieu de lui répondre, Kirishima posa lentement sa tête sur l'épaule de Yokozawa. Même si ses cheveux qui effleuraient ses oreilles et son cou le chatouillaient, Yokozawa resta immobile et silencieux.

-... t’es un peu raide.
-Si ça te dérange, je ne t’oblige pas à continuer.
-C’était juste un commentaire.

Yokozawa ne comprenait comment cette position pouvait être confortable pour lui, mais Kirishima continua à s’affaler contre lui de tout son poids. Ses pensées se troublèrent quand il sentit son souffle chaud si près de lui.
-Yokozawa... ne prête jamais ton épaule, tes bras ou tes genoux à quelqu'un d'autre que moi, d'accord ?
-...Tu es le seul qui en voudrait, en même temps.
-Tu crois ?
-Bien sûr.

Yokozawa ne put s’empêcher de retenir un petit rire devant l’angoisse ridicule de Kirishima. Alors, dérangé par le rire qui secouait les épaules de Yokozawa, Kirishima se mit à rire, lui aussi.


***

-Hein...qu'est-ce que... ?
La sonnerie stridente de son téléphone posé sur son oreiller retentissait. Ce n’était pourtant pas son alarme de réveil… Yokozawa plissa les yeux dans l’obscurité pour vérifier l’heure. C’était encore bien tôt pour se réveiller et il lui restait encore quelques minutes de sommeil devant lui.

-...Putain, qui m'appelle à cette heure... ?

Suivant la personne qui l'appelait, il ne serait pas si grave de ne pas décrocher, mais lorsqu’il ouvrit le clapet de son téléphone portable et vit le nom de son interlocuteur, Yokozawa hésita.

Sur l'écran de son téléphone il pouvait voir écrit « Darling ~ ♥ » et une photo de Kirishima qui prenait une pose ridicule, ornée de petits cœurs et de paillettes roses.

-...Bordel qu'est-ce que c'est que ça... ?! rugit-il dans le combiné après avoir décroché.
-Bonjouuur ! As-tu fait de beaux rêves ? répondit Kirishima en riant.
-Arrête ça et dis moi plutôt ce que tu as foutu avec mon téléphone ?!
-Hé, c'est toi qui m'as dit que je pouvais faire ce que je voulais avec ton téléphone. Et je te fais remarquer que puisque que tu savais que c'est moi qui t'appelais, alors ça signifie que tu acceptes que je sois ton « darling » !
-Arrête de raconter des conneries ! Dis-moi plutôt pourquoi tu m'appelles à cette heure.

Il avait encore bien vingt minutes devant lui avant de se réveiller. Sa colère menaçait d’exploser en voyant son précieux sommeil être perturbé de cette façon.

-Je t’appelle pour te réveiller, bien sûr. Tu n'avais pas remarqué ma petite blague, alors j'ai dû prendre les choses en mains !
-...............

En réalisant qu'il venait de l'appeler si tôt dans la matinée pour cette raison stupide, Yokozawa ne trouva même pas l’énergie d'être consterné.

-Ma photo est superbe, hein ? C'est Hiyo qui l'a prise et…

Yokozawa raccrocha. Il n’était définitivement pas d'humeur à écouter les bêtises de Kirishima. Il navigua ensuite sur l'écran de son téléphone pour accéder à son répertoire afin de modifier les attributs de personnalisation du numéro du type.

-Cet abruti, pourquoi est-ce qu’il est toujours aussi... A son âge... faire des conneries pareilles, c'est vraiment... murmurait Yokozawa à lui-même.

Tout en grommelant, il modifia les paramètres du numéro de Kirishima et retira cette photo ridicule qui lui était associée. Mais alors qu'il s’apprêtait à supprimer définitivement l'image de sa carte mémoire…

-...........

Avait-il en fait vraiment besoin de supprimer cette photo ? Il referma le clapet de son téléphone et enfouit son visage dans l'oreiller, submergé par une vague d'épuisement.

À quel moment ce type s’arrêterait de faire des choses aussi stupides ?
Mais le plus bizarre, dans toute cette histoire, c'est qu'en dépit de l'esprit tordu de Kirishima, Yokozawa ne parvenait jamais à lui en vouloir véritablement.

-...Je suppose que c’est pour ça qu’on dit que « l'amour rend idiot »...

Afin d’oublier ce sentiment qui le dépassait totalement, il se laissa retomber dans le lit. Il régla à nouveau son réveil, car il avait encore un bon quart d'heure devant lui avant de se réveiller. Sans savoir qu'une heure plus tard il allait le regretter, il se replongea dans un profond sommeil.


Fin du chapitre 1

À suivre... 

39 commentaires:

  1. ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! décidément, yoko est vraiment trop fier :3 mais bon, c'est ce qui le rend mignon ^^

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  2. J'adore ! Le chapitre est sorti rapidement ! Merciii ! ^o^ ♥
    J'ai adoré et j'ai bien rigolé ! >w< ~ Il y a vraiment beaucoup de sentiment entre mes deux chéris ! =3

    Merci encore pour votre travail ! ♥

    Aurore

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  3. trop hâte de savoir ce qui va se passer !!!!
    Merci pour ce chapitre !

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  4. OUUUAH MERCI BEAUCOUP Quelle rapidité !!!

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  5. Trop chou ! *¬* J'ai trouvé ça adorable le fait que Yoko se réveille sur les genoux de Kiri <3 Et le coup de tel le matin, mdrrrrr... je me demandais aussi ce qu'il avait pu faire comme bêtises xD Ya pas à dire, je les adores tous les deux ! ^o^

    En tout cas, merci merci pour ce super chapitre ! <3 en plus, il est sortie vite c'est trop bien ! n____n Je vous aiiiiime ! xD

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    1. Avouons que c'est le genre de blague bien relou quand même XD

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  6. génial, merci, c'est toujours aussi bien!

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  7. Merci beaucoup pour ce chapitre !!! J adore vraiment c'est deux là, je m'en lasserais jamais de lire leur histoire d'amour encore!!!!

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  8. Merciiiiii pour ce magnifique chapitre toujours aussi mignion
    Je ne me lasserais jamais de ce couple

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  9. Ahahah le coup du " darling " est trop marrant XD merci encore pour ce chapitre <3

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  10. Nyaaaa!!! Magnifique!!!
    Merci beaucoup pour ce début de volume n°4!!!

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  11. Super chapitre ça commence très bien, un Kirishima toujours aussi taquin même si par moment il se calme (je me demande si parfois il n'a pas peur que Yokozawa en ait réellement marre et veuille le quitter mais si c'est impossible car il est trop amoureux... Parfois j'ai l'impression que Kirishima doute beaucoup même si il passe souvent pour quelqu'un de gamin)

    Trop choubidou quand Yokozawa change d'avis et ne supprime pas la photo... L'amour ^^

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    1. Oui, Kirishima est super jaloux et c'est un gros flippé de la vie, malgré ses grands airs :)

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  12. super mignon le coup du téléphone, et bizarrement yoko a gardé la photo hein ! J'ai hâte de lire la suite , encore merci pour les traductions

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    1. Il garde la photo parce que ça lui fait mal au cœur d'effacer une photo de son amoureux :)
      Il est trop gaga le Yoko :)

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  13. Et on repart pour une super volume !!! <3 Merci =D

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  14. Merci pour ce chapitre !!!
    C'est toujours un plaisir de suivre la romance de Kirishima et Yokosawa. Ils se taquinent que de vrai gamins et sont toujours aussi mignon.

    Vous nous gâtez !!!
    Caroms

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  15. Merciiiii !!! Ce nouveau tome s'annonce génial !!

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  16. AAAAHW NAAAN TROP MIGNON QUOI ♡
    Ils sony love love tous les deux ♡
    Merci beaucoup !!!!! ♡♡

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  17. Bonsoir :)
    C'est la toute première fois pour moi que je vous poste un commentaire;
    A vrai dire si j'ai connu ce blog c'est parce qu'une amie vous lisant depuis pas mal de temps m'a fortement conseillé de lire Yokozawa Takafumi no baai comme j'adore énormément Yokozawa. Et à vrai dire j'ai absolument tout lu en l'espace d'une semaine tant j'étais passionnée par cette lecture. Ca se lit tout seul. Vos traductions sont d'une excellente qualité, et très rares sont les fautes d'orthographe et ça ne peut que me plaire !
    Vous comptez d'ores et déjà une nouvelle lectrice qui vous sera fidèle, qui vous encourage et vous remercie sincèrement de tout le travail que vous fournissez pour obtenir un si beau rendu !
    -
    Pour ce qui en est de ce chapitre, c'est un parfait début de volume ! J'ai vraiment adoré la petite sieste sur les genoux de "Darling ~" hehe. La fin du chapitre donne vraiment trop envie de lire la suite !

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    1. Merci de lire ce super romans ! En espérant que la suite te plaise :)

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  18. Ce début promet pour ce volume 4 !! *__*
    Yoko-chan qui s'épuise au travail et qui se réveille , la tête sur les genoux de Kirishima j'ai aimé cette scène <3 Kirsihima jaloux de Sorata ..sa jalousie n'a aucune limite mais c'est toujours aussi adorable ♥ Mais ma préféré c'est le coup du "Darling" car rien qu'imaginé la scène j'ai eu un bon gros fou rire xD !! Et Yoko-chan qu'a préféré la garder c'est trop nhfjhgfugheu >< L'amour est peut-être idiot mais le cœur a ses raisons que la raison ignore après tout ^.^ Voilà comment commencé une journée en beauté à la manière de Kirishima , je retiens ^_^
    Arigato pour ce premier chapitre ♥

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    1. La jalousie de Kirishima n'a aucune limite ! Clairement ! Il est jaloux du chat, de sa propre fille etc... aucune limite quoi ! A croire qu'il est même jaloux de son slip !

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  19. Ah la la c'est de plus en plus passionnant ! merci beaucoup pour la traduction

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  20. Mais que va-t-il se passer ? Que va-t-il regretter ? Le suspense est à son comble !!! Décidément le volume 4 démarre sur des chapeaux de roue.
    Un grand merci pour ces traductions toujours aussi rapides et pour tout votre travail !
    Gaïa (^_^)

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    1. Il va regretter de se rendormir alors qu'il doit bientôt se réveiller ^^

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  21. !!Pourquoi il vas le regretter ?
    Merci pour votre traduction de ce 4ième volume. Je suis sur qu'il sera aussi ou encore plus passionnant que les précedents

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    1. Il va regretter de se rendormir alors qu'il doit bientôt se réveiller ^^

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  22. Le premier chapitre de ce volume commence fort ! J'ai hâte de voir ce qu'il nous réserve ! ^-^
    J'ai bien rigolé en lisant le passage du téléphone ^o^
    Kirishima ne rate jamais une occasion d'embêter ce cher Yokozawa XD
    J'aurai bien aimé voir la fameuse photo >.< (Kirishima est si ridicule que cela O_o' ? )
    Merci encore pour ce chapitre et bonne continuation ! *-*

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    1. C'est Yokozawa qui dort sur la photo, non Kirishima :)

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  23. Merci pour votre superbe traduction j'ai hâte de lire la suite :) ils sont trop chou

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  24. Merci pour vos super géniales traductions!!! Trop hâte de voir la suite, la fin donne trop envi de continuer à lire, à lire, à lire, à lir... *sort*

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  25. ahhhhhh!!! C'est une vrai delice alire!! on en perd pas ne miette!!!! J'adore!!MERCI pour la traduction!!!!

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  26. Je peux pas attendre la suite!!! J'aime trop cette histoire et vos traductions sont très plaisantes à lire!

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  27. j'ai beaucoup rigolé merci !

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  28. Ce chapitre est tout bonnement génial, un chapitre tout en humour ça fait du bien :)
    Je suis vraiment 100% (et même au delà ) à fond dans ce couple, et Kirishima est vraiment LE favoris dans mon coeur ( Devant Takano, qui est déjà super ) j'adore ce personnage ! Un régal ce début de volume, évidemment, 1000 merci !

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  29. J'adore vraiment cette histoire ! Merci pour les traductions ! Ce serait bien s'il pouvait y avoir d'autres traductions ;)
    MERCI pour tout

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