samedi 17 janvier 2015

SIH - Yokozawa no Baai vol.4 - Chapitre 2 Partie 5

Titre: Yokozawa Takafumi no Baai vol.4
Série: Sekai-ichi Hatsukoi
Auteurs: Nakamura Shungiku et Fujisaki Miyako
Rating: Tout Public
Langage:
Français
Résumé:  ----------
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-Tu as terminé de préparer les bentous ? Ils ont l'air délicieux !
-Ils sont en train de refroidir, alors bas les pattes !
-Mais je n'ai touché à rien !
-C'est bien pour ça que je te dis de ne pas le faire !

Kirishima était entré dans la cuisine au moment où Yokozawa finalisait la préparation de leur déjeuner, ce qui l’obligeait à gifler la main de son amant qui se rapprochait dangereusement de la nourriture. Les boîtes-repas contenaient du porc au gingembre comme plat principal, tout comme Kirishima l'avait demandé la veille.

La veille, complètement épuisé physiquement et mentalement de s’être fait traîner de force dans la chambre à coucher à l'instant où il avait mis les pieds dans l’appartement, Yokozawa n'avait pas eu le courage de s’atteler à la préparation du repas. C'est pour cette raison qu’il avait simulé son assoupissement soudain, mais les gargouillis de son estomac vide avaient eu raison de son subterfuge.
Néanmoins, après s’être péniblement extirpé du lit, Yokozawa n'avait pas trouvé le courage de cuisiner quoi que ce soit de consistant. Il s’était donc contenté des restes du repas de la veille, afin de réserver la viande de porc pour leur déjeuner du lendemain.

Pendant ce temps, Kirishima avait déniché dans ses placards deux boîtes à bentou. Il avait pris soin, pour rassurer Yokozawa, de « trouver deux boîtes différentes pour ne pas éveiller les soupçons ».
Yokozawa aurait préféré qu’il soit aussi discret pour des choses plus importantes – mais c’était peut-être trop lui demander.

-Ne touche à rien, hein ? lui rappela-t-il.
-Oui monsieur. Compris ! répondit Kirishima.
Yokozawa se dirigea alors vers la salle de bain pour se changer.
Comme il passait parfois la nuit chez Kirishima, il avait pris la liberté d'y laisser en réserve un costume de rechange et une chemise propre. Après tout, aucun commercial digne de ce nom ne pouvait arriver au travail avec la même tenue que la veille.
Yokozawa retira la house de protection en plastique de sa chemise pour l’enfiler, puis fit de même avec son pantalon. Il venait tout juste de commencer à nouer une cravate choisie au hasard quand Kirishima sentit le besoin d'émettre un commentaire :
-Je ne choisirais pas cette cravate si j’étais toi.
-C'est la cravate que je porte d’habitude avec ce costume.

De toute façon, des trois cravates qu'il gardait ici, une seule allait avec le costume qu'il portait aujourd'hui.

-Tu pourrais essayer quelque chose de différent pour une fois. Que dis-tu de celle-ci ?
-.... Mais elle est à toi, celle-là…

Kirishima lui tendait une cravate aux couleurs criardes, parsemée de motifs extravagants, que Yokozawa n'aurait jamais pu acheter. Elle seyait peut-être à Kirishima, mais Yokozawa pensait qu'elle ne lui irait pas vraiment.

-Et comme je te le répète à chaque fois, ça ne me gêne pas. En plus, tu es censé porter quelque chose qui appartient à ton amant à chaque fois que tu passes la nuit chez lui.
-C’est quoi cette règle ?
-Fais-moi confiance. Tu vas avoir fière allure avec cette cravate. Tiens, je vais même faire le nœud pour toi, tourne-toi vers le miroir.
-... Comme tu veux.

Kirishima semblait en forme depuis la veille au soir. Il passa les bras sous ceux de Yokozawa et s'attela à nouer cette cravate pour lui.

-... C'est pas facile de nouer la cravate de quelqu'un d'autre...
-Tout ça pour ça... Bon, je vais le faire moi-même...
-Mais non, je disais juste ça comme ça. J'ai presque terminé, alors reste tranquille et laisse-moi finir.
-Ouais, ouais...

Kirishima n'était pas très doué pour nouer les cravates, car il n'en portait presque jamais. Yokozawa ne pouvait s’empêcher de penser qu'il aurait été plus rapide de le faire lui-même, mais incapable de se détendre, il préféra fermer les yeux plutôt que de regarder Kirishima se démener.
La chaleur de son corps contre son dos, le poids de son visage sur son épaule et ses doigts qui parcouraient son torse travaillaient de concert pour maintenir Yokozawa dans un état d’alerte constant. Comment pouvait-il seulement garder son calme dans une telle situation… ?

-Je pense que c'est bon… T’en penses quoi ?

À la question de Kirishima, Yokozawa rouvrit les yeux et se regarda dans le miroir. Même s’il n’avait pas envie de l’admettre à Kirishima, il devait concéder qu’il avait fait du bon travail.

-... C'est pas trop mal, je suppose…
-Allez, sois pas timide. T’es très bien, je t’assure.
-… Bref… mais pendant combien de temps tu comptes rester collé à moi ? Si tu as terminé, va-t-en.

Yokozawa décolla une à une les mains que Kirishima avait placées sur sa taille et se libéra enfin de son étreinte. De bon matin, en plein milieu de la semaine, ce n’était pas le moment de se laisser aller à ce genre de distraction.

-Tu sais, tu n'es pas obligé de venir avec moi au travail. Pourquoi tu n'en profiterais pas pour te reposer un peu plus longtemps que d'habitude ?

Contrairement aux commerciaux, les éditeurs avaient des horaires de travail flexibles. Et comme Hiyori devait rentrer de son excursion le lendemain après-midi, Kirishima pouvait se permettre de partir au travail un peu plus tard que d'habitude.

-Quoi ? Tu ne veux pas que je vienne avec toi ?
-Je m’en fiche, que tu viennes ou non. Je ne suis pas un enfant, je n'ai pas besoin de chaperon.
-Quel idiot ! Être un enfant, c’est super marrant. En quoi c’est mal de vouloir revivre son enfance ?
-Moi, un idiot ? Tu l’es bien plus que je ne le serai jamais.

Amusé par la réponse de Yokozawa, Kirishima éclata de rire.

Yokozawa retourna dans la salle de bain pour emprunter du produit pour les cheveux au propriétaire des lieux, puis se dirigea dans la cuisine où il trouva les boîtes à bentous déjà sorties du réfrigérateur et emballées dans du tissu.

-Voilà, j'ai enveloppé nos bentous.
-... Oui, je vois ça.

Les foulards qui enveloppaient les boîtes étaient attachés par un nœud marin qui, sans être très esthétique, était acceptable. Le type devait vraiment avoir eu envie de mettre la main à la pâte.

-Très bien. Sorata, on y va. Garde la maison pendant notre absence, annonça Yokozawa à son chat qui regardait par la fenêtre, perché au sommet de son arbre à chat au milieu du salon.
Cet arbre à chat avait été acheté sur un coup de tête par Kirishima, lors d'une sortie à trois dans un magasin de décoration, peu de temps auparavant. Sorata avait été plus que méfiant envers l’objet étranger au début, mais à présent il semblait l'avoir totalement adopté.

-Dis, tu n’aurais pas vu ma montre, Yokozawa ?
-Ben non, tu ne l'as pas laissée dans la chambre à coucher ? Et grouille-toi un peu, on va être en retard. Je descends les poubelles en attendant.
-Oi ! Attends une minute, s'il te plaît !
-Je t’attends en bas.
-Non, attends-moi dans le genkan !

Ignorant Kirishima, Yokozawa s'empara du sac-poubelle et de la pile de magazines destinés à être jetés avant de quitter l'appartement. La résidence autorisait ses habitants à se débarrasser de leurs ordures n'importe quel jour de la semaine. Si Kirishima était chargé des ordures ordinaires, Hiyori s'occupait de la collecte des détritus recyclables.

En entrant dans l'ascenseur, Yokozawa laissa échapper un soupir. La bonne humeur matinale de Kirishima commençait déjà à l'épuiser — et la journée venait juste de commencer. Mais au fond, il était loin d'être malheureux d'avoir enfin pu trouver le temps de se retrouver en tête à tête avec lui. Le seul souci était qu'il ne savait pas vraiment comment réagir face à un tel débordement d’énergie.

-... Ah, vraiment...

Il ouvrit la porte du local à poubelles et disposa les sacs dans les compartiments adéquats. Alors qu'il s’apprêtait à refermer la porte du local, une voix familière s’exclama derrière lui :
-Bonjour !
-Oh, bonjour… Iokawa-san ?

Quand il se retourna, Yokozawa tomba nez à nez avec Iokawa, le même qu'il avait rencontré deux jours plus tôt. Comme il semblait lui aussi être venu se débarrasser de ses poubelles, Yokozawa maintint la porte ouverte pour qu'il puisse rentrer à son tour dans le local à ordures.

-Ah, désolé pour le dérangement… merci beaucoup.

Rencontrer ce type à nouveau et dans un endroit pareil confirmait que les coïncidences avaient une fâcheuse tendance à se répéter.

-Je vois que vous avez passé la nuit chez Kirishima-san ?
-Oh… ah euh… oui. J'ai un peu forcé sur la boisson la nuit dernière, alors...

Étant donnée la présence de Yokozawa à cette heure de la journée, Iokawa n'avait fait qu’une supposition plausible. Mais réagir de façon exagérée au moindre petit commentaire pourrait éveiller les soupçons. Si Yokozawa était suffisamment proche de Kirishima pour être invité chez lui de temps en temps, il allait de soi que passer la nuit chez Kirishima n'avait rien d'exceptionnel. Il n'y avait donc aucune raison qu’Iokawa soupçonne quoi que ce soit de suspect dans leur relation.

-Pas trop la gueule de bois, alors ?
-Je n'ai pas l'habitude d’avoir la gueule de bois, en général. Alors, vous partez toujours au travail à cette heure-ci, Iokawa-san ? demanda innocemment Yokozawa, afin de changer de sujet.
-Normalement, je pars un peu plus tard, mais pour une raison inconnue, je suis tombé du lit ce matin. Mais il me semble que j'ai oublié quelque chose dans mon appartement, alors je dois rebrousser chemin. Je crois que mes quelques minutes d'avance sont maintenant fichues.

Iokawa riait de sa propre maladresse et Yokozawa se souvint que la nuit où ils s’étaient rencontrés, il avait effectivement constaté que le type était du genre tête en l'air.

-Oh et puis… Ce n'est sans doute pas le genre de choses que vous voulez entendre de bon matin, mais... j'ai téléphoné à ma petite amie après l'incident de l'autre soir et nous avons décidé officiellement de nous séparer.
-... Je vois.

Peut-être que Iokawa avait estimé que comme il avait été indirectement impliqué dans une de leurs disputes, Yokozawa était en droit de connaître la conclusion de toute cette histoire. Toutefois, Iokawa semblait bien plus serein ce matin que deux jours plus tôt.

Chacun a un comportement différent en amour et Yokozawa avait trop peu d’expérience en la matière pour dispenser des conseils à qui que ce soit. Mais il avait l’intuition qu'Iokawa pourrait trouver une meilleure petite copine que l’autre.

-J'ai été un peu préoccupé par ce problème, ces derniers temps. Mais maintenant, je peux entièrement me concentrer sur mon travail de commercial. J'ai l'intention de mettre toute mon énergie dans la bataille alors pour information, sachez que vous êtes dans ma ligne de mire, Yokozawa-san !

Alors qu’ils se dirigeaient vers la sortie de l'immeuble, la déclaration d’Iokawa résonna dans les oreilles de Kirishima qui venait juste de sortir de l'ascenseur.

-Merde, Yokozawa. Je t'avais pourtant dit de m'atten… Ah, Iokawa-san ?
-Oh, Kirishima-san. Bonjour !
-Bonjour. Vous vous rendez vous aussi au travail, Iokawa-san ?

Il avait presque posé la même question que Yokozawa. C’était le genre de choses qu'on demande poliment à quelqu’un qu’on connaît peu, après tout.

-Non, j'ai oublié quelque chose dans mon appartement, alors j’étais sur le point de rebrousser chemin. Me réveiller si tôt aussi facilement, c’était trop beau pour être vrai ! Je suis une vraie tête de linotte ! D'ailleurs, je vous remercie d'avoir accueilli mon neveu chez vous avec autant de gentillesse, l'autre jour. Il était ravi de recevoir un cadeau en retour.

Le neveu d’Iokawa avait apporté un cadeau à Hiyori pour son anniversaire. Comme elle avait tenu à lui offrir quelque chose en retour, la petite fille avait demandé conseil à Kirishima et Yokozawa pour lui trouver un cadeau approprié.

-Tant mieux. On dirait qu'on a bien fait d'aider Hiyori, alors. Par ailleurs, depuis quand Yokozawa et vous êtes-vous devenus si proches ?

À la question de Kirishima, un grand frisson parcourut la colonne vertébrale de Yokozawa. Ils ne faisaient que bavarder ; rien de bien méchant, en somme.

-Nous nous sommes rencontrés avant-hier soir dans un bar. Il était assis juste derrière moi.
-Avant-hier soir ?
-C’était juste après le dîner d'affaires dont je t'ai parlé. Nous nous sommes juste trouvés par hasard.
-Je vois. C’est la première fois que j’en entends parler, dit nonchalamment Kirishima, mais avec un regard accusateur qui lui hurlait : « pourquoi tu ne me l'as pas dit !? ».
-Je n'ai pas vraiment eu le temps de t'en parler, non.

Ils n'avaient rien fait de mal, vraiment. Et révéler à Kirishima qu'il avait assisté à une dispute entre Iokawa et sa petite amie aurait été déplacé et peu respectueux de l'intimité du type.

-Il a plus ou moins été entraîné dans mes histoires et je crains de l’avoir grandement dérangé. Mais ensuite nous avons pu bavarder un peu et j'ai appris à ma grande surprise qu'il était commercial tout comme moi.
-Commercial ?
-Apparemment, Iokawa-san est commercial chez les éditions Fujino.
-C'est vrai ? Ma fille est une grande lectrice de vos ouvrages pour enfants.
-Vraiment ? C'est génial ! En tout cas, j'ai rarement l'occasion de faire la connaissance des gens qui travaillent dans la même branche que moi, alors je pense que je me suis un peu laissé emporter dans la conversation avec Yokozawa-san quand j’ai appris qu’il travaillait également dans la vente.
-Eh bien maintenant, me voilà mis au fait. Vous avez parlé de quoi, exactement ? demanda Kirishima, en affichant un grand sourire, mais avec un regard qui n’avait pas envie de rire.

Yokozawa avait l’impression que le type était en train de se faire tout un film, mais toute tentative de corriger ses conclusions hâtives reviendrait à exposer leur vie privée à Iokawa.

-Juste du travail, répondit Yokozawa en tentant de le rassurer.

Iokawa faisait simplement toute une histoire d'une conversation anodine et sans importance. Il ne s’était rien passé de spécial entre eux, au final. Ils avaient simplement discuté des problèmes et des frustrations liés à leur travail.

-Hum.... juste du travail, hein ?
-J'aimerais bavarder à nouveau avec vous, si nous avons l'occasion de nous croiser.
-Oh, mais moi aussi ! Je suis tellement curieux d’apprendre de quoi Yokozawa a pu bavarder avec vous.
-Puisque je te répète qu'on n’a parlé de rien de spécial !

Yokozawa avait des sueurs froides à l'idée que Kirishima puisse laisser échapper quelque chose au sujet de leur relation. Il se dit qu’il ne pouvait pas laisser ces deux types discuter ensemble plus longtemps, alors il mit rapidement fin à l’échange.

-Oh, vous avez vu l’heure ?! Il est vraiment temps de nous mettre en route, maintenant ! dit-il en regardant ostensiblement sa montre.
-Ouais, c'est pas faux. On y va ?
-Pardonnez-moi de vous avoir retardés ainsi.
-Pas de souci. C’était un plaisir de vous revoir. Au revoir.

Kirishima fit à Iokawa un petit signe de tête avant de sortir de l'immeuble.

-Hé ! Attends-moi ! Ah, je suis désolé, je dois y aller ! ajouta Yokozawa en hochant la tête à Iokawa juste avant de s'élancer, nerveux, au pas de course vers Kirishima pour le rattraper.

Alors qu’il se rapprochait du type en se torturant le cerveau pour trouver une façon adéquate d'expliquer tout ce malentendu, Yokozawa remarqua que Kirishima était décidément de bien mauvaise humeur.

-... Tu étais beaucoup trop gentil avec lui, commenta Kirishima avec irritation.

Yokozawa fut aussitôt furieux. Il ne se souvenait pas d’avoir été particulièrement gentil à l'égard d’Iokawa, ni d'avoir fait quoi que ce soit digne d’attiser la colère de Kirishima.

-Nous nous sommes rencontrés purement par hasard l'autre jour, et c'est pour ça que nous avons échangé quelques mots ce matin (là encore, c’était une coïncidence). Il n'y a rien d’exceptionnel à saluer une connaissance quand on la croise par hasard sur son chemin, non ?
-Vous semblez plus proches que « de simples connaissances », à mon avis.
-Nous sommes tous les deux des commerciaux. Nous avons peut-être quelques affinités, je ne le nie pas.
-Peut-être. Mais ça ne t'aurait pas tué de me le dire, quand même.

Peut-être était-il simplement irrité de ne pas avoir été mis au courant. Yokozawa ressentit un petit pincement au cœur de culpabilité de ne pas lui avoir effectivement raconté cette rencontre. Mais malgré tout, rien ne justifiait une telle réaction, selon lui.

-Et comme je te l'ai déjà dit, je n'en ai pas eu le temps. Tu étais très occupé ces derniers jours...
-Tu aurais pu me le dire hier.
-Et à qui la faute si je n’ai pas eu une seconde de répit pour te le dire ?

La veille au soir, ils avaient à peine échangé quelques mots — Kirishima était bien placé pour le savoir.

-Comme si tu n'avais pas eu cinq minutes pour me dire que tu l'avais rencontré.
-Bon sang, comme t’es chiant ! Et puis, ce ne sont pas tes affaires !
- « Pas mes affaires » ?
-........ !

Le choix des mots n’était sans doute pas très judicieux. Yokozawa comprit aussitôt qu'il n'aurait pas dû utiliser un tel langage. Même si toute cette histoire ne concernait en rien Kirishima, on ne dit pas ce genre de choses à la personne qui partage sa vie. Yokozawa savait parfaitement que le comportement de Kirishima n'était qu’un effet de sa jalousie, mais poussé à bout, Yokozawa avait laissé échapper des mots qui avaient dépassé sa pensée.

-… Je veux dire... tu n'as pas à t’inquiéter pour ça... C'est ce que je voulais que tu comprennes...
-... Je ne suis pas inquiet, juste énervé.

Yokozawa était bien placé pour savoir que la jalousie poussait les gens à faire vraiment n’importe quoi. Mais il n'avait rien fait de mal et il n'aurait jamais trahi la confiance de Kirishima, alors le voir hors de lui pour une si petite chose était tout simplement énervant.

Lui faisait-il vraiment si peu confiance ?

-Très bien, alors continue de faire la gueule, si ça te chante, lança Yokozawa, avant de refuser de parler pendant tout le reste du trajet.

Toute cette histoire était partie d'une si petite chose, mais elle avait pourtant réussi à les diviser.

À suivre...

22 commentaires:

  1. Qu'est ce qu'ils m'avaient manqué <3 un chapitre plein d'émotion. Kirishima me fait mal au coeur mais je suis sure qu'il a raison d'être jaloux et j'espère que Yokozawa s'en rendra compte.

    Merci pour la suite du chapitre

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  2. Un grand merci et une Bonne Année à vous, en espérant qu'il y aura encore des tas de Kirishima x Yokozawa à traduire <3

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  3. Je pense.. je pense que kirishima en fait un tout petit peu de trop mais en même temps vraiment normal il s'agit de son amoureux quand même g ate de voir comment sa va se finir.

    Merci beaucoup pour le chapitre tres bon travail comme d'habitude.

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  4. meilleur que le chocolat ;) ! l'attente a été longue mais ça en valait la peine, un chapitre de qualité.
    je suis déjà impatiente de lire la suite.
    merci

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  5. Kirishima est super jaloux quand même ;) c'est trop mignon . Encore merci pour la traduction

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  6. Merci beaucoup pour votre travail !! ^_^ Omg J'attends avec impatience ce qu'il va se produire !

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  7. Bonne année ! \(^o^)/

    Encore un super chapitre ou Kirishima est tout jaloux que quelqu'un puisse parler à son Yoko-chou d'amour xD ... Je crois qu'en fait il est vraiment pas sur de lui en amour, contrairement à ce qu'il a envie de laisser croire, et ça le rend horriblement jaloux... c'est trop mignon ! <3

    En tout cas je suis toujours aussi impatiente de lire la suite, alors merci pour votre super taf ! *distribue des bisous à toute l'équipe*

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  8. Aaaanwh génial! Ils m'avaient tellement manqué ces deux là! >3< Pis KiriChan qui est jalouuux c'est trop mignooon ♡♡♡♡
    BREF, merci beaucoup je me suis régaler et ça a embellie ma journée qui à la base était pourrie. :'3 ♡
    Bonne année et bonne santé à toute l'équipe, j'vous aime ♡

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  9. Merci infiniment !! J'espère que vous ne vous surmenez pas trop quand même !! ^-^ j'espère aussi que vous avez passé de bonnes fêtes !!! Encore merci pour votre merveilleux travail !! Bonne année =)

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  10. Rooooooh ! merci beaucoup !!! Ca fait plaisir de les retrouver et de vous retrouver ^_^

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  11. Oh quel belle surprise !!! Merci beaucoup pour ce nouveau chapitre.

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  12. MERCI ça m'a vraiment manqué ! Comme d'hab super boulot, j'ai hâte de voir ce qui va se passer je pense que Iokawa va encore semer la zizanie entre les deux tourtereaux. Bonne année à toutes l'équipe et encore merci pour ces super traduction ^^

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  13. Merci beaucoup pour cette partie ! Je suis vraiment contente de retrouver ce couple, ça m'avait manqué.

    Et que dire de Kirishima ! Il est un peu trop jaloux sur les bords, quoi. Je veux dire; s'interposer en insistant comme ça entre Yokozawa et Iokawa, c'est un peu chiant. Yokozawa manque aussi de présence et je pense ici au fait qu'il n'ai pas averti Kirishima de sa rencontre avec le commercial. Aaah, le manque de communication ! Mais bon, s'ils étaient parfait, on aurait pas ce fait croustillant et je ne serais pas certaine que Iokawa va revenir mettre les deux tourtereaux dans une situation embêtante. :)

    - N.

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  14. ahhhhhh!!! J'adore!!! Kirishima jaloux: ca m'a l'air prometteur!! Merci beaucoup pour votre traduction!!!

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  15. Je suis contente de les retrouver ces deux là !!! Je savais que Iokawa allait faire des embrouilles même si là pour l'instant ce n'est pas volontaire. Mais j'ai bien l'impression qu'il va deviner la relation de nos deux protagonistes et qu'il va essayer d'en tirer avantage ! Ou pas je me fais peut-être des idées :) mais ça sent le coup foireux !!!

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  16. Merci beaucoup pour votre traduction.
    J'ai hâte de lire la suite ^^.

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  17. merci beaucoup je n en pouvait plus d attendre ,mais ca en valait le coup .
    kiri et yoko sont trop chou,

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  18. Merci pour ce super travail ! Je suis super contente que les traductions aient repris, ça m'avait manqué, alors je me suis refait tous les chapitres avant de lire celui-ci ^^"

    Kirishima est un peu chiant de faire de grosses allusions concernant Iokawa et Yokozawa... Mais c'est vraiment kawaiii qu'il soit aussi jaloux ♥♥ ! Je le sens moi aussi le coup foireux à cause d'Iokawa ! Il va forcément faire ou découvrir une chose qu'il n'aurait pas du !

    Bon, j'ai hâte de lire la suite de l'histoire -et de votre travail, ça va de soit- ♥♥♥

    ~~Biz~~

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  19. Tout d'abord : Bonne Année à vous ! *W*
    Je vous souhaite plein de bonnes choses ! :D
    Je suis contente de commencer cette nouvelle année avec notre couple fétiche ! *-*

    'En plus, tu es censé porter quelque chose qui appartient à ton amant à chaque fois que tu passes la nuit chez lui." J'adore son argument ! XD
    Décidément, Yokozawa se fait mener par le bout du nez par ce cher Kirishima ! é_é
    Et Kirishima qui ne peut pas s'empêcher d'être jaloux de tout ceux qui s'approchent de son amant ^^'.
    J'espère que Kirishima et Yokozawa se réconcilieront >w<

    Merci pour ce superbe chapitre et bon courage pour la suite ! *-*

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  20. La jalousie est en rendez-vous on dirait, c'était mignon mais leur dispute beaucoup moins :(
    Je pense aussi que c'est du à un manque de confiance de Kirishima comme l'a cité C-chan Sweet vu que Yokozawa ne révèle pas trop du à sa nature Tsundere les sentiments qu'ils portent envers Kirishima moi aussi à sa place je douterai un peu à sa place ^^
    Merci pour la traduction de ce chapitre :)

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  21. Merci ! (Dîtes moi, vous n'auriez pas changé de traducteur ou c'est simplement que le style de l'auteur à changé ?)

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  22. Merci pour ce chapitre *-*

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