
Série: Sekai-ichi Hatsukoi
Auteurs: Nakamura Shungiku et Fujisaki Miyako
Rating: Tout public
Langage: Français
Résumé: Yokozawa, à la librairie Marimo, discute avec quelqu'un qui vous dira quelque chose ....
-Tsss
Quelques instants à peine après avoir quitté la librairie, Yokozawa avait ressenti une petite douleur au pied et laissé échapper un soupir irrité.
Il ne savait comment, mais un petit caillou s’était glissé dans sa chaussure. Il s’arrêta et retira cette dernière pour y déloger le caillou. En équilibre sur sa jambe gauche, il la retourna afin d'éjecter l'intrus et il réalisa alors que la semelle de sa chaussure était particulièrement usée.
Pourtant, il en prenait soin au moins une fois par semaine et il s’attachait à porter à tour de rôle les différentes paires qu’il avait, justement pour préserver l'état de ses semelles.
Il se souvint alors qu'il avait judicieusement disposé une paire de rechange dans son casier au bureau, ce qui lui permettrait de déposer celle-ci chez le cordonnier sur le chemin du retour après le travail.
-Encore une autre dépense …
Il remit son pied dans sa chaussure en soupirant sur l'état de son portefeuille.
Il devrait encore puiser dans ses économies pour pouvoir survivre jusqu’à son prochain salaire.
Il avait eu pas mal de choses à payer ce mois-ci : le cadeau de mariage d'un de ses employés, le cadeau pour la naissance du bébé d'un ami… Il avait aussi dû remplacer son téléphone portable qui s’était cassé et pour ne rien arranger, il avait fait la tournée des bars avec quelques connaissances.
Plus qu'une semaine à tenir avant de toucher sa paie !
Il avait été irréfléchi d'aller boire seul dans les bars compte tenu de l’état de ses finances ; même s’il venait de se faire plaquer, il y avait des limites.
Si seulement il n’avait pas été dans ce bar, si seulement il était rentré sagement chez lui ce soir-là… il n'en serait pas là aujourd'hui. Même s’il savait bien qu'il ne pouvait plus rien y faire, il ne pouvait s'empêcher de regretter.
-…
Takano avait été son premier amour.
Il était bien sorti avec quelques filles au début de sa première année d'université, mais à chaque fois qu'elles lui avaient demandé s’il les aimait, il n'avait jamais su leur répondre « oui » avec sincérité.
C’étaient de bonnes amies et il était à l’aise à leurs côtés, mais elles n'avaient jamais vraiment fait naître en lui de sentiments vraiment forts.
Il s'était alors demandé s’il était seulement capable de tomber amoureux. Mais au moment même où il avait réussi à s’en persuader, il avait commencé à s’attacher à Takano.
Il avait d’abord eu du mal à l'approcher, son cynisme et sa tendance à la dépression le maintenant à distance. Mais dès qu’il comprit que ce n'était qu'une façade qui cachait sa solitude, Yokozawa ne voulut plus le laisser seul.
Les deux jeunes hommes apprirent alors à se connaître et découvrirent très vite qu'ils partageaient les mêmes centres d'intérêt, alors se parler devint comme naturel entre eux.
Quand ils discutaient, le masque cynique de Takano semblait s’effriter ; un sourire illuminait son visage ; il faisait enfin son âge.
Yokozawa était tout bonnement fasciné par lui et ils passèrent de plus en plus de temps ensemble, Yokozawa délaissant sa propre petite amie.
A ce moment-là, il était peut-être déjà amoureux de lui.
Mais un soir, Takano était au plus mal, ils avaient descendu beaucoup trop d’alcool : ils étaient allés trop loin.
Lorsqu’il avait compris que Takano l’avait vraiment regretté … Yokozawa avait pris conscience de ses sentiments pour lui : il ne le considérait pas comme un ami, en vérité il en était éperdument amoureux.
Il n'aurait jamais imaginé que tout cela prendrait fin d’une façon si abrupte.
-Oh, pardon, monsieur !
-Ah, non, c'est moi…
Plongé dans ses pensées, Yokozawa avait percuté une jeune lycéenne qui tenait contre sa poitrine un sac provenant d’une librairie. Elle avait été absorbée par sa conversation avec une amie et n'avait apparemment pas remarqué Yokozawa qui fonçait sur elle.
Le visage rouge, toute honteuse, elle eut un temps d'arrêt avant de rattraper au pas de course ses amies.
Il semblait que la jeune fille et ses amies venaient de sortir de la grande librairie Marimo où il devait se rendre. Comme il avançait de nouveau, il se disait avec insouciance que ce serait si bien si ce sac était rempli des livres qu’ils avaient édités.
Aujourd'hui il avait pour mission de tâter un peu le terrain en vue d'une publication future.
L’idéal serait de parvenir à convaincre le magasin de placer tous les anciens ouvrages de l'auteur à côté de son nouveau livre mais il se dit qu'il devrait prendre en compte la place disponible dans les rayons.
Convaincre les librairies de leur accorder plus de place que les autres éditions dans leur magasin était aussi du ressort du département des ventes.
-Hm ?
Au moment où il pénétra dans le secteur consacré au manga, il aperçut un employé plutôt voyant, occupé à ajuster deux énormes présentoirs.
Il était tellement beau et lumineux qu'il paraissait sortir tout droit d'un manga shojo – le secteur dont il avait d’ailleurs la charge ici.
Yokozawa avait été averti par le patron de la librairie que ce type travaillait pour eux à temps partiel, car il suivait des études d'art. Avec son air de prince charmant, il avait pour habitude d'être suivi par un troupeau d’admiratrices, mais cela ne l’empêchait d’être calé en shojo manga.
Visiblement, il avait toujours apprécié ce type de manga et les grandes affiches qui ornaient le rayon étaient toutes remplies de suggestions et de commentaires passionnés écrits de sa main. De sorte que tout manga qu’il appréciait, même s’il avait été publié dans un magazine médiocre, se vendait toujours ici comme des petits pains.
Yokozawa avait vu beaucoup d'autres commerciaux de sociétés concurrentes essayer de lui imposer de promouvoir leurs titres, mais il leur rappelait toujours modestement qu'il mettait en avant des mangas qu’il avait appréciés, et qu’ils ne vendaient pas tant parce qu’il en faisait la promotion que parce qu’ils étaient bons en eux-mêmes.
Évidemment, les livres inintéressants étaient délaissés par le public, mais quelquefois, les bons ouvrages pouvaient eux aussi passer à la trappe sans une bonne disposition en magasin.
C'est pourquoi les commerciaux comme Yokozawa passaient d’un magasin à l’autre, à en user la semelle de leurs chaussures, afin de vanter les titres de leur compagnie. Cela leur permettait de gagner les faveurs des employés qui s'occupaient tous les jours de la disposition de ces ouvrages.
-Bienvenue chez… ah ! C'est vous ? C'est un plaisir de vous revoir.
A la vue de Yokozawa dans la librairie, l'employé affairé, Yukina Kou, se retourna en souriant.
Bien qu'il n'y eût aucune raison de traiter Yokozawa avec courtoisie, Yukina semblait aujourd'hui particulièrement resplendissant.
Avec ses grands yeux clairs bordés de longs cils, il n’y avait aucun doute que les lycéennes de tout à l'heure, éblouies par son éclat, avaient dépensé tout leur argent de poche.
-Vous faites du bon travail. J'aurai besoin de parler au patron, il est dans les parages aujourd'hui ?
-Il est dans la réserve… je lui dis que vous êtes là ?
-Oui, s'il te plaît.
Quelques instants à peine après avoir quitté la librairie, Yokozawa avait ressenti une petite douleur au pied et laissé échapper un soupir irrité.
Il ne savait comment, mais un petit caillou s’était glissé dans sa chaussure. Il s’arrêta et retira cette dernière pour y déloger le caillou. En équilibre sur sa jambe gauche, il la retourna afin d'éjecter l'intrus et il réalisa alors que la semelle de sa chaussure était particulièrement usée.
Pourtant, il en prenait soin au moins une fois par semaine et il s’attachait à porter à tour de rôle les différentes paires qu’il avait, justement pour préserver l'état de ses semelles.
Il se souvint alors qu'il avait judicieusement disposé une paire de rechange dans son casier au bureau, ce qui lui permettrait de déposer celle-ci chez le cordonnier sur le chemin du retour après le travail.
-Encore une autre dépense …
Il remit son pied dans sa chaussure en soupirant sur l'état de son portefeuille.
Il devrait encore puiser dans ses économies pour pouvoir survivre jusqu’à son prochain salaire.
Il avait eu pas mal de choses à payer ce mois-ci : le cadeau de mariage d'un de ses employés, le cadeau pour la naissance du bébé d'un ami… Il avait aussi dû remplacer son téléphone portable qui s’était cassé et pour ne rien arranger, il avait fait la tournée des bars avec quelques connaissances.
Plus qu'une semaine à tenir avant de toucher sa paie !
Il avait été irréfléchi d'aller boire seul dans les bars compte tenu de l’état de ses finances ; même s’il venait de se faire plaquer, il y avait des limites.
Si seulement il n’avait pas été dans ce bar, si seulement il était rentré sagement chez lui ce soir-là… il n'en serait pas là aujourd'hui. Même s’il savait bien qu'il ne pouvait plus rien y faire, il ne pouvait s'empêcher de regretter.
-…
Takano avait été son premier amour.
Il était bien sorti avec quelques filles au début de sa première année d'université, mais à chaque fois qu'elles lui avaient demandé s’il les aimait, il n'avait jamais su leur répondre « oui » avec sincérité.
C’étaient de bonnes amies et il était à l’aise à leurs côtés, mais elles n'avaient jamais vraiment fait naître en lui de sentiments vraiment forts.
Il s'était alors demandé s’il était seulement capable de tomber amoureux. Mais au moment même où il avait réussi à s’en persuader, il avait commencé à s’attacher à Takano.
Il avait d’abord eu du mal à l'approcher, son cynisme et sa tendance à la dépression le maintenant à distance. Mais dès qu’il comprit que ce n'était qu'une façade qui cachait sa solitude, Yokozawa ne voulut plus le laisser seul.
Les deux jeunes hommes apprirent alors à se connaître et découvrirent très vite qu'ils partageaient les mêmes centres d'intérêt, alors se parler devint comme naturel entre eux.
Quand ils discutaient, le masque cynique de Takano semblait s’effriter ; un sourire illuminait son visage ; il faisait enfin son âge.
Yokozawa était tout bonnement fasciné par lui et ils passèrent de plus en plus de temps ensemble, Yokozawa délaissant sa propre petite amie.
A ce moment-là, il était peut-être déjà amoureux de lui.
Mais un soir, Takano était au plus mal, ils avaient descendu beaucoup trop d’alcool : ils étaient allés trop loin.
Lorsqu’il avait compris que Takano l’avait vraiment regretté … Yokozawa avait pris conscience de ses sentiments pour lui : il ne le considérait pas comme un ami, en vérité il en était éperdument amoureux.
Il n'aurait jamais imaginé que tout cela prendrait fin d’une façon si abrupte.
-Oh, pardon, monsieur !
-Ah, non, c'est moi…
Plongé dans ses pensées, Yokozawa avait percuté une jeune lycéenne qui tenait contre sa poitrine un sac provenant d’une librairie. Elle avait été absorbée par sa conversation avec une amie et n'avait apparemment pas remarqué Yokozawa qui fonçait sur elle.
Le visage rouge, toute honteuse, elle eut un temps d'arrêt avant de rattraper au pas de course ses amies.
Il semblait que la jeune fille et ses amies venaient de sortir de la grande librairie Marimo où il devait se rendre. Comme il avançait de nouveau, il se disait avec insouciance que ce serait si bien si ce sac était rempli des livres qu’ils avaient édités.
Aujourd'hui il avait pour mission de tâter un peu le terrain en vue d'une publication future.
L’idéal serait de parvenir à convaincre le magasin de placer tous les anciens ouvrages de l'auteur à côté de son nouveau livre mais il se dit qu'il devrait prendre en compte la place disponible dans les rayons.
Convaincre les librairies de leur accorder plus de place que les autres éditions dans leur magasin était aussi du ressort du département des ventes.
-Hm ?
Au moment où il pénétra dans le secteur consacré au manga, il aperçut un employé plutôt voyant, occupé à ajuster deux énormes présentoirs.
Il était tellement beau et lumineux qu'il paraissait sortir tout droit d'un manga shojo – le secteur dont il avait d’ailleurs la charge ici.
Yokozawa avait été averti par le patron de la librairie que ce type travaillait pour eux à temps partiel, car il suivait des études d'art. Avec son air de prince charmant, il avait pour habitude d'être suivi par un troupeau d’admiratrices, mais cela ne l’empêchait d’être calé en shojo manga.
Visiblement, il avait toujours apprécié ce type de manga et les grandes affiches qui ornaient le rayon étaient toutes remplies de suggestions et de commentaires passionnés écrits de sa main. De sorte que tout manga qu’il appréciait, même s’il avait été publié dans un magazine médiocre, se vendait toujours ici comme des petits pains.
Yokozawa avait vu beaucoup d'autres commerciaux de sociétés concurrentes essayer de lui imposer de promouvoir leurs titres, mais il leur rappelait toujours modestement qu'il mettait en avant des mangas qu’il avait appréciés, et qu’ils ne vendaient pas tant parce qu’il en faisait la promotion que parce qu’ils étaient bons en eux-mêmes.
Évidemment, les livres inintéressants étaient délaissés par le public, mais quelquefois, les bons ouvrages pouvaient eux aussi passer à la trappe sans une bonne disposition en magasin.
C'est pourquoi les commerciaux comme Yokozawa passaient d’un magasin à l’autre, à en user la semelle de leurs chaussures, afin de vanter les titres de leur compagnie. Cela leur permettait de gagner les faveurs des employés qui s'occupaient tous les jours de la disposition de ces ouvrages.
-Bienvenue chez… ah ! C'est vous ? C'est un plaisir de vous revoir.
A la vue de Yokozawa dans la librairie, l'employé affairé, Yukina Kou, se retourna en souriant.
Bien qu'il n'y eût aucune raison de traiter Yokozawa avec courtoisie, Yukina semblait aujourd'hui particulièrement resplendissant.
Avec ses grands yeux clairs bordés de longs cils, il n’y avait aucun doute que les lycéennes de tout à l'heure, éblouies par son éclat, avaient dépensé tout leur argent de poche.
-Vous faites du bon travail. J'aurai besoin de parler au patron, il est dans les parages aujourd'hui ?
-Il est dans la réserve… je lui dis que vous êtes là ?
-Oui, s'il te plaît.
Il le quitta, un doux sourire aux lèvres, se rendit derrière un comptoir et prit le téléphone. En attendant, Yokozawa observait les présentoirs qu’il venait de disposer.
Visiblement la thématique du jour était « Le premier amour » et une grande variété de mangas traitant de ce thème, vieux ou récents, étaient alignés sur les présentoirs en rang d'oignon.
Bien sûr, Marukawa y était en bonne place.
-Je me souviens de celui-là …
Le manga qu'il venait de prendre sans réfléchir était le premier titre dont Takano avait eu la charge lorsqu'il avait intégré Marukawa. Il s'était avéré que ce manga avait permis à un auteur qui avait du mal à se faire connaître de remonter la pente et il avait même fini par être adapté en film.
Dès lors, l’auteur était devenu une valeur sûre aux éditions Marukawa.
A l'époque, Yokozawa s’était épuisé à promouvoir ce titre : il avait passé son temps libre à ratisser la ville au peigne fin pour convaincre des librairies dans lesquelles les employés du service commercial n'avaient jamais mis les pieds.
Et son travail acharné avait fini par payer, si bien que l'ouvrage avait atteint la première place au classement des ventes. Ils avaient alors tous trinqué à leur succès.
-Il arrive dans un instant. Si vous voulez prendre la peine d’attendre…
-Désolé pour le dérangement. Oh - et comment vont tes études ? Tu es toujours ici quand je passe au magasin, tu as abandonné ? demanda-t-il avec une certaine nonchalance.
Il n’y avait rien de mal à s’occuper de la bonne disposition des mangas et à vendre des livres, mais il devait aussi être très occupé à aller en cours et travailler sur ses projets artistiques.
-C'est gentil de vous en préoccuper, Yokozawa-san, mais c’est les vacances de printemps cette semaine. Et je suis plutôt bon élève, vous savez, donc vous n’avez pas à vous inquiéter.
-Je n'en doute pas une seule seconde. Alors, comment se portent les ventes de ce mois-ci ?
-Les œuvres d'Honjou-sensei ont eu beaucoup de succès ces dernières semaines. Tous les clients qui se procurent son dernier volume reviennent le lendemain pour acheter les précédents.
-C'est toujours ça de gagné.
Si les clients prenaient effectivement la peine de revenir acheter les précédents volumes, ça prouvait bien la qualité du dernier tome. Même si l’auteure elle-même était assez banale, son manga était plutôt bon.
Yokozawa avait été convaincu que si les gens prenaient la peine de lire l’histoire, le manga serait apprécié à sa juste valeur, mais cela lui faisait plaisir de voir sa théorie se révéler juste.
-Et il y a aussi le manga de Mutou-sensei du mois der – Ah ! Voilà le patron ! Il vous informera du reste, je dois retourner à ma présentation.
-Compris. Merci pour tout.
Il salua Yukina qui retourna à sa présentation et rejoignit le patron qui courait dans sa direction.
-Yokozawa-san ! Je suis désolé de vous avoir fait attendre.
-C'est moi… Je vous ai dérangé alors que vous étiez occupé.
-Mais non… j’allais justement revenir de toute façon.
Le propriétaire de la librairie Marimo était lui-même un grand fan de manga et était en charge de la section shonen. Grâce à lui et Yukina, le rayon manga était celui qui avait le plus de succès dans toute la ville et c'était pour cette raison que toutes les maisons d'édition avaient les yeux rivés sur cet endroit.
Mais avoir un grand choix d'ouvrages impliquait aussi que certains titres pouvaient se noyer dans la masse. Ainsi les commerciaux de chaque compagnie travaillaient sans relâche pour que leurs mangas soient disposés dans les endroits stratégiques de la librairie.
-Merci beaucoup pour la disposition du coin Za Kan du mois dernier. Grâce à vos efforts, nos ventes ont dépassé nos espérances, si bien que nous avons même été obligés de lancer une réimpression d'urgence.
Savoir que son travail avait porté ses fruits ravissait le propriétaire :
-Vraiment ? Incroyable ! Est-ce que la sortie du film est prévue pour bientôt ? J'avais vraiment envie d'organiser un événement promotionnel ici à cette occasion. Oh, j'allais oublier de vous demander, pour quand est prévue la sortie du prochain tome de la série ?
Yokozawa baissa la voix pour ne pas être entendu par les clients alentours.
-Ça n'a pas été encore officiellement annoncé – donc ça reste entre nous – mais la date de sortie sera dévoilée dans le prochain numéro d’un des magazines qui sortiront la semaine prochaine. Alors n'hésitez pas à faire un autre événement autour du manga dans les prochains jours.
-Certainement ! Sans problème ! Aaahh… Comme je suis impatient ! Vous savez, j'aime tellement ce manga … Et même si je le suis en prépublication dans le magazine, j'attends toujours avec beaucoup d'impatience sa sortie en volume relié.
C'était tellement agréable de voir des gens aussi enthousiastes et passionnés par leur travail. Comparées aux endroits où les livres sont simplement alignés les uns à côté des autres, les librairies tenues par de véritables passionnés sont beaucoup plus attractives pour les lecteurs. De plus, si certains titres, à la popularité relative, étaient simplement mis en avant par des posters promotionnels réalisés par les employés, ils rencontraient à coup sûr leur heure de gloire.
-Nous sommes toujours ravis de vous entendre dire cela. Je ne manquerai pas d’annoncer à tous ceux qui travaillent sur ce projet que la librairie Marimo continue toujours à faire de son mieux pour promouvoir leur travail.
Yokozawa réalisa alors qui était le responsable éditorial de Za Kan et il sentit un frisson désagréable le parcourir.
L'éditeur d'Ijuuin-sensei était… le rédacteur en chef, Kirishima Zen.
Et il regretta alors ce qu'il venait de promettre à son interlocuteur, mais il comprit que même s’il mettait tout en œuvre pour fuir Kirishima, il était toujours irrémédiablement ramené dans son orbite.
-S'il vous plaît, faites-leur savoir que je suis impatient de lire le prochain numéro.
-Je n'y manquerai pas. Je suis sûr que Sensei sera heureux de l’entendre.
Son sourire de commercial plaqué sur le visage, Yokozawa pria pour qu’on ne remarque pas son malaise.
A suivre …
Trop contente de voir Yukina dans ce chapitre :)
RépondreSupprimerMerci encore et vivement la suite !!!
Oh, Yukina nous fait une apparition ! 8) C'est toujours aussi bien. Par contre, il y a un truc qui m'a semblé étrange : ils achètent le dernier manga paru puis ils reviennent acheter les précédents ? Oo' Personnellement j'achète le premier d'abord, puis la suite. 'Sont bizarres...
RépondreSupprimerToujours une très bonne qualité de traduction, la lecture est fluide et agréable. J'aime !
Très bonne continuation
Et oui, les japonais n'ont pas le même mode de consommation que nous. Dans Sekaiichi Hatsukoi Nakamura explique vraiment bien les rouages de l'industrie du manga, et dans Yokozawa no baai, elle nous parle plus particulièrement de l'aspect commercial. Tout au long des romans, elle nous explique comment les commerciaux travaillent, c'est très intéressant !
SupprimerDans Chiaki no baai c'est du coté du mangaka qu'on découvre le métier, et dans Onodera no baai, c'est du coté des éditeurs.
Merci, merci, merci pour votre travail !
RépondreSupprimerJe désespérais de pouvoir lire cette histoire en français (parce que non... l'anglais n'aime pas tout le monde haha)
Vivement la suite !
(Si vous avez besoin de quelqu'un pour nettoyer les pages de dessin -ombres de la tranche et autres cochonneries éventuelles-, je fais du clean chez Naked Truth, et je serai ravie de vous faire ça -dixit la fille totalement shooté à SiH et pleine de reconnaissance pour votre boulot xD-)
^^
Oh oui Kiwi ! Envoie moi un message sur la page fan sur facebook.
SupprimerJe t’enverrai les scans ( j'ai pas encore tout scané -__-" ).
Parce que tu as remarqué à quel point mes scan était tout pourris XD
C'est pas facile car le bouquin est plus petit qu'un livre de poche ! En plus il va y avoir la mini BD à la fin, on va avoir besoin de toi !!!
L'éternel problème... j'ai pas de facebook ! Et vous avez rien pour envoyer un mail via ce blog non plus je viens de voir ça ^^'
SupprimerMais non, ils sont bien tes scans, c'est juste les tranches de livres qui n'aiment pas les scanners =P
Plus petit qu'un livre de poche ? C'est encore plus petit qu'un manga alors ? Roh O.O' Ah ouais... ça va être sympa à cleaner ça alors lol
Pour en revenir au problème de com, ben euh... je veux bien donner mon mail mais pas ici et à tout le monde quoi xD Puis là à part passer par le forum de chez NT je vois pas trop d'autre moyen, si t'as une autre idée, je suis tout ouïe ! ^^
Envoie moi un email à lingserenity@gmail.com
SupprimerRha super la suite ! J'adore toujours autant... Et Yukina ! Ça me fait super plaisir de le croiser *happy* J'ai vraiment hâte de pouvoir lire encore un bout et de revoir débarqué Kirishima dans l'arène ! ^w^ *fan* Merci encore pour ce super taf ! ^___^
RépondreSupprimerKirishima revient au prochain chapitre :)
Supprimerwa ! J'adore !! ^^ ( haha et on a pu apercevoir Yukina ^^ )
RépondreSupprimerj'ai hâte de pouvoir lire la suite ^^ !!
encore merci pour ce trad !!
J'ai bien apprécié, mais je préfère encore plus lorsque Yokozawa est face à Kirishima.
RépondreSupprimerRevoir Yukina par contre, c'était trop classe !
J'aime trop ce manga et puis c'est vrai que l'aurce qu'on li sa le point de vue qu'on a sur yokozawa-san change complètement !! bref j'adore , je trouve sa trop trop bien c'est tout
RépondreSupprimer_ Lucka♠Detsuke _
aaaa sa fait trop du bien de revoire yukina serieux j'aime trop ce manga j'ai trop ate je suis hiper impatiente d'atendre l'adaptation en OAV kyaaaaa
RépondreSupprimer