Titre: Yokozawa Takafumi no BaaiSérie: Sekai-ichi Hatsukoi
Auteurs: Nakamura Shungiku et Fujisaki Miyako
Rating: Tout public
Langage: Français
Résumé: C'est l'histoire d'un Yokozawa et d'un tablier à froufrou ^^
Littéralement expulsé du wagon bondé du train qui venait juste d'entrer en gare, Yokozawa réalisa qu'une nouvelle semaine s’amorçait. Observant vaguement la marée humaine d’employés, tous vêtus du même costume, qui se pressait pour gagner leurs lieux de travail respectifs, Yokozawa se noya dans la foule.
Le lundi matin, c’était toujours déprimant. Certes, il ne détestait pas son travail, mais c'était toujours difficile de s’y remettre après le week-end. Et pour couronner le tout, le début de la semaine était toujours riche en rebondissements, ce qui lui faisait encore plus traîner les pieds. Les employés devaient recouper leurs points de vue et leurs informations le lundi en réunion, et pour Yokozawa, de nature à ne pas tenir en place, c'était d'un ennui mortel.
La motivation pouvait varier d'un employé à l'autre, il est donc logique que les rythmes de travail soient différents en fonction des personnes. Le travail collectif était toujours une épreuve pour lui. Il pensait toujours combien il aurait été plus efficace à visiter les librairies durant ses heures de réunion.
Pourtant, il avait conscience que Marukawa avait des employés à la forte personnalité. Si ça n'avait pas été le cas, lui qui était plutôt impertinent, aurait été viré depuis longtemps. Avec l’âge, il arrivait néanmoins de mieux en mieux à se percevoir d’un point de vue objectif.
Même s’il n’était encore qu'un bleu pour ses aînés, il avait conscience qu’il s’était considérablement adouci. Plus jeune, il n'aurait jamais pensé qu'il pourrait un jour afficher un sourire commercial avec tant d’aisance.
Il acheta son petit-déjeuner dans une supérette et commença à grimper la colline, désormais familière, qu’il franchissait chaque jour pour aller au bureau. Il dépassa un groupe de femmes qui marchait à un rythme plus lent et passa les portes à ouverture automatique de l'entrée pour pénétrer dans le bâtiment principal des éditions Marukawa.
Deux femmes au maquillage et à la coiffure impeccables, qui faisaient office d’hôtesses d’accueil à la réception, lui sourirent. Cela faisait partie de leur travail, mais leur sourire, ce matin-là, semblait cacher quelque chose.
-Ah, Yokozawa-san ! Bonjour !
-Bonjour !
Les femmes le dévisagèrent avec un regard qui signifiait bien plus qu'un simple « bonjour », si bien que Yokozawa, méfiant, se retourna pour les toiser. Il avait un sentiment étrange de déjà- vu : il lui semblait avoir déjà aperçu ce genre d'expression moqueuse mais il ne se rappelait pas en quelle occasion.
-Bonjour… Est-ce que j'ai quelque chose de collé sur mon visage ?
Il ne pouvait s’empêcher de se demander ce que signifiait ce « ah, Yokozawa-san ! », qui avait précédé leur « bonjour ». Les deux femmes tentèrent pourtant de le rassurer en affichant leur sourire habituel.
-Non, non ! Rien… Il n'y a rien !
-?
Un sentiment d'étrange malaise planait alors dans le hall d'entrée. Il se dit alors qu'il valait mieux ne pas insister et qu'il était préférable de quitter l'endroit au plus vite sans poser plus de questions.
Il se plaça derrière les éditeurs qui attendaient l'ascenseur. Mais devoir attendre l’impatienta : il sortit son téléphone portable pour vérifier ses textos. C'est alors que la conversation des éditeurs devant lui parvint à ses oreilles.
-Mon vieux, je n'arrive pas à croire à cette photo que Kirishima-san nous a montrée.
-Ça m’a tué ! Moi qui étais déjà à l'envers à cause de mes heures supplémentaires, ça m'a achevé.
-C’était un peu comme si on voyait la vraie nature de Yokozawa-san.
Yokozawa avait pensé que leur conversation n’était qu'un simple bavardage sans importance, mais ses sourcils se froncèrent à la mention de son nom. Ils parlaient bien d'une photo.
Quelle photo de lui Kirishima pouvait-il avoir en sa possession sinon celles, pour le moins compromettantes, qu'il avait prises cette nuit-là et qu'il utilisait pour le faire chanter ?
Yokozawa ne s'imaginait pas pourtant que Kirishima aurait montré ces photos à n'importe qui sans raison, mais il devait en avoir le cœur net.
-Hé ! C'est quoi cette histoire qui me concerne ?
-Uwah ! Yokozawa-san !
Lorsqu'il les interpella, les deux hommes se retournèrent, choqués. L'un devint tout pâle et l'autre semblait sur le point de défaillir.
-Alors, qu'est-ce que c'est que cette histoire de photo exactement ?
-Non, ce n’est rien !
-Si ce n'est rien, alors pourquoi vous faites cette tête ?
-C'est juste que…
-Crache le morceau ! grogna-t-il à voix basse, si bien que les deux tressaillirent d’effroi.
Le visage grave, il les fusillait du regard et les deux éditeurs passèrent aux aveux.
-N-Nous n'avons jamais demandé à la voir, vous savez ! C’est juste Kirishima-san qui nous l'a montrée la semaine dernière ! En nous disant que vous étiez chez lui pour lui préparer son dîner…
-Hein ?
-Il nous a montré une photo que sa fille lui avait envoyée… sur laquelle vous étiez en train de cuisiner avec un tablier rouge…
Il continuait à lui expliquer mais Yokozawa n'avait pas besoin d'en entendre d'avantage. Il savait parfaitement que la personne qui avait pris ce cliché ne pouvait être qu’Hiyori. Il ne comprenait pas pourquoi la fillette avait envoyé cette photo à son père, mais il ne pouvait pas se résoudre à être en colère contre elle, sans doute n’y avait-elle vu aucun mal. En revanche, il n’avait pas l’intention de faire preuve de la même clémence envers celui qui avait fait circuler le cliché au bureau.
C’était pour cela que Kirishima avait eu l'air aussi enjoué vendredi soir, de retour du travail. Ce sourire narquois et ces airs de fanfarons… tout était clair à présent. Il avait été idiot de penser que Kirishima avait tout d'un bon père. Comprenant que le type se foutait de lui derrière son dos, il sentit monter en lui une colère noire.
-Nous n’y sommes pour rien ! Vous… vous comprenez, n'est-ce pas ?
-Oubliez ça. Maintenant !
Il leur adressa un regard sévère quand les deux hommes essayèrent de se dédouaner. Il leur avait ordonné d'effacer ces photos de leur mémoire d'une voix rauque.
-Vous nous demandez ça mais… ça va être difficile de-
-Ça suffit les conneries ! Si vous n’arrivez pas à le faire tout seul, je m'en chargerai personnellement !
Lorsque les deux virent son poing menaçant se brandir, ils devinrent subitement plus conciliants.
-Non-non, inutile, on va y arriver !
-Et faites passer le mot. Si j'entends encore quelqu'un aborder ce sujet, je ferai en sorte qu’il ne puisse plus jamais vendre un seul livre !
-C'est-c'est compris !
Tout comme ils se redressaient, l'ascenseur arriva et les portes s'ouvrirent lentement. Même s’ils étaient les premiers, les deux hommes se poussèrent pour laisser Yokozawa entrer d’abord.
-Je vous en prie, après vous.
-Vous ne montez pas ?
-Oh euh… non, je viens de me souvenir que je devais passer à la supérette alors … Je vais par là.
-Oh, quelle coïncidence, moi aussi ! Je n'ai pas pris mon petit-déjeuner, alors je te suis !
Ils déguerpirent à toute allure laissant Yokozawa seul devant l'ascenseur. Il siffla son mécontentement à voix basse.
-Et merde...
Le comportement des deux femmes de la réception signifiait à coup sûr qu’elles aussi avaient vu cette photo de Yokozawa en tablier.
Compte tenu de l'heure qu'il était, Kirishima devait déjà être à son bureau. Il avait bien l’intention de lui faire comprendre ce qu’il pensait de toute cette histoire ! Il pressa donc le bouton du 5ème étage au lieu de celui du 3ème, l'étage du département des ventes.
La plupart des éditeurs, habitués à des horaires flexibles, n’était pas encore au travail à cette heure de la matinée. Certains d'entre eux pouvaient arriver bien plus tard dans l’après-midi. Yokozawa sortit de l’ascenseur et foula le sol du département Shonen totalement vide, pour se diriger vers le bureau du rédacteur en chef, situé dans le fond. En début de semaine, juste après la fin du cycle, la seule personne présente ici à cette heure de la journée était Kirishima.
-Salut. Tu es bien matinal.
Plutôt que de lui retourner la politesse, Yokozawa laissa éclater sa colère :
-Qu'est-ce qui t'as pris !?
Sa voix résonna dans tout le bureau. N'importe qui aurait sursauté d’effroi à son éclat de voix, mais Kirishima ne bougea pas d'un cil.
-Tu es en forme aujourd’hui ! Mais attention, ce n'est pas très bon d’élever la voix de bon matin.
-A qui la faute ? Comment as-tu pu faire circuler cette photo, salaud !
-Oh, ça ? Eh bien, c’était tellement mignon que je n'ai pas pu résister. Au début, ce n’était pas mon intention, mais quand j'ai laissé Katou la voir, tout le monde s’est regroupé autour de moi, tu vois ?
-Ne me raconte pas de conneries ! Tu es même allé la montrer aux réceptionnistes.
-Ah oui, c'est vrai… Mais c'est que je leur avais dis à quel point tu étais formidable : Hiyo avait quand même pris la peine de m’envoyer un message, où elle me disait que je devais travailler dur parce qu’elle et « Yokozawa-oniichan » me préparaient un nikujaga !
-Mais ça ne voulait pas dire…
-Regarde, j'en ai même fait mon fond d’écran.
Les femmes le dévisagèrent avec un regard qui signifiait bien plus qu'un simple « bonjour », si bien que Yokozawa, méfiant, se retourna pour les toiser. Il avait un sentiment étrange de déjà- vu : il lui semblait avoir déjà aperçu ce genre d'expression moqueuse mais il ne se rappelait pas en quelle occasion.
-Bonjour… Est-ce que j'ai quelque chose de collé sur mon visage ?
Il ne pouvait s’empêcher de se demander ce que signifiait ce « ah, Yokozawa-san ! », qui avait précédé leur « bonjour ». Les deux femmes tentèrent pourtant de le rassurer en affichant leur sourire habituel.
-Non, non ! Rien… Il n'y a rien !
-?
Un sentiment d'étrange malaise planait alors dans le hall d'entrée. Il se dit alors qu'il valait mieux ne pas insister et qu'il était préférable de quitter l'endroit au plus vite sans poser plus de questions.
Il se plaça derrière les éditeurs qui attendaient l'ascenseur. Mais devoir attendre l’impatienta : il sortit son téléphone portable pour vérifier ses textos. C'est alors que la conversation des éditeurs devant lui parvint à ses oreilles.
-Mon vieux, je n'arrive pas à croire à cette photo que Kirishima-san nous a montrée.
-Ça m’a tué ! Moi qui étais déjà à l'envers à cause de mes heures supplémentaires, ça m'a achevé.
-C’était un peu comme si on voyait la vraie nature de Yokozawa-san.
Yokozawa avait pensé que leur conversation n’était qu'un simple bavardage sans importance, mais ses sourcils se froncèrent à la mention de son nom. Ils parlaient bien d'une photo.
Quelle photo de lui Kirishima pouvait-il avoir en sa possession sinon celles, pour le moins compromettantes, qu'il avait prises cette nuit-là et qu'il utilisait pour le faire chanter ?
Yokozawa ne s'imaginait pas pourtant que Kirishima aurait montré ces photos à n'importe qui sans raison, mais il devait en avoir le cœur net.
-Hé ! C'est quoi cette histoire qui me concerne ?
-Uwah ! Yokozawa-san !
Lorsqu'il les interpella, les deux hommes se retournèrent, choqués. L'un devint tout pâle et l'autre semblait sur le point de défaillir.
-Alors, qu'est-ce que c'est que cette histoire de photo exactement ?
-Non, ce n’est rien !
-Si ce n'est rien, alors pourquoi vous faites cette tête ?
-C'est juste que…
-Crache le morceau ! grogna-t-il à voix basse, si bien que les deux tressaillirent d’effroi.
Le visage grave, il les fusillait du regard et les deux éditeurs passèrent aux aveux.
-N-Nous n'avons jamais demandé à la voir, vous savez ! C’est juste Kirishima-san qui nous l'a montrée la semaine dernière ! En nous disant que vous étiez chez lui pour lui préparer son dîner…
-Hein ?
-Il nous a montré une photo que sa fille lui avait envoyée… sur laquelle vous étiez en train de cuisiner avec un tablier rouge…
Il continuait à lui expliquer mais Yokozawa n'avait pas besoin d'en entendre d'avantage. Il savait parfaitement que la personne qui avait pris ce cliché ne pouvait être qu’Hiyori. Il ne comprenait pas pourquoi la fillette avait envoyé cette photo à son père, mais il ne pouvait pas se résoudre à être en colère contre elle, sans doute n’y avait-elle vu aucun mal. En revanche, il n’avait pas l’intention de faire preuve de la même clémence envers celui qui avait fait circuler le cliché au bureau.
C’était pour cela que Kirishima avait eu l'air aussi enjoué vendredi soir, de retour du travail. Ce sourire narquois et ces airs de fanfarons… tout était clair à présent. Il avait été idiot de penser que Kirishima avait tout d'un bon père. Comprenant que le type se foutait de lui derrière son dos, il sentit monter en lui une colère noire.
-Nous n’y sommes pour rien ! Vous… vous comprenez, n'est-ce pas ?
-Oubliez ça. Maintenant !
Il leur adressa un regard sévère quand les deux hommes essayèrent de se dédouaner. Il leur avait ordonné d'effacer ces photos de leur mémoire d'une voix rauque.
-Vous nous demandez ça mais… ça va être difficile de-
-Ça suffit les conneries ! Si vous n’arrivez pas à le faire tout seul, je m'en chargerai personnellement !
Lorsque les deux virent son poing menaçant se brandir, ils devinrent subitement plus conciliants.
-Non-non, inutile, on va y arriver !
-Et faites passer le mot. Si j'entends encore quelqu'un aborder ce sujet, je ferai en sorte qu’il ne puisse plus jamais vendre un seul livre !
-C'est-c'est compris !
Tout comme ils se redressaient, l'ascenseur arriva et les portes s'ouvrirent lentement. Même s’ils étaient les premiers, les deux hommes se poussèrent pour laisser Yokozawa entrer d’abord.
-Je vous en prie, après vous.
-Vous ne montez pas ?
-Oh euh… non, je viens de me souvenir que je devais passer à la supérette alors … Je vais par là.
-Oh, quelle coïncidence, moi aussi ! Je n'ai pas pris mon petit-déjeuner, alors je te suis !
Ils déguerpirent à toute allure laissant Yokozawa seul devant l'ascenseur. Il siffla son mécontentement à voix basse.
-Et merde...
Le comportement des deux femmes de la réception signifiait à coup sûr qu’elles aussi avaient vu cette photo de Yokozawa en tablier.
Compte tenu de l'heure qu'il était, Kirishima devait déjà être à son bureau. Il avait bien l’intention de lui faire comprendre ce qu’il pensait de toute cette histoire ! Il pressa donc le bouton du 5ème étage au lieu de celui du 3ème, l'étage du département des ventes.
La plupart des éditeurs, habitués à des horaires flexibles, n’était pas encore au travail à cette heure de la matinée. Certains d'entre eux pouvaient arriver bien plus tard dans l’après-midi. Yokozawa sortit de l’ascenseur et foula le sol du département Shonen totalement vide, pour se diriger vers le bureau du rédacteur en chef, situé dans le fond. En début de semaine, juste après la fin du cycle, la seule personne présente ici à cette heure de la journée était Kirishima.
-Salut. Tu es bien matinal.
Plutôt que de lui retourner la politesse, Yokozawa laissa éclater sa colère :
-Qu'est-ce qui t'as pris !?
Sa voix résonna dans tout le bureau. N'importe qui aurait sursauté d’effroi à son éclat de voix, mais Kirishima ne bougea pas d'un cil.
-Tu es en forme aujourd’hui ! Mais attention, ce n'est pas très bon d’élever la voix de bon matin.
-A qui la faute ? Comment as-tu pu faire circuler cette photo, salaud !
-Oh, ça ? Eh bien, c’était tellement mignon que je n'ai pas pu résister. Au début, ce n’était pas mon intention, mais quand j'ai laissé Katou la voir, tout le monde s’est regroupé autour de moi, tu vois ?
-Ne me raconte pas de conneries ! Tu es même allé la montrer aux réceptionnistes.
-Ah oui, c'est vrai… Mais c'est que je leur avais dis à quel point tu étais formidable : Hiyo avait quand même pris la peine de m’envoyer un message, où elle me disait que je devais travailler dur parce qu’elle et « Yokozawa-oniichan » me préparaient un nikujaga !
-Mais ça ne voulait pas dire…
-Regarde, j'en ai même fait mon fond d’écran.
Kirishima lui tendit fièrement son téléphone. Sur la photo que tout le monde avait vue se trouvait Yokozawa en train de couper des légumes, affublé d'un tablier rouge à pois blancs.
- Enlève-moi ça tout de suite ! Mais c'est quoi ton problème !?
Il avait un couteau dans les mains et il épluchait une pomme de terre comme s’il avait fait ça toute sa vie. Le sang battait douloureusement aux tempes de Yokozawa à la vue de cette photo que tous ses collègues avaient vue.
-C'est juste mon petit plaisir innocent, pas de quoi en faire un drame. Allez, y'a rien de mal, tu es tellement adorable sur cette photo ! Ça m'a boosté pour la fin de mon cycle, tu sais ?
-Comme si j'en avais quelque chose à foutre ! Là n'est pas la question !
Pressentant l'arrivée d'autres personnes, il s’interrompit. Qui savait quelles rumeurs pouvaient naître si on les voyait se disputer de la sorte.
-Bonjour Kirishima-san !
Deux éditrices spécialisées dans le magazine d’information sur les animes entrèrent dans le bureau, leurs petits-déjeuners à la main. En apercevant Yokozawa, elles se mirent à bavarder.
-Yokozawa-san, nous l'avons vue !
-Nous avons d'abord pensé qu'il était étrange de voir Kirishima-san observer son téléphone avec un grand sourire vendredi dernier, mais voir qu’il s’agissait en plus d’une photo de Yokozawa-san, quel choc ! Mais ce tablier rouge vous allait à merveille ! Vous étiez trop mignon !
-Mignon…
Leurs commentaires innocents lui donnèrent le vertige. Jusqu'à maintenant, seulement Kirishima l'avait affublé de ce qualificatif mais c’était la première fois de toute sa vie qu'une femme disait de lui qu’il était « mignon ».
Il jeta un coup d’œil sur l'homme qui se tenait à côté de lui, le regard dans le vague, feignant l'innocence.
-Hé ! Mais à combien de personnes as-tu montré cette photo ?
-Hum… je ne me souviens pas vraiment… En moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire, une foule immense s’était amassée derrière moi. Je pense que presque tout le monde était là, ce soir-là.
-Espèce de… !
Élevant la voix sans réfléchir, il entendit des ricanements.
-Vous êtes vraiment très proches tous les deux !
-C'est assez surprenant cette amitié ! Pourtant, je ne vous avais jamais vus traîner ensemble auparavant.
Ses sourcils se froncèrent à leur méprise.
-On n'est pas si proches que ça !
Elles devaient être loin de s'imaginer que Kirishima se servait de lui, profitant d'un état de faiblesse, et qu'il le faisait chanter. Les femmes ignorèrent la réponse de Yokozawa et poursuivirent leur conversation entre elles.
-Mais nous l'avons vu cuisiner avec la fille de Kirishima-san pourtant. Tu ne penses pas que c'est la petite qui l’intéresse ?
-Mais bien sûr que non ! Vous réalisez que vous parlez d'une enfant !? Je n’ai pas de Lolita Complex !!
Il aperçut alors Kirishima qui souriait de toutes ses dents à la vue de Yokozawa en train de se débattre dans l’horrible quiproquo où il s’était embourbé. Il pouvait presque l’entendre penser : « C'est évident, puisque tu es gay ».
-Mais je n'aurais jamais pensé que vous puissiez être un bon cuisinier. C’était tout à fait inattendu, je l'avoue. Et vous semblez habile avec un couteau ! Savez-vous aussi bien manier le couteau que pratiquer les arts ménagers ?
-Ça me rappelle qu'on pensait former un petit groupe pour prendre des cours de cuisine collectifs. Aimeriez-vous vous joindre à nous ? Il s'agirait d'une introduction à la cuisine traditionnelle française…
-Plutôt crever.
Sa voix remplie de colère, qui faisait d’habitude trembler n’importe qui, était discréditée par les humiliations successives qu’il venait de subir. Il réalisa alors qu'il avait perdu toute crédibilité. Ignorant le coup de sang de Yokozawa, les femmes poursuivirent tranquillement leur conversation.
-J’ai l’impression que nous avons plus de points communs que je ne le pensais, puisque Yokozawa-san peut se prêter facilement aux taches ménagères.
-Oh, oui ! Il est certainement devenu plus accessible maintenant.
-…
A suivre ...

Merci beaucoup!!! En plus comme je reviens de la Made in Asia j'ai droit à deux chapitres à lire *o*
RépondreSupprimerExcellent! J'ai beaucoup ri! Merci d'avoir illuminer ma soirée :D
RépondreSupprimerOn est sponsorisé par ERDF ^^
SupprimerPauvre Yokozawa XD
RépondreSupprimerMais en fait, non, c'est trop drôle ce qu'il lui arrive, bravo Kirishima \o/
TROP BON !!!! Je veux la suite !!!!!
RépondreSupprimerJe veux savoir ce qui va se passé entre Yokozawa et Kirishima après ça !!!!!! XD
Des tas de choses Mia :)
Supprimermdr Kirishima est vraiment méchant ! Pauvre Yokozawa... Mais je suis ravie de l'avoie vue en tablier à froufrou ! je suis d'accord, il est super mignon ^w^ mais bon, j'aurais penser que Kirishima aurait préféré garder se petit secret pour lui tout seul héhé
RépondreSupprimerSuper chapitre en tout cas, j'ai hate de lire la suite comme toujours ! ^^
Kirishima aime bien éclabousser tout le monde de son bonheur le polisson ^^
SupprimerOwwh c'est qu'il nous le perturbe le petit... Méchant Kirishima lol
RépondreSupprimerJe le vois bien sourire sadique discret aux lèvres, à laisser Yokozawa galérer à se justifier à côté haha
Mercii ^^
Je t'avoue que son petit sourire de diablotin, je l'attend en anime !! Comme j'ai hâte !
SupprimerJe sais pas pourquoi mais moi, je plains Yokozawa ^^'
RépondreSupprimerMerci encore pour ce début de chapitre ♥
A ba en fin de compte si, on l a bien vu en tablier >///< ... Faut dire que ca lui va plutot bien non ^^'
RépondreSupprimerHiyori fera une bonne paparazy pour un magazine yaoi... Hahaha ^^
Yokozawa a perdu tout credibilité... Je sais pas si je doit en rire ou en pleurer mais je suis tordue devant mon ecran la ! ^^
C etait juste exellent !! ^^ j ai adoré
J'en étais sûre ! Ouais j'avais raison ! >_<
RépondreSupprimerMais Kirishima a été méchant sur le coup. Vilain Kirishima. =p
En tout cas merci pour la cris de rire. ;)
j'ai ri et baver comme une folle devant mon ecran *Q* XD Yoko chan et vraiment trop choue >////< aaa franchement je les aime de plus en plus lui et kiri chan
RépondreSupprimer*et oue je leur ai donner des surnom :p*