mardi 21 octobre 2014

SIH - Yokozawa no Baai vol.4 - Chapitre 2 Partie 4

Titre: Yokozawa Takafumi no Baai vol.4
Série: Sekai-ichi Hatsukoi
Auteurs: Nakamura Shungiku et Fujisaki Miyako
Rating: 18+
Langage:
Français
Résumé:  ----------
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ANNONCE: En raison d'un agenda un peu surchargé pour la fin de l'année, les traductions seront suspendues jusqu'à mi novembre. Veillez m'excuser de ce délais. 









Yokozawa ne put s'empêcher de ressentir une certaine nervosité en marchant sur ce chemin si familier. D’habitude, il ne venait jamais les mains vides chez Kirishima : il apportait toujours des friandises pour Hiyori — mais pas aujourd'hui. Bientôt, il arriva à destination.
Il avait envoyé un message à Kirishima avant de se mettre en route pour lui demander s'il avait besoin de quelque chose pour le dîner de ce soir, mais il n’avait reçu en retour qu’un très laconique : « Rien, alors dépêche-toi de ramener ton petit cul à la maison ».

Après avoir tapé le code d’entrée de l’immeuble que Kirishima lui avait donné, il se dirigea vers l’ascenseur.

-... Je me demande ce qu'il a prévu de manger ce soir... se demandait Yokozawa en réalisant tout à coup qu'il mourait de faim.

Avoir enfin rendez-vous en tête-à-tête avec Kirishima l’avait rendu tellement nerveux, que la simple pensée de se nourrir ne lui avait pas une seconde traversé l'esprit. Mais étant donné qu'il n'avait pas été chargé de ramener quoi que ce soit à manger, peut-être que Kirishima avait préparé le repas ?

Il appuya sur le bouton de l'interphone, encore incapable de se résoudre à utiliser le double des clés que Kirishima lui avait confié. L'instant d’après, la porte s'ouvrit de l’intérieur.

-Okaeri.
-... Tadaima.

C’était toujours aussi bizarre pour Yokozawa de prononcer ces mots, même après tout ce temps. Pourquoi n'avait-il aucun problème à saluer Hiyori mais était aussi déstabilisé quand il avait affaire à Kirishima ?

-Alors, tu veux dîner ? Tu veux prendre un bain ? Ou tu préfères t'occuper... de moi ?1
-...................

Quand Yokozawa entendit cette réplique totalement ringarde, toute sa nervosité s'envola aussitôt.

-... Alors ? Tu vas te décider, oui ou non ?
-... Ben, comme j'ai super faim, je pense que je vais choisir la première option.

La moindre marque d'exaspération ne servirait qu'à encourager Kirishima à poursuivre ses boutades. Yokozawa avait toujours pensé que le type avait recours à ce genre de blagues pour le faire sortir de ses gonds, mais au final, peut-être qu’il avait simplement un sens de l'humour très ringard.

-Ok, j'ai compris. De toute évidence, c'est moi que tu veux, non ?
-Hein ?

Sur ces mots, Kirishima referma la porte d'entrée derrière Yokozawa et lui donna une tape dans le dos pour l'inviter à entrer, avant même qu'il n'ait le temps d'enlever ses chaussures.

-Allez, plus vite.
-Hé… qu'est-ce que tu fous ?

Yokozawa se démenait pour retirer ses chaussures, parce qu'il ne pouvait pas les porter à l’intérieur de la maison, mais en un seul geste, son sac et sa veste lui avaient été arrachés et il se fit traîner de force vers la chambre de Kirishima.

-Mais bordel, c'est une blague ou...
-Une blague ?
-Uwah !

Après la réponse nonchalante de Kirishima, Yokozawa sentit une main le pousser doucement pour le faire basculer en arrière. Déstabilisé, il tomba à la renverse sur le lit. Avant qu'il ne puisse se redresser, Kirishima sauta victorieusement à califourchon sur lui.

-At-Attends juste une seconde !

Il savait bien que le type était d'humeur étrange depuis la veille, mais il n’aurait jamais imaginé qu'il se retrouverait allongé dans son lit quelques secondes après avoir passé le pas de la porte.

-Tu me demandes d'attendre ? Ne me dis pas que tu ne l'as pas vu venir !

Kirishima desserra le nœud de sa cravate, puis commença à déboutonner sa chemise. Yokozawa était dérouté par la dextérité dont faisait preuve le type pour accomplir ce genre de chose, alors qu'il était incapable d'éplucher une pomme.

-Je t'ai dit que j'avais faim !
-Oui, et moi, j'ai très envie de te manger tout cru. Alors sans plus attendre...
-Aïee ! Ne me mords pas, bon sang ! cria sèchement Yokozawa à Kirishima qui commençait à lui mordiller le cou.
-T’as beau dire que t'aimes pas, mais nous savons très bien tous les deux que c'est faux. Ce genre de petites stimulations est loin d’être désagréable, non ?
-Arrête de raconter des conneries.

Yokozawa pouvait vraiment se passer des commentaires de Kirishima qui le faisaient passer pour un pervers.

-Hé, ne me regarde pas comme ça. Je n'ai aucun mal à admettre que j'aime quand tu me fais ce genre de chose.
-Hein ?! Et quand est-ce que je t’ai mordu, au juste ?
-Tu ne m'as jamais mordu, mais tu m'as déjà griffé. Tu ne peux pas savoir le mal que j'ai eu à cacher les marques à Hiyo.
-C'est... Je ne voulais pas...

Yokozawa ne l'avait pas griffé intentionnellement. C’est juste qu’il avait été tellement emporté, qu’il n’avait pas pu s’empêcher de s'accrocher à son dos. Les marques de griffure n’étaient que la conséquence de ce plaisir intense.

-Tu sais, je n'anticipe pas particulièrement de faire ce genre de choses, moi non plus. C'est juste que quand je t'ai dans mes bras, je ne peux pas m'en empêcher.
-Nn...hng... !

Le baiser qui suivit fut brusquement plus intense. La langue de Kirishima se fraya un chemin entre ses dents et parcourut avidement sa bouche. Yokozawa fronçait les sourcils à chaque fois que leurs langues se frôlaient. Le trouble qui paralysa son esprit se répandit dans son dos puis atteignit son ventre alors que les mains de Kirishima descendaient lentement le long de son corps.

Après avoir caressé les hanches de Yokozawa, ses doigts glissèrent le long de ses cuisses. Ses mains lui écartèrent les jambes et poursuivirent leur chemin entre ses cuisses, faisant sursauter Yokozawa.

-Laisse-moi au moins... le temps de me changer...

A ce rythme, son pantalon allait se froisser… mais surtout, il ne voulait pas admettre qu’il pouvait être aussi rapidement excité.
Il n'avait rien contre ce qu'ils étaient en train de faire, c’était juste qu'il n’aimait pas être le seul à être caressé.

Mais Kirishima faisait toujours la sourde oreille :
-Il n'en est pas question. T’enlever ce costume est bien trop amusant.
-Quoi...

Avant même que Yokozawa ait le temps de réagir, Kirishima avait déboutonné toute sa chemise, s’était débarrassé de sa ceinture et s’attaquait à sa fermeture éclair.

Avec une main, Yokozawa essaya vaillamment de garder son sous-vêtement qui risquait de glisser le long de ses jambes en même temps que son pantalon. Avec un regard noir, il finit par demander :
-Bordel, pourquoi je dois être le seul à me déshabiller ?
-Tu veux vraiment me voir à poil ? Quel petit coquin…
-La ferme et vire-moi ces fringues !

Rougir ou s’énerver ne servirait qu'à stimuler l'amusement de Kirishima, alors Yokozawa faisait tout son possible pour garder son calme.

-Ça te convient, comme ça ?

Kirishima ôta le t-shirt qu'il portait, pour le jeter à l’arrache dans la pièce, puis fit glisser en un clin d’œil le pantalon et les sous-vêtements de Yokozawa le long de ses jambes. Soudainement tout nu, Yokozawa laissa échapper un petit cri.

-Oh allez, tu es jeune et viril, essaye de montrer un peu plus d'enthousiasme.
-Ne mets pas tes mains là !

Kirishima avait enroulé ses doigts autour du pénis encore flasque de Yokozawa ; ce dernier déglutit avec difficulté. Sans même lui accorder le temps de protester, Kirishima commença à caresser son sexe, faisant poindre une certaine chaleur au creux des reins de Yokozawa.

-Voilà, c'est beaucoup mieux...
-Nngh...hum...

L'habileté de Kirishima réveilla sans grande difficulté le désir de Yokozawa. Si ce dernier avait envie de demander au type d’arrêter, il se dit qu’il valait mieux ne pas ouvrir la bouche, au risque de laisser échapper un son un peu embarrassant. Alors il préféra essayer de maîtriser cette sensation qui montait de son entrejambe en serrant les dents. Mais brusquement, sans prévenir, Kirishima se recroquevilla et…

-!!

Les hanches de Yokozawa frémirent quand la langue de Kirishima toucha l'extrémité de son sexe. Tout en le stimulant frénétiquement avec sa main, il se pencha pour le lécher de haut en bas.

-Tu... tu n'as pas à faire ce genre de choses si... ngh...
-Je sais. Mais je le fais parce que j'en ai envie. Combien de fois dois-je te le rappeler ?
-Arr...ête...hnn !

Les parties de son sexe qui disparaissaient dans la bouche de Kirishima étaient méticuleusement tourmentées par sa langue habile. Avec sa main, il caressait ses testicules tout en effleurant de temps en temps son intimité avec le bout de sa langue. À chaque fois, les hanches tremblantes de Yokozawa étaient prises de petits spasmes.

La tiédeur de la salive autour de son érection lui donnait l'impression que ses reins étaient en train de fondre et il soulevait inconsciemment son bassin pour que Kirishima le satisfasse davantage.

-St...op... laisse-moi... je vais...

Son esprit était ravagé par la honte et le plaisir, aussi, à bout de forces, plongea-t-il ses doigts dans les cheveux de Kirishima pour essayer de repousser son visage, mais en vain. En représailles, Kirishima intensifia ses caresses.
Il serra les dents de toutes ses forces, fermement décidé à ne pas laisser de gémissement gênant franchir ses lèvres. Néanmoins, il avait du mal à croire que c’était bien de sa gorge que montaient les cris rauques qui résonnaient dans la pièce :
-Hnn... ah... !
-Allez, dépêche-toi de jouir.

Sur ces mots, Kirishima engloutit profondément le sexe de Yokozawa et aspira.

-....Ah...ngh !

Yokozawa vit des points blancs danser devant ses yeux. Incapable de se contenir davantage, il atteignit l’orgasme dans un grand frisson qui parcourut tout son corps. Il était toujours désarmé face à la fellation, en grande partie parce que Kirishima avalait son sperme avec un visage si sérieux. Sourd aux demandes répétées de Yokozawa, qui le priait de ne plus le faire, Kirishima n’en faisait qu’à sa tête.

En levant les yeux, Kirishima essuya ses lèvres humides avec ses doigts dans un geste si explicite qu'il contraint Yokozawa à détourner le regard.

-Quand vas-tu réussir à t’y habituer, hein ? lança Kirishima avec un petit rire.
-La ferme, siffla Yokozawa sans vraiment de mordant.

Épuisé par son orgasme, il n’avait même plus la force de lancer un regard noir à Kirishima. Il s'accorda alors un peu de temps pour reprendre son souffle, étendu sur le dos. Mais à son grand désarroi, ce fut une belle erreur.

Sans crier gare et avec une rapidité déconcertante, Kirishima envoya valser son pantalon et son sous-vêtement qui étaient encore à ses chevilles et, au passage, en fit de même pour ses chaussettes. Yokozawa mit quelques secondes pour réaliser ce qu'il se passait :
-Hé ! Attends une minute… !
-Est-ce que c'est la seule chose que tu sais dire ? Pourquoi ne pas changer de disque de temps en temps ?
-Att…

Kirishima coupa court à ses protestations en faisant glisser entre ses jambes ses doigts enduits de lubrifiant, ce qui força Yokozawa à déglutir. Alors même qu'il se préparait mentalement à ce qui allait suivre, les doigts de Kirishima s’insérèrent.

-C'est h-ngh...
-Ça ne fait pas mal, avec tout ce lubrifiant, hein ? Ou est-ce ta façon de me supplier d’être plus doux avec toi ?
-Tu rêves ! cracha Yokozawa en jetant un regard assassin à Kirishima, qui, un sourire en coin, tenait une bouteille de lubrifiant.

Mais ce moment de rébellion ne dura pas. Tout comme Kirishima l’avait prédit, il n'avait pas mal, mais c’était néanmoins une sensation étrange. Il grimaça quand les doigts glissés dans son intimité se mirent à essayer de créer un passage. Il avait l'impression d’être un patient sur le fauteuil d'un dentiste, qui attendait l'acte fatidique.

-Hngh...

Les doigts qui cheminaient en lui ouvraient à chaque passage un peu plus la porte de son intimité, préparant avec soin ce lieu qui n’était pas conçu pour être pénétré. Yokozawa étouffait chaque soupir et gémissement qui menaçait de franchir ses lèvres à chaque mouvement de va-et-vient des doigts. Mais quand il serra les dents, son corps se contracta inconsciemment autour d'eux.

Kirishima s’approcha de son visage et lui murmura à l’oreille, dans un souffle ardent :
-Tout va bien. Il faut juste que tu te détendes un peu...
-Nn...

Il avait toutes les peines du monde à accepter ces doigts qui le pénétraient :
-Mmm, ok... vas-y… maintenant...

Jouer le type confiant était tout simplement un moyen de cacher son malaise. Il préférait mille fois plus faire l’amour sauvagement que d’être choyé comme ça. Ainsi, sa raison qui luttait pour le garder conscient était vaincue par les assauts du plaisir et il n’avait plus le temps d’être embarrassé.

Kirishima fit glisser ses mains le long des jambes de Yokozawa pour faire remonter ses hanches, en appuyant sur ses genoux. Entièrement plié en deux, Yokozawa protesta :
-Aïeee… Mais merde ! Je peux pas écarter plus les jambes !
-ça fait longtemps que je me le dis mais t’es super raide, en fait !
-Ta gueule... Ce n'est pas le moment de se préoccuper de ça.
-Alors tu pourrais toujours me dire « prends-moi, tout de suite », pour essayer de me séduire.
-Quoi ?! Mais bordel c’est n’impor…

Il n'eut même pas le temps de terminer sa protestation que son souffle devint erratique : Kirishima introduisait en lui son sexe recouvert d'un préservatif. Alors qu’il pénétrait lentement, une myriade de petits points blancs troubla la vision de Yokozawa.

-...Nngh... haaa !

Kirishima cala ses mains sous les hanches de Yokozawa pour les soulever de toutes ses forces.

Ils avaient beau l’avoir fait un certain nombre de fois, la sensation de cet objet étranger en lui resterait toujours inconfortable. Savoir que cette sensation finissait toujours par lui procurer du plaisir lui fit réaliser à quel point le corps humain était fascinant.

Il ne détestait pas faire ce genre de choses avec Kirishima, mais il ne pouvait s’empêcher de ressentir de la honte quand il se retrouvait comme ça, étendu sur le lit avec les jambes en l'air. Peut-être qu’il trouvait cette position humiliante ?
Il se laissait pourtant faire parce que c’était Kirishima qui le voulait : il n’avait pas choisi d’être celui qui se faisait pénétrer. Yokozawa se retrouvait dans de telles situations parce qu'il ne trouvait aucune raison de se refuser à Kirishima, qui le désirait avec autant de ferveur dans cette position.

Ou peut-être que ces réflexions n’étaient au final que des excuses de mauvaise foi qu’il trouvait pour se voiler la face ?

Il luttait pour ne pas mourir de honte, face au plaisir. Combien de temps lui faudrait-il pour accepter ce genre de choses ?

-Hngh...
-Ouvre les yeux. Regarde-moi.
-Ne me dis pas... quoi faire.
-Regarde-moi, Takafumi.
-Ta... gueu...



Yokozawa luttait pour ouvrir les paupières. Hoquetant, il leva les yeux vers Kirishima qui le dévorait du regard.
A cet instant, il n’aurait pu détacher son regard de ses yeux brûlants s’il l’avait voulu.

-Voilà, c'est mieux...
-Ne prends pas ce ton... condescendant avec moi... ahhhgh !

Sous l'effet d'un coup de rein particulièrement puissant de Kirishima, il s’était brusquement cambré, les doigts agrippés fermement aux draps.
Les assauts devinrent alors plus vifs, mettant un terme à toute protestation et donnant à Yokozawa l'impression d’être terrassé par une tornade.

Les assauts, de plus en plus puissants, l’enfouirent davantage dans les draps. Tandis que les mains sur son bassin essayaient de soulever ses hanches pour le pénétrer de plus en plus profondément, à chaque coup de butoir, les muscles de Yokozawa se contractaient inconsciemment autour du sexe de Kirishima.

-Aah ! Aah !

Sa voix était rauque, son souffle erratique.
Il savait déjà qu'il ferait tout pour oublier ce qu'il faisait dans les affres de la passion, mais malheureusement pour lui, il s'en souviendrait aussi intensément que s’il l’avait vécu en rêve.

-Je te le demande une fois de plus... Laisse-toi aller comme la dernière fois.
-Haa... Ah ! Nggah !

Ebranlé de toutes parts par les assauts incessants, Yokozawa put enfin trouver la force de s’accrocher au dos de son partenaire. En s’agrippant à ses épaules, il parvint à s’unir à Kirishima dans une étreinte passionnée. Les lèvres qui baisaient sa nuque et ses tempes embrasèrent sa peau.

Kirishima murmura son prénom à son oreille, le menant au bord du point de rupture. Enfin, il se laissa aller au plaisir et sa passion jaillit dans une explosion salvatrice.

– …. !!

Kirishima rencontra lui aussi l'orgasme presque au même instant. Il s’effondra gauchement sur le corps inerte de Yokozawa et le bruit de leurs souffles haletants résonna dans toute la chambre.

Comme la fièvre du désir quittait lentement son corps, la raison, qu'il avait abandonnée un instant plus tôt, reprit du poil de la bête, alors Yokozawa finit par prendre conscience de leur position honteuse.

-... Bouge de là, tu pèses une tonne.
-Oh, allez, c'est pas la mer à boire, quand même.
-J'ai l'impression de me faire écraser. Tu n'aurais pas un peu grossi, d'ailleurs ?
-Hé ! Tu veux rire, non ?! Si on doit parler de ça, alors je pourrais te signaler que toi aussi tu as pris quelques kilos en plus, par ici…
-Ne me pince pas ! lança sèchement Yokozawa, en giflant la main qui pinçait sa chair au niveau de la taille.

Bien qu'un peu susceptible sur la question, Yokozawa était pourtant sûr que son poids était normal.

-Je sais pourquoi: pas assez d'exercice.
-... Tout ça pour me dire ça… Bon, maintenant, bouge de là.
-Hein ? Tu plaisantes ? Tu ne penses pas sérieusement qu’on en a fini pour aujourd'hui ?
-Quoi ? Mais demain, on doit se lever tous les deux pour aller travailler !

Kirishima devait sûrement plaisanter pour suggérer une chose pareille avec autant de sérieux. C’était le milieu de la semaine, il devait être un peu plus raisonnable, tout de même.

-Tu es jeune, alors profites-en. Il est encore bien trop tôt pour que tu me sortes ces excuses.
-N'essaye pas de me faire croire que c'est une question d’âge !
-Soit. Nous en discuterons… mais plus tard. Nous avons une longue nuit devant nous, après tout.
-Il n’y a rien à discuter !
-Regarde le bon côté des choses. C'est l'occasion de faire un peu d'exercice.
-........

Naturellement, les protestations de Yokozawa tombèrent dans l'oreille d'un sourd. La nuit allait être très longue...


***

-Raah, je meurs de faim...
-Ha ? A qui la faute ?

Yokozawa était dans un état d'épuisement total. Traîné de force dans la chambre à peine passé le pas de la porte, il n'avait même pas eu le temps de profiter d'un bon repas ce soir. De fait, on pouvait comprendre son irritation quand Kirishima se plaignit d’avoir faim.

Ce type avait beaucoup trop d'énergie pour son âge. La veille, il était même resté coincé au bureau en raison de la fin du cycle d’édition, alors pourquoi Yokozawa était plus épuisé que lui ?

Il savait qu’il était trop tard pour y penser, mais il ne pouvait pas s’empêcher de se reprocher son manque de détermination. Il se promit silencieusement d’apprendre de cette expérience, afin que ça ne se reproduise plus à l’avenir. Mais au fond de lui, il avait l’intuition qu’il finirait malgré tout dans le même état la prochaine fois.

-... Ce qui me rappelle : qu'est-ce que tu as prévu pour le dîner ?
-Du porc et du chou.
-Hein ?

C’était des ingrédients ça, pas un plat ! Yokozawa imaginait-il des choses, ou bien sa réponse n’était-elle pas bon signe … ?

-En fait, je voulais du porc au gingembre frit.
-Ne me dis pas que c'est toi qui l'as cuisiné ? se risqua à demander Yokozawa.

Kirishima lui répondit, choqué :
-Bien sûr que non. Je me serais coupé les doigts si j'avais essayé d'émincer le chou, tu le sais bien. Oh, mais j'ai bien fait en sorte de rincer le riz et de le mettre dans l'autocuiseur. Et j'ai retenu la leçon depuis la dernière fois : j'ai acheté du porc déjà prédécoupé. Alors, ça devrait le faire !
-Tu dis ça comme si tu avais fait quelque chose d’incroyable.

L'explication de Kirishima l’avait achevé et sapé toute volonté de se glisser hors du lit.
Quelques jours auparavant, Yokozawa avait envoyé Kirishima faire une course à l'épicerie et le type était revenu avec un énorme quartier de viande. Le type lui avait expliqué qu'il pensait que « la viande, c’était de la viande », quelle que soit sa découpe. Mais il avait été sincèrement blessé quand Hiyori avait marqué son incrédulité face à son achat peu judicieux.

-Le riz est probablement cuit maintenant. Bon, allons préparer le dîner. J'ai sorti ton tablier, aussi.
-.............

Yokozawa n'avait plus la moindre force pour préparer le repas, alors la seule chose qui lui restait à faire était de faire semblant de bouder. Sans un mot, il bascula sur le côté du matelas et tourna le dos à Kirishima.
-Oi, Yokozawa ? Tu es fatigué ? Hého ?

Kirishima pensait qu'en l’appelant, Yokozawa lui répondrait, mais ce dernier ferma les yeux de toutes ses forces et resta muet comme une carpe.


A suivre...

25 commentaires:

  1. et bien Kirishima avait vraiment faim ahah ;) encore merci pour les trad

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  2. AHHHHHHHH!!!!! MERCII!!! Que du bnheur alors je l'ai relu et re-relu!!! C'est magique! MErci pour les trads!!!! J'aimerais vmt qu'un jour ce soit yoko qui fasse le premier pas!!

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  3. Trop mignon, Yoko est tout nerveux!! Je le comprend!! ^_^

    Mon Dieu, quelle nuit Toride !!! <3

    Merci pour ce chapitre !! 😊

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  4. J'adore merci pour les trad si rapide ça illumine ma semaine
    Kiri est trop trop mignon

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  5. Merci à vous deux et bon courage pour la suite ! #_#

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  6. Merci pour ce chapitre ... torride effectivement !

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  7. trop bien, j'ai adoré ce chapitre!!!

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  8. Merci pour ce nouveau chapitre

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  9. Merci !!! C'est trop bien il est trop chou yokozawa quand il fait semblant de bouder ��

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  10. Wouah !!! C'était chaud !
    Pauvre Yokosawa si timide !! Enfin je ne crois pas qu'il soit à plaindre, on peut dire de Kirishima est que c'est un passionné, ils vont trop bien ensemble. Enfin du temps pour eux (lol). C'est amusant quant on voit Yokosawa si sérieux, si mature, c'est dans les moments comme ça (la bouderie) qu'on voit qu'il est jeune encore (lol)

    Encore merci pour ce chapitre et bon courage pour la suite que j'attendrais sagement et avec impatience.
    Caroms

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  11. Ce lemon est très hard et chaque détails étaient magnifiques. ♡♡ owo Kiri-chan est devenu trop accro à Yoko-chan ! XD Mais j'ai l'impression que ce dernier n'est pas contre le fait d'être aimé à ce point. :) ♡ mouahha. ♡
    Reposez vous bien, vous le méritez bien après toutes les traductions que vous avez enchaîné ces derniers mois. ;) ♡

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  12. merci beaucoup pour ce chapitre et toutes les traductions que vous faites. en effet c'est chaud bouillant , il est trop mimi a joué le timide yokozawa mais quand est ce qu'il va se lâcher un peu . en tout cas après tout ce que vous faites profitez bien pour vous reposer et pour vous consacrer a votre vie de tous les jours , nous on va vous attendre ... avec impatience.

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  13. merci hate d avoir la suite ^^

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  14. merci pour ce magnifique chapitre !
    ça me fait toujours rire les réactions de yokozawa mais en même temps il est trop mignon !
    bon courage pour la suite !

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  15. Un grand merci pour ce chapitre !
    On a tous hâte de lire la suite de vos traductions !
    Bon courage et encore merci !

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  16. merci pour ce chapitre =)
    J'attends le prochain avec impatiente :3

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  17. Ca fait un mois que j'ai pas lu de vos traductions!!!!!!!!!! Il FAUT que je lise la suite :')
    Sérieusement, bonne chance pour la suite ^^

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  18. BoysLove dans l'âme23 novembre 2014 à 12:50

    Je lis ce chapitre pour la vingtième fois et pourtant ça me fait toujours autant fondre...
    Merci !!!!

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  19. Mercii beaucoup.pour ce chapitre vivement la suite ^^

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  20. Kikou!!! Je viens de regardé pour la hénième fois ce chapitre et je palpite à chaque fois!!!♡

    Et je voudrai me renseigner sur les sorties des prochain chapitres car cela fait déjà un mois que je regarde chaque jour pour voir si le prochain chapitre est arrivé mais sans succès!!---'

    Et avec les examens qui approche, j'ai besoin de ma dose de KiriXyoko!!!^_^

    J'attend impatiament la suite de votre travail et vous encourage vivement a le continuer!! ♧

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  21. J'adore ce chapitre ! *-*
    Kirishima est affamé, il veut son Yokozawa ^w^
    J'adore quand ces deux-là roucoulent *-*
    J'ai bien rigolé avec l'histoire de la viande (ノ◕ヮ◕)ノ
    Merci pour ce chapitre et prenez votre temps ! J'attendrai patiemment votre retour ! (✿◠‿◠)/

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  22. Un grand merci pour cette nouvelle traduction !!

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  23. M'en voudrez-vous de poser cette question? Vous allez bien traduire la suite, n'est-ce pas?

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  24. Je sais pas vous mes a chaque fois que je vois le +18 je me met automatiquement à sourire ☺


    Merci!

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Alors ... ça vous a plu ?