dimanche 5 octobre 2014

SIH - Yokozawa no Baai vol.4 - Chapitre 2 Partie 2

Titre: Yokozawa Takafumi no Baai vol.4
Série: Sekai-ichi Hatsukoi
Auteurs: Nakamura Shungiku et Fujisaki Miyako
Rating: 16+
Langage:
Français
Résumé:  ----------
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-... Tsss, siffla Yokozawa, irrité, quand il fit une énième faute de frappe.

Il se trouvait dans un tel état de nervosité depuis le début de la semaine que ça commençait à affecter son travail. Mais même s’il en avait conscience, il ne parvenait pas à prendre le dessus sur sa mauvaise humeur.

Il savait pertinemment pourquoi il était dans cet état, même s'il avait beaucoup de mal à l’admettre... C’était précisément parce qu’il n'avait pas pu passer beaucoup de temps en tête-à-tête avec Kirishima la semaine dernière. En plus de leur emploi du temps surchargé, Kirishima avait dû quitter la ville le week-end dernier pour assister à un événement autour du manga et de l'animation.
De son côté, Yokozawa avait dû prêter main forte lors d'une séance d'autographes lundi dernier, jour qui était initialement férié. De fait, les deux hommes n'avaient pas pu se voir durant leur temps libre. En plus, il n'avait pas pu rendre visite à Hiyori et Sorata non plus, ni même avoir une minute à lui pour se détendre.

Yokozawa s’était dit qu'ils pourraient au moins déjeuner ensemble aujourd'hui, alors il lui avait envoyé un sms ce matin. Mais Kirishima lui avait finalement répondu qu'à cause de la fin du cycle de l’édition du magazine, il n’aurait pas le temps de manger à l’extérieur.

-Yokozawa-san, avez-vous un moment à m’accorder ? demanda Henmi, alors que son supérieur poussait un énième soupir en consultant le message de refus qu'il venait de recevoir.

Yokozawa se remit aussitôt en mode « supérieur hiérarchique » :
-De quoi s’agit-il ?
-Les affiches pour la prochaine campagne promotionnelle sont arrivées et elles ont l'air vraiment bien.
-Ouais. Elles vont sûrement attirer l’œil, une fois affichées dans les librairies.
-Effectivement ! Bon alors je vais montrer tout ça au service éditorial…
-Je t'en remercie. Ah, attends, non ! J'ai une course à faire là-bas, alors je vais m’en charger.
-Hein ? Vous êtes sûr ? demanda Henmi, surpris par la proposition de Yokozawa.

On pouvait comprendre la surprise du jeune commercial, car c’était souvent son supérieur qui l’envoyait là-bas pour éviter le plus possible de tomber sur Kirishima au bureau.

-J'ai besoin de discuter d'un truc avec eux. En plus, ils nous ont bien rendu service en demandant à leurs mangakas de réaliser des illustrations inédites pour la campagne promotionnelle, alors je tenais à les remercier en personne.

Avec ce genre d'excuses, Yokozawa éviterait d’être assailli de questions gênantes quand il reviendrait.

-Je comprends. Alors, quand vous reviendrez, ça ne vous dérangerait pas de jeter un œil sur ma proposition de projet ?
-Bien sûr. Je ne devrais pas en avoir pour longtemps, alors je serai de retour dans une minute.

Yokozawa prit l'enveloppe de documents promotionnels et quitta les bureaux du service commercial pour se diriger vers l'ascenseur. Une fois arrivé au cinquième étage, il prit le chemin de la division de Japun. Quand il fut dans le couloir qui débouchait sur les bureaux du magazine, il jeta un coup d’œil prudent à l’intérieur du service. Il y régnait déjà une atmosphère particulièrement sinistre.

-................

C’était encore plus tendu que ce qu'il avait imaginé. Une fatigue générale semblait ralentir et peser sur le moindre objet et le moindre mouvement. Yokozawa se figea aussitôt qu'il posa le pied dans le service éditorial de Japun.
Kirishima lui avait raconté que ce mois-ci, la publication ne se passait pas très bien et Yokozawa se rappela alors que le type lui avait paru en effet plutôt tendu.
Kirishima était rarement de mauvaise humeur au travail, mais il était vraiment au fond du puits aujourd'hui, sans doute à cause de l'ambiance générale du département d’édition.

Tous les éditeurs semblaient au bord de l’épuisement. Yokozawa avait de plus en plus envie de revenir sur sa décision et de tourner les talons. Alors qu’il s’apprêtait à prendre ses jambes à son cou et à regagner son propre service, le visage de Kirishima apparut dans son champ de vision.

-!!

Leurs regards se croisèrent, ce qui troubla brusquement Yokozawa. Mais il serra soudain les dents de frustration quand il réalisa qu'il venait d'offrir à Kirishima une occasion en or de le taquiner. La plupart du temps, il parvenait pourtant à maintenir un visage impassible au bureau, mais parfois, il se faisait surprendre.

Kirishima, qui faisait peine à voir, se leva et s’approcha de lui. Mais quand Yokozawa recula d’un pas avec hésitation, un peu désarçonné par l'intensité du regard du type, Kirishima saisit fermement son bras, empêchant toute fuite :
-T’arrive pile au bon moment, Yokozawa.
-Qu...quoi ? s’exclama Yokozawa en clignant des yeux pendant plusieurs secondes, en se demandant ce qu'il se passait.

Ignorant la confusion de Yokozawa, Kirishima interpella Katou qui se trouvait tout près :
-Je sors quelques minutes !

Les deux hommes quittèrent le service éditorial.

Avec son bras immobilisé par l’emprise de Kirishima, Yokozawa fut entraîné dans le couloir, sans comprendre pourquoi le type avait parlé de « bon moment ».
S'il devait consulter Yokozawa pour quelque chose, pourquoi devaient-ils quitter les bureaux de Japun ? Même si ça concernait une affaire un peu épineuse, ils auraient tout aussi bien pu aller dans une des salles de réunion vacantes à proximité :
-C'est quoi le délire, là ?
-Tais-toi et suis-moi.

Kirishima maintint son emprise sur le bras de Yokozawa tout en cheminant dans le couloir et les longues jambes du type se mirent à accélérer le pas lorsqu’ils empruntèrent les escaliers.

La poigne de Kirishima sur son bras lui faisait adopter une position très inconfortable pour marcher, alors Yokozawa avait un peu de mal à suivre le rythme.
Et sans savoir pourquoi, il se trouva projeté à l’intérieur d'une salle de réunion déserte.

-Mais merde, qu'est-ce que tu fous… ?

Kirishima ignora sa question et verrouilla sans un mot la porte derrière lui, avant de se retourner vers Yokozawa avec un air sombre.

-Ki... Kirishima...-san... ?

Vu son expression, il avait dû à nouveau faire une bêtise et sa poitrine se serra en imaginant ce qui l'attendait.

-Il y a eu un autre problème dans... balbutia-t-il avant qu’un baiser soudain ne l’interrompe et que des lèvres avides ne ravissent les siennes sans même lui laisser le temps de reprendre son souffle.

Les pensées de Yokozawa se figèrent devant cet acte inattendu. Quand il reprit ses esprits après quelques secondes de flottement, il sentit ses hanches se faire empoigner fermement.

-Nn... hnm- !

Il frappa du poing le dos de Kirishima en signe de protestation, mais il ne reçut qu'un baiser encore plus intense en réponse.
La langue de Kirishima se fraya un chemin à travers ses lèvres pour conquérir sa bouche. Les bruits que produisit leur baiser mêlés à leurs souffles saccadés éveillèrent en Yokozawa une chaleur qu'il essaya vainement d'ignorer.

-Hnn...nn...

Il se raccrocha pourtant farouchement aux dernières bribes de bon sens qu’il lui restait pour ne pas céder. Ils étaient dans une salle de réunion, tout de même ! Même si la porte était fermée et qu'il y avait très peu de chance que quelqu'un fasse irruption ici, il restait une possibilité qu'on les surprenne. De plus, ils étaient tous les deux attendus et il était impardonnable pour des adultes responsables de faire ce genre de choses sur leur lieu de travail.

Cependant, quoique Yokozawa mourût d'envie d'exposer son point de vue à ce sujet à Kirishima, il avait besoin de sa bouche pour ça – bouche qui était évidemment occupée à autre chose à ce moment précis.
Alors qu'il envisageait de mordre la langue du type pour lui faire lâcher prise, Kirishima finit par le libérer de son baiser. Peut-être avait-il senti le danger ?

-Espèce de... !
-Merde, tu peux pas savoir comme je suis content de te voir. Je suis tellement en manque que je commence à devenir fou, lâcha Kirishima de but en blanc à un Yokozawa haletant.
Cela coupa court aux invectives que Yokozawa avait préparées.
-.... Hein ?
-N'avoir rien fait depuis trois semaines a été une vraie torture.
-Qu'est ce que... tu essayes de me dire que c'est pour ça que tu m'as traîné ici ?
-Oui, pourquoi ?
-Mais bordel, regarde où on est !
-Dans une salle de réunion, et alors ? En plus, j'ai fait en sorte d'en choisir une avec des murs épais, alors ne t’inquiète pas.
-Alors puisque tu as parfaitement conscience de l’endroit où nous sommes, essaie de te maîtriser un peu !

Peut-être que le type perdait les pédales à cause de la fin du cycle d’édition ?

-Impossible. Si tu ne me donnes pas quelque chose à me mettre sous la dent tout de suite, il n'y a aucune chance que je reste sur pied jusqu'à ce soir.

Kirishima glissa un doigt dans le nœud de la cravate de Yokozawa et tira dessus avec insistance. Avant même que Yokozawa réalise ce qu'il se passait, Kirishima avait déboutonné deux boutons de sa chemise et commençait déjà à mordiller la peau de son cou mise à nue.



-Ngh-ne... ne me mords pas, bon sang !
-T’inquiète pas. Personne ne verra les marques tant que tu garderas ta cravate nouée.
-Là n'est pas la question…

Yokozawa fit un pas en arrière en guise de retraite et mais buta contre le bord d'un bureau. N’ayant aucune issue possible, il décida de s’asseoir dessus.

Les mains de Kirishima n’avaient pas cessé leurs assauts sur un Yokozawa qui protestait. Ce dernier se demandait à quel point Kirishima était sérieux à cet instant, alors qu'il continuait de sillonner sa nuque. Yokozawa ressentit le frôlement des doigts de Kirishima sur sa colonne vertébrale à travers le tissu de ses vêtements.
Kirishima caressait déjà ses hanches, ses mains ayant glissé sous la veste de son costume et terminant leur course sur ses reins.

-Arrête... ça... ngh...

Il glissa son genou entre les jambes de Yokozawa pour les écarter et entreprit de s'occuper de son bas-ventre, tout en se servant de sa main libre pour pincer son téton à travers le tissu de sa chemise. Yokozawa fronça les sourcils lorsqu’il sentit le pincement à peine douloureux. Son souffle était à présent de plus en plus erratique et son bon sens commençait à le quitter. Il essayait d’ignorer tous ces gestes qui réveillaient ses sens, mais en vain.

-Je t'ai dit... ngh... d’arrêter !

Faisant appel à ses dernières ressources mentales, il repoussa violemment Kirishima de toutes ses forces. Une seconde de plus et ils n'auraient pas pu faire marche arrière. Il pouvait sentir un bourdonnement lancinant au fond de son cœur et son bas-ventre le suppliait déjà de céder.

-Juste... qu’une chose soit bien claire, je vais te le demander une fois de plus : tu as bien conscience que nous sommes sur notre lieu de travail et que nous sommes attendus, n'est-ce pas ?

Il prit soin de formuler sa question le plus clairement possible, comme pour réprimander un enfant, mais Kirishima finit par lui répondre en soupirant et en levant les yeux au ciel :

-Raah, tu es vraiment rabat-joie, parfois.
-Non, c'est plutôt toi qui te crois tout permis ! rétorqua Yokozawa sèchement, en prenant soin de corriger la remarque d’un Kirishima visiblement irrité.

Il avait besoin qu'il comprenne qu'il était le seul à se comporter comme un gosse, à cet instant.

-Je n'ai même pas eu le temps de déjeuner aujourd’hui, alors quel mal y a-t-il à ce que je prenne une petite pause ?
-Tu n'as pas mangé de toute la journée ?
-Ben, une fille d'un service proche m'a donné une barre de chocolat.
-Tu as vraiment besoin de manger quelque chose de plus nutritif que ça...

Bien sûr, il ne risquait pas le malaise, mais un homme adulte ne pouvait pas tenir toute une journée avec seulement une pauvre petite barre de chocolat dans le ventre. Mais ce n’était pas non plus parce qu’il était débordé qu’il pouvait se permettre de faire ce qu’il voulait au bureau.

-Maais si j'avais une charmante épouse qui pouvait me préparer un bento, ce genre de chose n'arriverait pas... lança-t-il en jetant un regard innocent à la ronde.
-...Oi, ça ne serait pas une façon détournée de me demander de te préparer ton déjeuner ?
-Ooh, tu as compris ! Je savais que tu serais d'accord !
-Je n'ai jamais dit que je le ferais, précisa Yokozawa à un Kirishima visiblement satisfait d'avoir touché sa cible.

Il ne pouvait pas supporter qu'une remarque anodine se transforme comme par magie en un accord, alors il ajouta :
-Pourquoi est-ce que je devrais faire ça, de toute façon ? Je dois déjà venir travailler plus tôt que toi, alors tu essayes de me dire qu'il faudrait que je me lève encore plus tôt pour préparer tes repas ?

Face à l'irritation de Yokozawa, Kirishima répondit avec un air sombre :
-Pourquoi est-ce qu’on ne se réveillerait pas à la même heure, alors ? Je n'ai rien contre le fait de t'aider si tu me dis quoi faire. Ah, attends, je pense qu'il me sera difficile de me lever tôt demain...

Yokozawa soupira alors que Kirishima s’amusait à prévoir tout seul leur soirée et leur petit-déjeuner. Il y avait pourtant un détail qui lui échappait :
-Tu n'as pas lu le texto que je t'ai envoyé ce matin ? Je ne peux pas aller chez toi après le travail, de toute façon. Je t'ai dit que j'avais un dîner d'affaires ce soir.
-C'est quoi le plus important à tes yeux ? Ton travail ou moi ?

La colère de Yokozawa redoubla d'intensité devant cette question stupide. Il n'arrivait pas à tolérer ses blagues idiotes dans des moments pareils :
-Tu veux vraiment qu'on parle de ça maintenant ? Alors que tu seras probablement coincé ici jusqu'à demain matin à cause de la sortie de ton magazine ?
-Mon travail, ma famille et mon amoureux sont tout aussi importants pour moi. Les heures supplémentaires sont moins difficiles à supporter si je sais que tu m'attends à la maison.
-Mais bien sûr.

Ça ne servait à rien d’argumenter avec le type sur ce terrain, aussi Yokozawa lui lança-t-il un regard glacial, qui sembla n'avoir aucun effet sur lui. C'est alors que Kirishima changea son fusil d’épaule et tenta une approche différente :
-Ah ! Alors que dis-tu de demain ? C'est bon pour toi, demain, non ?
-Demain ?
-Qui a la mémoire courte maintenant ? Hiyo doit partir en classe verte à partir de demain.
-Ah oui...

Ça lui revenait. Demain Hiyori devait partir pour trois jours et deux nuits en camping avec sa classe.
Elle avait totalement récupéré de son rhume la semaine dernière et Yokozawa se rappela alors qu'elle lui avait envoyé un message à ce sujet ce matin. Il avait un peu exagéré en lui préparant une version géante du pudding qu’elle lui avait demandé la dernière fois. Mais comme la fillette avait réussi à le finir pratiquement toute seule, elle s'était alors demandée :
« Est-ce que je ne vais pas prendre du poids à cause de ça ? »

Mais étant donné sa constitution, quelques kilos en plus ne lui feraient pas de mal. De plus, Yokozawa pensait toujours que les filles étaient plus mignonnes avec quelques rondeurs ici ou là.

-Ça fait un moment que nous n'avons pas été tous les deux tout seuls...
-...Et alors ?
-Alors on va pouvoir roucouler autant qu’on veut…
-Idiot ! siffla Yokozawa qui jugeait les propos de Kirishima indignes d'un homme de son âge.
-Quoi ? Tu ne veux pas roucouler avec moi ?
-T’es vraiment sérieux, là ?

Kirishima avait-il idée du mal de tête que lui provoquait cette conversation ? Il ne savait vraiment plus comment réagir aux remarques de ce type. Mais Kirishima était bien pire aujourd’hui, c’était une certitude. Il devait être particulièrement sous pression en ce moment.

-Hé ! Je trouve que c'est très important de dire clairement ce genre de choses. Je ne voudrais pas t'imposer des choses que tu n'aurais pas envie de faire, après tout.
-Mais bien sûr... dit l'homme qui adore passer ses nerfs sur moi en me prenant la tête à longueur de journée.
-C'est de ta faute, t’es vraiment trop mignon quand tu t’énerves.
-N'essaye pas de me faire porter le chapeau !
-Ooh ! J'aime quand tu fais cette tête, murmura-t-il à son oreille.
-.... !

Le visage de Yokozawa s'empourpra. Il avait beau faire tous les efforts du monde, il finissait toujours par succomber dans ce genre de situation. Il faisait de son mieux pour gérer les farces puériles de Kirishima, mais il se retrouvait toujours désarmé face au charisme digne du type.

-Je me suis senti si seul sans toi, la semaine dernière...
-......
-Toi aussi, n'est-ce pas, Takafumi ?

Parfois, qui ne dit mot consent… Alors que Yokozawa se raidissait, prêt cette fois à subir les assauts de Kirishima, dont le visage se rapprochait du sien... la sonnerie d'un téléphone portable retentit.

-Merde ! J’imagine que ça met fin à notre aparté… Oui ? Kirishima à l’appareil, répondit-il en revenant instantanément en mode « travail ».

Du téléphone de Kirishima, Yokozawa put entendre une voix hystérique hurler : « Kirishima-san, où êtes-vous donc bien passé ?! ». D’après sa façon de parler, c’était probablement Katou à l'autre bout du fil.

-J'étais sur le point de revenir. Donne-moi une minute, bon sang.

On aurait dit un vendeur de nouilles soba ronchon qui essaie de trouver des excuses pour justifier son service horriblement lent. Observant le type baratiner au téléphone, Yokozawa articula silencieusement :
-Quel menteur...

Kirishima le vit et lui pinça la joue, comme pour lui dire de se taire.

-Arrête ça ! siffla Yokozawa à voix basse pour ne pas être entendu par l’interlocuteur au téléphone, tout en frappant la main de Kirishima qui poursuivait ses taquineries puériles.

Mais Kirishima continuait à le pincer là où il pouvait en ignorant les protestations de Yokozawa et sans cesser de parler au téléphone. Même si ses mains se faisaient à chaque fois repousser, Kirishima continuait sans relâche ses assauts, s'amusant visiblement de la réaction de Yokozawa.

-Ah ! Bien, je m'en remets à toi, alors. Ouais, c'est bien. J'ai confiance en ton jugement. OK. J'arrive.
-........ !

Yokozawa, qui était sur le point d'exploser, s'empara fermement du poignet de Kirishima pour l'immobiliser, quand le type se pencha en avant pour lui pincer la joue une dernière fois. Comme il serrait de toutes ses forces pour immobiliser sa main, Kirishima grimaçait de douleur, même si visiblement, le type s'amusait follement à poursuivre ses pitreries.

-Compris. Tu peux commencer maintenant, conclut Kirishima avant de clore l'appel tout en lorgnant sur Yokozawa qui maintenait toujours sa prise sur son poignet.

Voir Kirishima s'amuser de sa colère avait le don de le mettre hors de lui.

-Oh allez, il n'y a pas de raison de s'emporter pour si peu.
-Je ne suis pas énervé, mais juste choqué par ton comportement. Maintenant, range ton téléphone et file dans ton service !
-Décidément, tu n'es pas marrant. Essaye de te mettre un peu à ma place : imagine à quel point c’est difficile pour moi de te laisser maintenant.
-Et ARRÊTE de me toucher le cul comme ça !

Déjà que Yokozawa ne supportait pas ce geste à la maison, il ne voulait certainement pas subir la même chose au bureau.

-Très bien, tu as gagné. On continuera demain. Mais tu vas avoir besoin de t'occuper de ton cas tout seul, pour aujourd'hui. Pour moi aussi ça va être difficile.
-Ne joue pas les victimes !
-Hahahaha, compris, compris. J'y vais ! Oh, au fait, ne t’inquiète pas, je ne vais pas me réfugier dans les toilettes de cet étage, alors n'hésite pas à les utiliser, toi, si tu en as besoin.
-... C’est bon, allez... casse-toi !

Kirishima avait raison, il ne pouvait effectivement pas croiser quelqu'un dans son état. Il lui fallait attendre que ça passe en espérant qu'il reprenne le dessus sur son corps rapidement. Mais alors qu'il inspirait profondément pour se détendre, il se rappela soudain :
-....Ah !

Il avait totalement oublié de remercier Kirishima pour son aide au sujet des illustrations de la campagne publicitaire et de lui faire vérifier les nouvelles annonces.

Il ne pouvait se résoudre à rejeter toute la faute sur Kirishima, puisqu’il s'était lui aussi laissé emporter par ses émotions sur le moment. Mais rien qu’imaginer qu'il devrait retourner le voir dans ses bureaux une fois de plus... c’était déprimant.

A suivre...

16 commentaires:

  1. j'adore vivement la suite :) vous faite un boulot formidable merci

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  2. Nyaaaa...
    Pauvre Kirishima, c'est trop mignon << Je me suis retenue>> !!!!! <3

    Yokozawa, Toujours fidèle à lui-même!! ^_^

    Merci pour cette nouvelle collaction!!!"__"
    J'ai vraiment hâte de lire la suite!! 😊

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  3. Génial!! Merci pour ce nouveau chapitre.

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  4. Mdr c'est dur d'être un adulte responsable (sans mauvais jeu de mot :P)

    Kirishima qui se retient comme ça, c'est énorme je trouve... et Yoko qui fait mine de alors qu'il en crève d'envie... <3 j'adore les voir se chercher comme ça en tout cas, sont trop mignon !*o* J'ai trop hâte de lire la suite maintenant... il va se faire sauter dessus xD *surtout avec Hiyo en sortie scolaire, il va pas y couper là :p *

    Merci encore pour votre super taf <3

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  5. super chapitre!
    j'ai adoré la scène de lemon ! j'espère qu'il y aura autant d'action voire plus dans le prochain chapitre x3
    merci pour se travail ^^

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  6. Hoho chaud au bureau ! ♥. Merci pour la traduction ^^

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  7. Merci pour votre travail sur ce nouveau chapitre

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  8. Ahah cette scène de bureau est génial . Kirishima est trop touchant ^^ et Yokozawa est trop mimi ^\\\^merc pour ce chapitre vivement la suite !!!

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  9. Oh j adore!!! Cette scène au boulo !! Dommage que cela n'a pas été plus loin. Vite la suite et MERCI.

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  10. On attend la suite avec impatience. Merci beaucoup pour ce chapitre

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  11. J'adore J'adore J'adore ce chapitre encore ^^ Yokozawa tout tendu parce qu'il n'a pas passé un peu de temps avec son amoureux. Même si ça lui fait du mal de l'avouer. L'excuse pour le voir même un peu (bon sur le coup il regrette et veux se sauver mais c'est son caractère et on l'aime pour ça ^^ ) aaaaaahhhhhhhhhhh et Kirishima toujours aussi sûr de lui. Qu'est ce que je peux le trouver viril quand il se jette sur son homme même si c'est au travail. Ils se sont chauffé comme des malades pour se séparer frustrer mais j'aime le fait qu'ils se désirent l'un l'autre comme des dingues <3

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  12. tros bien ; encors du super boulots

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  13. Omg !!!!!!!! Je vous remercie !!!!!!!!!! MERCI II II ^_^ #___#

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  14. Owwwh, ils se font des papouilles au bureau. *-* C'est pas bien. x3 Ils sont trop choux. Kiri-chan en manque il est agressif, ca va être chaud quand Hyo va partir. OwO
    Merki pour la traduction ♥

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  15. Oh là là qu'ils sont mignons ces deux-là ! *ç*
    ça me fait de la peine de voir ce pauvre Kirishima T^T
    Merci encore pour votre travail ! '-'

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